Chapitre 55

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HAVA

Je peux plus, je peux plus vivre comme ça, c'est pas une vie. Il faut que ça se termine, il faut que ça s'arrête ! Je...Non...si...Je dois en finir, ça doit ce finir. Je veux plus de cette vie, j'en veux plus, c'est jamais fini, ça se terminera jamais. Même dehors il nous retrouvera, il le retrouve toujours. J'essuie ma joue d'une main tremblante, il faut que j'arrête de pleurer, ça ne sert à rien. J'attrape mon journal et je commence à écrire.

Pour Annem.

Pour Baba.

Pour Aslan.

Pour Ella.

Pour Ayda.

Pour Zehide et Nezih...

Pour Isa.

À chaque nouvelle page, à chaque phrase, à chaque mots, je pleure de plus en plus. Quand j'ai finis, je respire avec difficultés tant j'ai pleurée et tant j'ai mal à l'intérieur...Peu importe, bientôt ce sera sans importance, tout s'arrêtera il le faut...Il le faut. Je prend mes draps et mes couvertures et je l'ai attachent ensemble comme je l'ai si souvent fait...ouais je voulais juste pas vous en parlez. Je voulais m'entrainer, je voulais être prête au cas ou j'aurais à le faire...pour quand je le ferais...Je pose ma main contre ma bouche pour étouffer un sanglot qui tente de s'échapper. Je ferme les yeux et respire un bon coup, 5 minutes. 5 minutes de plus, juste 5 minutes le temps de reprendre mon calme, pour réfléchir. Si je fait ça, je dit adieu à tout ce que j'ai ici...mais je n'ai rien...j'ai Isa. Je commettrais un pêché majeur...mais l'enfer ne peux pas être qu'ici...qu'Allah me pardonne...je...je dois en finir. Je récite une dernière Surat et quand j'ouvre les yeux, je suis prête.

Je grimpe sur le lit et accroche ma corde à la poutre que j'ai repéré depuis longtemps...bien trop longtemps. Je le soupçonne de l'avoir fait pour ce moment précis...Non enfaite j'en suis sur. Je passe la corde à mon cou, je sens un poids dans ma poitrine, une douleur aigu s'accroît. J'ai du mal à respirer et je pleure à nouveau, je suis en pleine crise et je veux que ça se termine. Je ne veux plus vivre ça...jamais plus...je peux pas...Je fait un pas en avant et me délivre de toutes cette souffrance.

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant