« Ghetto Game » - Soumya

×- Partie 08 -×

08. 《 La famille, c'est tout. L'reste, c'est rien. 》


Je regarde c'est qui, 《 numéro privé 》. J'ai horreur de ça. Ça raccroche, je regard l'heure : il est déjà 5 h 00 du matin, et je commence le taff dans quelques heures. Et y a des gens, ils ont le culot de me déranger quoi. Même s'ils peuvent pas deviner que je travaille, ils peuvent deviner que je dors non ?.

Ça rappelle, je décroche directement pour savoir qui est-ce et que veut il/elle.

《 Moi - allô ?

... - hello ?

Oh p*tain ! C'est quoi le truc là ?

Moi - c'est qui ?

... - Hello Brayan is that you ?

Moi - hein ?

... - it's me, Brayan's there ? [c'est moi, Brayan est là ?]

Moi - no no, I'm not Brayan. [non non, je ne suis pas Brayan].

... - Is that true ? [c'est vrai ?]

Mais p*tain, tu vois bien que j'ai pas une voix de gars non ?

Moi - yes, you deceive ! [oui, vous tromper].

Je raccroche, ça ne sert à rien de s'énerver. Je finis mon sommeil.

→ Big Up aux lectrices qui espéraient que ça soit Younes ou Ahmed... Mdr, ne me tuez sinon y aurait plus de suite. Je vous keaffes w'Allah . ←

Le lendemain, je me fais réveiller par Foued. Je vais à la salle de bain, fait mon rituelle, mange, m'habille et me voilà prête.

Foued - je te dépose ? Je passe par là.

Moi - oui, si tu veux.

On sort, il me dépose au taff et part. Je rentre, dit bonjour aux nouveaux collègues, me présente et voilà, place aux travail.

À la fin de la journée, j'envoie un message à Foued et lui dit que j'ai finis et que je rentre. Il m'appelle directement :

《 Moi - ouais ?

Foued - je viens de finir aussi, attend moi à l'arrêt de bus en face du lidl, j'arrive.

Moi - ça marche. 》

On raccroche. Je vais m'asseoir à l'arrêt de bus et attend Foued. Y a une gova qui se stoppe devant moi, je calcule pas parce que c'est pas celle de Foued.

... - eh !

Je m'accroupis un peu pour voir qui sait. C'était personne d'autre que Souleyman alias le cousin de Fadoua la meilleure amie de ma soeur Asmaâ.

Je relève un sourcil et le regarde.

Souley - je te dépose ou quoi ?

Moi - pour que je devrais te remercier pour le " n*que ta race " de la dernière fois ?

Souley - ptddr, c'est toi qui m'a chercher.

Moi - mais oui bien sûr, mon esprit est rentrer en toi et a demander à ton cerveau " insulte Soumya vas y " . Excuse mon esprit alors.

Il me répond pas, me fixe encore pendant deux secondes et part dans un fou rire... expliquez moi svp.

Souley *en reprenant son air sérieux* - attend... mdddddrr... Ouuuf... voilà, répète ce que t'as dit ?

Moi - pourquoi tu rigole même là ?

Souley - t'es sérieuse ?

Moi - où t'as vu que je rigolais là ?

Ma question poser, il se mit pouffer de rire une deuxième fois. J'ai l'air d'un clown sérieux ?.

Je le calcule plus, met mes écouteurs et augmente le son à fond. Je le vois s'arrêter de rire, je le fixe. Il bougait ses lèvres sûrement en train de me parler mais j'entendais rien avec la music donc j'ai continuer à le fixer. Il finit par me faire un doigt d'honneur et part. Mdr, la haine qui agit.

Dix minutes après, Foued arrive. J'enlève mes écouteurs et monte dans la voiture. Je lui claque la bise et il démarre. On parlait de tout et de rien, je lui raconte ma journée et lui la sienne. Je le regardais en souriant. Je suis tellement fière d'avoir un frère comme lui, un frère qui calcule sa soeur, un frère qui touche pas à la m*rde qui se vend en bas des blocs, un frère qui me laisse autant de liberté mais qui sait me remettre en place quand je dépasse la limite.

Foued - tu m'écoute ?

Moi - tu disais ? Je t'ai pas suivie.

Foued - ça va ?

Moi - oui oui, j'étais juste ailleurs.

Foued - où ça ?

Moi - nul part mdr. Tu me disais quoi déjà ?

Foued - on va manger ou on rentre manger à la maison ?

Moi - on va manger, je suis crever pour faire à manger.

Foued - t'invite ou je t'invite ? Mdr.

Moi - je t'invite avec les poches vides moi.

Foued - mdr, trop conne.

Moi - à force de te fréquenter, je pense.

Foued *en rigolant* - je vais t'apprendre à parler toi.

Je lui fais une grimace et on change de discussion. À un moment, il me dit :

Foued - t'es pas en keaff sur un gars de la cité toi ?

Je crois que je suis devenue toute rouge. J'avale ma salive difficilement et répond :

Moi - moi ? T'es.. T'es ouf.

Foued - déstresse cousine. T'as pas intérêt de toute façon.

J'avais honte de parler de ça avec mon frère mais fallait que je lui demandais pourquoi pour savoir quel risque je courais. Enfin, je savais quel risque je courais mais je voulais savoir le risque en détails.

Moi - pourquoi ?

Foued - ça ramène rien.

Moi - comment ça ?

Foued - ça ramène rien je t'ai dis. Cherche pas, évite la cité. Vise plus haut.

Je comprenais pas pourquoi il me disais ça, enfin, je comprenais plutôt pas où est-ce qu'il voulait en venir...

Moi - mmh...

Une fois arriver à un grec, il se gare un peu plus loin et on descend. On marche jusqu'au grec et on rentre. Ça va c'était vide. On commande et va s'asseoir.

Foued - Asmaâ, elle a pas bon quand on l'a zappe.

Moi - on l'a zappe pas, on taffe maintenant.

Foued - on l'envoi chez les cousines dans le 75 ?

Moi - je sais pas.

Foued - elles ont leurs âges et elles s'amusent bien quand elles sont ensemble. Juste histoire qu'elle se sent pas seule pendant les vacances tahu, et après ça serait la rentrée et elle va pas trop calculer.

Moi - pourquoi pas, faut voir avec les parents maintenant.

Foued - Foued a toujours le dernier mot. Mdr.

Moi - si tu le dit hein...

Les grecs arrivent, on mange et tsa. Une fois finit, on paye et part.

Arrivés à la maison, on dit bonjour au parents, parle avec eux de tout et de rien. Et Foued commence à parler de sa proposition consernant Asmaâ.

→ Petit rappel : les discussions entre moi et mes parents se font générale en Rif mais je traduis directement. Mes parents parlent un peu le français mais le comprennent très bien. Fin du rappel ←

Papa - ça va servir à rien.

Yemma - moi en tout cas, je trouve c'est une très très bonne idée ! Je vais aller avec elle pendant une semaine, et je reviens.

Papa - ah oui ? T'as demander à qui ? Tu fais des vacances quand tu veux toi !

Moi et Foued, on se regarde et on essaye de se retenir de ne pas rire. Les parents, des fois, des vrais sketchs.

Yemma - aaah ! Il faut l'autorisation maintenant ? C'est dans la loi ? Non ! Donc je vais y aller juste pour te faire jnoun (rager/haine) !

Moi et Foued - ptdddddddrrr.

Yemma - vous rigolez sur moi ? C'est comme ça ? Je vais y aller deux semaines maintenant !

Papa - folle cella !

Il se lève et part à la cuisine. Moi et Foued, on en pouvait plus.

Yemma - vous rigolez sur moi encore ? Dégagez ! Je veux plus vous voir !

On essaye de s'arrêter de rire et on lui explique qu'on rigolait pas seulement sur elle mais sur mon père également. Elle nous chasse quand même du salon mdr. On bouge dans ma chambre.

Foued - je suis k.o. Mddr. Bref, je vais dormir moi. Demain, tu commence quel h ?

Moi - 10 heure et toi ?

Foued - aussi. Je te dépose.

Moi - c'est une question ?

Foued - nan, pas trop.

Yemma - SOUMYA !

Moi - QUOI ?

Yemma - vient, vient vite !

Foued - vas y, à demain.

Il sort de ma chambre et va dans la sienne. Je vais voir ce qu'elle a ma mère.

Yemma - HamduliLlah t'es encore habiller ! Cours à l'épicerie et achète hroi (une épicerie dont j'ai oublier le nom mdr).

Moi - envoie Foued yemma.

Foued - JE VAIS TE BUTER. JE DORS MOI.

Moi - SAHA SOMNAMBULISME !

Foued - BONNE NUIT J'AI DIS.

Quel enfant bête.

Moi - j'achète que ça ?

Yemma - oui et prend persil aussi.

Moi - c'est tout ?

Yemma - oui, vite. Vous avez manger ?

Moi - oui, on a manger dehors moi et Foued.

Yemma - va m'acheter l'épice que je t'ai dis et le persil. Vite.

Je met mes chaussures et sors. Il était 20 heure, voir bientôt 21 heure et le soleil commençait à se coucher. Bizarre ? Non bizarre, on est en été faut pas l'oublier. Mdr. Bref.

Je descends, dans mon hall, y avais personne et heureusement perso.

Je vais acheter l'épice et le persil à ma mère. Et comme par hasard ? Il me manquait 50 centimes..

Je fais mine de fouiller dans mes poches (on l'a tous fait cella, même quand on sait qu'on a rien.. mdr). Quand je vois une main déposer deux euro sur le comptoir.

... - compte pour la boisson et pour la miss stp.

Le caissier - ça marche.

Je prends mes achats et sors sans remercier la personne. Et sors du magasin.

... - Soumya, attend.

Je me retourne et sans le laisser parler, je lui dis :

Moi - j'avais pas besoin de tes cinquante centimes. Je te les remettrai.

... - j'en ai pas besoin. Je voulais te parler.

Moi - parles, t'as deux minutes.

Il s'approche de moi jusqu'à en être coller à moi. Ça y est, je perd mes moyens...

Younes - il faut t'approcher pour que tu te tait comme ça ? Je pourrai le faire autant que je veux, mais je vais pas jouer avec ça.

Moi - tu.. tu... Tu m'... Tu m'veux quoi ?

Younes - te parler juste.

Moi - de quoi ?

Il s'approche encore plus de moi, penche sa tête et me chuchote à l'oreille :

Younes - ma soeur.

Il recule de moi, je soupire doucement.

... - Oh frère, tu date ! Tu fais quoi ?

Younes *en rigolant nerveusement* - wesh traitre !

Je me retourne et regarde la personne, Samir, un gars de ma cité avec qui j'ai jamais parler et sa vie de bicraveur ne m'intéresse peu.

Younes s'approche de lui dangereusement et lui colle un coup de poigt.

Samir - D'OÙ TU ME TOUCHE TOI ?

Younes - D'OÙ JE TE TOUCHE ? JE TE TOUCHE LÀ !

Et il redonne un coup de poigt au gars. Le gars commençait à saigner de la bouche. Je vous avez dit que j'ai horreur du sang ? Oui ? Ben je vous le redis ! J'AI HORREUR DE VOIR DU SANG.

Moi - YOUNES ARRÊTE ! SVP !

Ils se sont retourner tout les deux vers moi, m'ont regarder et Samir saute sur Younes et ils se tapaient comme des animaux sauvages.

Moi *en pleurant* - STOP SVP ! A L'AIDE SVP ! OH ! STOP ! DU SANG ! SVP ! AAAAAH YOUNES T'AS DU SANG ! ARRÊTEZ SVP ! AU SECOURS !

Je criais comme une hystérique qui regardait un mort par terre. Je vois cinq gars qui courent vers moi, je cris et leurs demande de séparer. Ils les sépare, ils étaient tout les deux pleins de sang ! Quel horreur ! Du sang !

Samir - C'EST BON LACHEZ-MOI ! TOI ! ON SE REVERRA W'ALLAH ! JE ME CASSE MOI.

YOUNES - T'INQUIÈTE PAS TRAITRE ! CASSE-TOI C'EST ÇA ! C'est bon, les gars. Merci. Y a plus rien.

Un gars - vous vous êtes embrouiller pour rien wesh !

Younes - tu connais pas le reste de la story donc parle pas. Je me suis n*quer la main tema.

Je les regardai en pleurant en silence. Je regarde la main de Younes, elle était rempli de sang ! Ah ! Quel horreur !

Yassine - pourquoi tu pleure ?

Je lui réponds pas et continue de fixer la main de Younes. Il me regarde, regarde sa main et la cache dans son dos.

Foued *en arrivant en courant* - BANDE DE CONS, MA SOEUR EST OÙ ?

Yassine - là, calme toi.

Foued - Y A QUI QUI LA TOUCHER ?

Younes - on l'a pas toucher, on sait juste disputer devant elle et elle a prit peur je crois.

Foued - tu parles à qui toi ?

Younes lui répond pas et soupire. Foued arrive vers moi, me prend le bras et me ramène un peu plus loin des gars. Il me prend dans ses bras et prend ma tête entre ses mains.

Foued - ils t'ont toucher ?

Moi - nan...

Foued - pourquoi tu pleures ?

Moi - j'aime pas le sang.

Foued - c'est rien, vient on rentre.

J'essuie mes larmes, et rentre avec Foued. Je dépose les courses à ma mère.

Yemma - qu'est ce qu'il s'est passer ?

Je lui réponds pas, va dans ma chambre et me glisse dans ma couverture.

Asmaâ - ça va ?

Moi - hmm...

Elle me parle plus. Je repensais à Younes, à Samir, aux sang, oh le sang... Quel horreur...

Bzzz... Bzzz... Bzzz...

《 Nouveau message : +336****23 》

Qui dit 23 à la fin ? Dit Younes.

《 +336****23 : Dm1 att wam dvan larret dbus dvan lild a 19h jserai la. Bn nui [Demain, attend moi devant l'arrêt de bus devant le Lidl à 19 heure. Je serai là. Bonne nuit.] 》

《 Moi à lui : rêve, Foued vient me chercher. Dit ce que tu veux par sms. 》

Je finis par m'endormir, la fatigue m'a emporter.

Le lendemain, je me lève, fais mon rituelle du matin et prépare à manger pour moi et Foued. Il arrive en cuisine, s'assoit et mange.

Une fois finit, on sort et monte en voiture. Dans la voiture, je regarde mon phone et je vois :

- cinq appels manqués de Younes.

- Et deux message de lui, qui disait《 rpd [répond] 》, et《 t sah tdor [t'es sérieuse, tu dors ?] 》.

Je regarde l'heure des appels, ils dataient de 4 h 00 du matin. Euh... bien sûr que je dors, t'as vu l'heure ? Y a des gens qui taffe hein.

Je réponds :《 Oui je pense que je suis assez sérieuse de dormir. En même temps, il était 4h00 du matin. 》

Foued me dépose devant le taff et part. Je rentre, bonjour bonjour, mon déguisement, et hop au travail.

Dans la journée, je faisais la caisse quand je vois Hasna et Imene qui se ramènent vers la caisse.

Imene - hehe.

Moi - bonjour.

Imene - sale p*te, pourquoi tu fais la sérieuse ?

Moi - mddr, casse-toi.

Imene - eh vas y, fais moi cadeau les dragibus.

Moi - après c'est moi qui paye hein, dégage.

Imene - t'as pas droit à des trucs gratuits ?

Moi - nan, je dois payer à la fin.

Imene - c'est nul.

Moi - ça fera **,** euro svp.

Imene - la sal*pe. Tiens. Bouffe.

Hasna - ptdddrr eh vas y Imene ta gueule. Elle se fait pister par le gars là-bas.

Imene - je m'en fous de sa vie moi. Bref, après vient chez moi ok ? Bisou.

Moi - ça marche.

Imene - le ticket ta mère !

Je rigole et lui donne le ticket. On change pas une imbécile hein.

La fin de la journée s'est achever. Je prends mes affaires de mon casier, et sort. Je prends mon phone et appelle Foued.

《 Foued - allô ?

Moi - tu viens me chercher ?

Foued - ouais, attend à l'arrêt de bus. Je suis là dans cinq minutes.

Moi - ça marche. 》

Je vais à l'arrêt de bus et attend Foued. Il arrive, je monte et on rentre à la cité. Il se gare et on descend.

Moi - je vais chez Imene.

Foued - pourquoi faire ?

Moi - je vais juste la voir et je reviens.

Foued - vas y, tarde pas aussi.

Moi - t'inquiète.

Je marche jusqu'au bloc de Imene, je passe devant des gars mais je calcule pas, des gars y en à pleins et partout.

... - Soumya.

Je relève ma tête et regarde les gars. Je vois mon cousin Sofian. Y avais Ahmed et Younes parmi eux..

Moi - salem.

Sofian - tu vas où comme ça ?

Moi - Imene.

Sofian - vas y, tarde pas.

Je lui réponds pas et continue ma route. Une fois devant chez elle, je sonne et monte. Je toque, elle m'ouvre et me fait entrer. Je dis bonjour à sa mère et son père et on va dans sa chambre.

Y avais déjà Hasna.

Moi - salem.

Je lui claque la bise et m'allonge sur le lit d'Imene.

Moi - je suis crever de chez crever.

Imene - ça t'apprendra à pas me faire cadeau les dragibus.

Je rigole. On a continuer à parler de tout et de rien.

Moi - je vais rentrer moi.

Hasna - moi aussi, j'attends Ahmed, il vient me chercher. On rentre ensemble tranquille.

Moi - alors là, non merci.

Hasna - tapette. T'assume même pas. Mddr.

Moi - assumer quoi ? Va chez ta maman.

Hasna - ah il vient de m'envoyer un message ! Il est en bas, il a dit. Vient on descend ensemble tranquille.

Moi - casse toi.

Hasna - mais tranquille, il va rien dire puis ce qu'il y a moi.

Moi - je te jure que s'il me parle, je te coupe ta langue en dix.

Hasna - ouais vient.

Je soupire et me lève. On claque la bise à Imene et on descend.

Ahmed - trois ans ou quoi là ?

Hasna - c'est bon là.

Ahmed - salem.

Moi - alaykum salem.

Ahmed - bien ?

Moi - HamduliLlah et toi ?

Ahmed - tranquille.

Hasna - OH J'AI OUBLIER MON PHONE CHEZ IMENE. Je reviens !

Elle fait demi-tour et cours vers le bloc d'Imene. Je vais la buter, j'ai compris son manège à cella.

Ahmed - casse-c**illes cela.

Moi - ça tu l'as dit.

On retourne vers le bloc d'Imene, je sonne et on rentre. On attendait Hasna dans le hall. J'étais assise sur les marches d'escaliers et Ahmed debout contre les boîtes aux lettres.

Ahmed - ça passe le taff ?

Moi - ouais, tranquille. Merci.

Ahmed - arrête.

Moi - quoi ?

Ahmed - de me remercier. J'aime pas.

Moi - comme tu veux.

Ahmed - ...

Moi - ...

Ahmed - ...

Moi - ...

Ahmed - elle chie ou quoi cela ?

Moi - ...

Ahmed - ...

Moi - ...

Ahmed - ...

Hasna - voilà ! Je suis là ! Ouuf !

Ahmed - je vais taper ta vie moi, avance devant moi.

Elle soupire, je me lève et on sort. Je coupe court et rentre directement chez moi.

Une fois dans ma chambre, je reçois un appel d'un numéro non enregistré dans mon répertoire mais dans ma tête si..

《 Moi - allô ?

Younes - ouais, c'est moi.

Moi - je sais, fait court.

Younes - et tu sais quoi ? Ta gueules. 》

Puis il me raccroche dessus. Fou celui-là.

Cinq minutes, même pas, il me rappelle.

《 Moi - quoi encore ?

Younes - écoute juste ce que j'ai à te dire.

Moi - je t'écoute.

Younes - ...

Complètement fou lui...

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◆ De #Soumya à vous. ◆

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