×- Partie 35 ×-

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35. « L'amour est une sale affaire. ».

TOC... TOC... TOC...

Puis la porte s'ouvre, pensant que c'était le médecin, je fixe la porte. En fait non, c'est Foued. Mais sa visite me fait toujours plaisir, je suis loin de lui en vouloir. Il y est pour rien. Il croyait simplement bien faire sans savoir certaines de mes pensées.

Moi - salem, entre.

Foued - alaykum salem.

Il referme la porte derrière lui et s'approche de mon lit. C'est pas un lit d'hôpital ça w'Allah, c'est un lit de mort.

Il me regarde sans parler, surement en train de s'en vouloir pour rien.

Moi - ça va ?

Foued - et toi ?

Moi - hamduliLlah.

Foued - mmh...

Je lui réponds pas, à quoi bon ? Je savais plus trop quoi dire même si j'ai envie de lui dire que c'est pas de sa faute.

Moi - eh Foued, tu sais...

Foued - ne parle pas.

Je soupire et parles plus. On est resté là, dans le silence sans se parler. Il allume la télé, et augmente le son pour couper le silence. Une demi-heure plus tard, il se lève, me tend sa main que je sers et il part.

Une, voire deux heures plus tard, on toque à la porte. Sans répondre, la personne fait son entrée.

Medecin - bonjour.

Moi - bonjour.

Medecin - comment sentez-vous ?

Moi - mieux, merci. Je peux partir quand ?

Médecin - il ne faut pas précipiter les choses, nous all... blablablablabla.

Et que du charabia, pour au final m'annoncer que je pourrai sortir demain enfiiiin !

Moi - je ne peux pas sortir maintenant ? Là maintenant, parce que l'odeur des hôpitaux c'est pareil que l'odeur de la mort w'Allah.

Il lâche un rire et refuse. Il essaye de me donner des conseils et des raisons, ect... Puis il finit par partir en me souhaitant bonne journée, ouais c'est ça. Depuis quand on passe une bonne journée avec la mort svp ?

Les secondes, les minutes et les heures passent comme un escargot. Quoi faire ? Rien. Quoi regarde ? Y a rien à la TV.

TOC... TOC... TOC...

Moi - ouais.

Mon « ouais » était tellement faible que la personne ne l'a surement pas entendu mais a quand même ouvert la porte : Sofian le cousin. La dernière personne que j'aurai voulue voir sur ce lit de mort sérieux quoi.

Sofian - salem.

Moi - alaykum salem.

Sofian - ça va ?

Moi - hamduliLlah comme tu le vois.

Il s'assoie sur la chaise près de moi et me fixe. Quoi ?

Moi - quoi ?

Sofian - t'as eu quoi ?

Moi - une petite crise de rien du tout.

Sofian - mmh..

Puis silence totale. Pourquoi il vient lui si c'est pour se taire ? Je soupire sans faire exprès et mister l'a mal pris.

Sofian - je dérange peut être ?

« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant