Chapitre 36

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HAVA

Je gardais espoir, il allait revenir. Mais il ne vint ni aujourd'hui, ni le jour suivant et encore moins le jour d'après. À chaque fois que la porte s'ouvrait, je me retournais mais ce n'était jamais Isa. Les heures passèrent, puis les jours et peut-être même les semaines ou les mois, qui sait ? Au bout d'un certain temps, j'arrêta de me retourner, il ne viendrait pas. Plus tard, j'enleva mon collier, celui qu'il m'avait offert: "Je suis là, je serais là" ces mots était gravés sur le pendentif, il n'était pas là, il m'avait mentit, il était partit, il m'avait abandonné.. Je posa rageusement le collier sur la commode, j'avait envie de le balancer contre le mur mais je ne voulais pas le casser. Malgré tout, j'y tenais à ce collier, à lui ou à Isa ? Peu importe, je ne devrais pas. Un autre jour, je cherchais un livre à lire dans les différentes pile au mur et je tomba sur le roi maléfique, le livre qu'on avait commencé ensemble juste avant qu'il ne parte. Les larmes apparurent, alors je le balança de toute mes forces de l'autre coté de la pièce, hurla un pleins poumons et éclata en sanglot, une fois de plus mais j'en avais besoin. Je ne savais pas comment continuer à vivre sur lui, je ne savais pas pourquoi j'exister toujours, je voulais mourir. Ça faisait longtemps que je n'avais pas penser à mourir...depuis qu'il était là. Mais voila j'y pensais à nouveau, j'ai étais poignardé à deux endroit, j'ai reçu deux balles, on m'a tranché la gorge et amputé un membre et pourtant je suis toujours envie alors que je donnerais tout pour en finir. Si seulement je pouvais...Vous vous souvenez de ce que je vois disais sur le suicide dans ma religion ? C'est pour ça que je m'accroche, je m'accroche à ma religion et à ma foie en Allah. Je continue de prier en silence mais une chose à changer, avant je priais pour sortir, aujourd'hui je pris pour mourir, mourir sans avoir à le faire moi-même. Et je reviens sur ce que j'ai dis, quand au fait d'être lâche en partant comme ça, enfin je le pense toujours, c'est lâche, mais c'est aussi courageux...surtout courageux. Il en faut du courage pour affronter la mort en face et surtout ce qui à après. Je ne suis pas courageuse, je n'y arrive pas j'ai trop peur de l'après, voila pourquoi je suis coincé ici. J'ai beau me répéter que chaque jour est un peu moins pire que le précédent mais c'est faux, pas sur le plan moral en tout cas. Ouais je n'ai pas supporter de plus avoir d'anti-douleur. Apparement j'étais beaucoup plus dépendante à mes médocs que je ne voulais l'admettre. Il y a donc eu un second sevrage et il était bien pire que le premier. Depuis j'ai censés mal, mal au genou, mal à la cuisse, mal au bras, mal au ventre...mal au coeur. J'ai essayée de le détester, j'ai vraiment essayée mais je n'ai pas réussi et je me déteste un peu plus pour ça.

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant