Chapitre 48

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HAVA

J'ai étonnamment bien dormie...Non en faite rien d'étonnant, je dors toujours bien quand je dors avec lui. En parlant de lui, il dort toujours et je le regarde telle une psychopathe depuis un petit moment déjà. Pour ma défense, il à la bouche entrouvert et les cheveux ébouriffés. Tout c'est trait son détendu, calme, paisible, c'est fascinant. On dirait un petit bébé, il est trop mignon. Ah ! Le petit bébé ce réveille et ce frotte les yeux.

-Tu sais que t'est flippante quand tu me regarde comme ça.

-Tu sais que t'est trop mignon quand tu dors, je réplique en lui tirant la joue je sais qu'il déteste ça.

-Bonjour à toi aussi, il dit en souriant les joues légèrement rouges. Il est magnifique.

-Bonjour individu.

Il fronce les sourcils, je vous jure il va me rendre dingue. On est pas censé être moche au réveil ? Alors pourquoi il est canon !?

-Individu ?

-Mon individu préféré ?

-Hmmm, c'est un peu mieux, il répond puis m'embrasse et mon pouls s'accélère comme à chaque fois que ses lèvres frôle les miennes.

Quand il s'écarte, j'ai l'impression d'avoir courue un marathon. C'est pathétique, comment une personne peut vous faire autant d'effet comme ça ?

-On monte déjeuner ?

J'hoche la tête et me lève. Avant de partir hier, il m'a proposé si je voulais rester en haut dans sa chambre ou au salon, j'ai refusée. Je sais que l'autre est pas là et que c'est stupide mais si il rentre plutôt que prévu comme la dernière fois, je ne veux pas le croiser. Peu importe, j'ai faim. Je sais que ça à rien à voir avec ce que je disais là, mais j'ai faim. Bref ! On monte et s'installe au salon. J'ai pas oubliée qu'il doit me jouer un truc au piano.

-Au faite...

-Hmm ? Je fait en me tournant vers lui.

-Oh je connais cette tête, t'a un truc à me dire et t'appréhende pour rien. Accouche !

-Il se peut que j'ai diner chez toi hier soir.

Je m'étrangle avec mon verre de jus, si je m'attendais à ça !

-Ça va ? Il demande l'air sincèrement inquiet.

Je prend de quoi essuyer.

-Ouais, continue.

-Y'avais Aslan, Ella, Ayda, Nezih, Zehide, ta mère et ton père travaillait.

-Je vois, et ? Continue ! Pourquoi tu fait toujours des pauses quand tu racontes quelque chose ? On a pas besoin de suspens ! Je dis en faisant de grands gestes, il aime m'agacé.

-Et j'ai vu ta chambre.

Je fait un signe de la tête pour qu'il continue, il en fais exprès.

-Et ils ont tout laissé à leur place, comme si t'allais revenir. Les vêtements sur la chaise, le lit défaits, ta bibliothèque ranger par couleur.

J'ouvre la bouche et la referme. Ils ont vraiment tout laissé, comme si j'allais revenir ? Bon ils ont raison mais ils ne le savent pas. Et ça me dérange parce que ça veut dire que si je serrai vraiment...morte ! Alors ils sont incapable de tourner la page. Je sais pas trop mettre ça à quelle temps...

-Peu importe, ensuite on est parti manger et je me suis retrouvé devant la cheminé et j'ai vu les photos, il ajoute amusé.

-Oh non, me dit pas que tu l'a vu ?

Peu importeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant