×- Partie 12 -×

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12.《 Les regrets ne riment à rien, faut pas rêver, on ne revient pas en arrière. 》


Je lui ai raconté en vite fait la discussion. J'avais la tête baisser depuis la taleur donc je savais pas son expression du visage. Je l'entends rire.

Ahmed - t'es folle mdr mais c'est bien. Regarde-moi deux minutes.

Je relève ma tête et le regarde. Il prend mon menton avec sa main, me souris et avec son autre main, il tire un truc de mes cheveux.

•→ Big Up à celles qui espéraient qu'il l'embrasse mdr, je vous keaffe émoticône heart<3 ←•

Moi - aie ! Mes cheveux.

Ahmed - t'avais une feuille de buissons dans tes cheveux.

Moi - ah... Merci.

Ahmed - eh vas y retourne chez les filles.

Moi - tu m'as fait déplacer juste pour ça là ?

Ahmed - ben ouais, c'était pour vérifier un truc.

Moi - quoi comme truc ?

Ahmed - retourne, retourne.

Il se lève, me décoiffe les cheveux et part. Trop chelou celui-là.

•→ Big Up aussi à celles qui espéraient voir Youssef ou Younes apparaitre mdr ! émoticône heart ←•

Je me lève et pars à mon tour. Je sors du buisson vers le banc, et y avais qui avec les filles ? Youssef, Foued, Sofian mon cousin et Younes... La m*rde.

Youssef - tu foutais quoi là-bas ?

Moi - ah, vous faites quoi là vous ?

Foued - t'étais où ?

Y a Ahmed qui se ramène et dit :

Ahmed - y a quoi ?

Foued - je te parle.

Moi - ouais ben toi, parle pas avec moi.

Youssef - arrête tes conneries et dit ce que tu foutais là-bas derrière ?

Je regarde Ahmed du coin de l'œil, lui il me regardait et me faisait comprendre je sais pas quoi, je suis pas magicienne pour comprendre hein. Soumya ! Sors un mensonge là, tu peux le faire ! Aaaah, ça y est ! J'ai trouvé !

Moi - ouais mais ça se dit pas trop en fait...

Ahmed fronce les sourcils et Youssef attendait que je parle.

Youssef - parle là, ça m'énerve.

Moi - j'étais partie pisser, c'est bon ? J'étais pressé.

Je ferme les yeux et les rouvre. Je me tape l'affiche internationale là, et en plus DEVANT YOUNES. Je l'avais oublié lui omg !

Youssef - t'es sérieuse là ?

Moi - euh... Oui, enfin, je sais pas...

Ils me regardaient tous, ils se sont regarder et sont partis dans un fou rire. La honte omg. Même Imene, Asmaâ et Hasna, elles étaient mortes de rire. Mais le pire, c'était Ahmed : il en pouvait plus lui. --'

Ahmed - ptdrr, venez, on retourne là-bas c'est mieux. Mdrr.

Ils me regardent et retournent vers le terrain. L'affiche totale sérieux.

Moi - c'est bon, vos gueules.

Hasna, Imene et Asmaâ - ptdrr.

Moi - la honte quoi.

Imene - mdddrrr j'ai trop bien rigoler aujourd'hui, la vérité.

Moi - c'est pas rigolos. Devant Younes, en plus.

Imene - ça va lui donner encore moins envie de toi. Ptdddrr.

Bref, elles ont finit par me taquiner. À la fin, j'en ai rigoler avec elles. La soirée s'est achever et on a finit par rentrer chacun chez soi.

Youssef - on se peta un film en famille ou quoi ?

Foued - je suis crever, et je taffe demain.

Moi - moi aussi, il est déjà minuit passer. Je taffe à dix heure demain. Je suis crever aussi.

Il nous répond pas et bouge dans sa chambre en claquant la porte fortement. Moi, Asmaâ et Foued, on se regardait sans comprendre. Il lui prend quoi à lui là ?

Asmaâ - vous êtes tous chelou dans cette famille quoi.

Et elle bouge dans notre chambre. J'allais pour partir dormir quand Foued me tiens par le bras.

Moi - quoi ?

Foued - pourquoi tu me fais la gueule toi déjà ?

Moi - tu demanderas à Lyna hein.

Foued - eh vas y là, t'es relou toi.

Et il se casse dans sa chambre. Je vais dans la mienne et m'endors directement.

______

Les jours qui ont suivie, on me voyait à peine. Avec Foued, ça s'était régler : il m'accompagner toujours au taff mais ne venait plus me chercher à la fin du travail, car ses horaire ont changer. Avec Ahmed, on rigolait trop bien par sms, il avait tendance à toujours me mettre de bonne humeur avec ses blagues pourrites mais marrentes mdr. Younes ? Je l'ai même pas vue une seule fois tellement je faisais taff-maison maison-taff, le travail m'épuisait de jour en jour. Combien de fois j'ai penser à démissionner ? Mais je revenais toujours à la raison du pourquoi je suis là maintenant, et non en vacanves comme tout le monde.

Un jour, je faisais la caisse et j'entends une conversation entre un gars et une meuf :

La meuf - non mais on va là, ça fait plus vite.

Le gars - nan je te dis. On va là-bas.

La meuf - c'est la même wesh.

Le gars - wesh pas avec moi déjà. Je suis pas ton pote. On va là-bas je t'ai dis.

La meuf - je reste ici moi.

Je relève ma tête des articles que je bippais du client devant moi et vois Younes et une meuf normale debout au bout du tapis roulant de caisse à se décider s'ils viennent chez moi ou chez ma collègue. Allez-y chez ma collègue svp. Et en plus, la meuf c'était pas une fille vulgaire, loin de là. J'ai déjà le démon et je l'aime déjà pas cette meuf.

La meuf - ben vas y là-bas, moi je reste ici.

Younes - ferme ta gueule. Tu m'as saouler.

Je les calcule plus et fait mine de ne pas le connaitre. Ils arrivent à leurs tour. Soumya, reste la plus cool possible. Fait celle qui s'en contre fiche ok ? Ok.

Moi - bonjour.

La meuf - bonjour.

Quel accent. Elle vient pas d'ici elle, ça se voit. Je la regarde et lui fait un pure sourire forcer et d'hypocrisie. Qu'est ce que j'ai envie de la baffer.

La meuf - vous vous connaissez non ?

Moi - pardon ?

Je la regarde une deuxième fois. Elle me pointe Younes de son doigt. Je regarde Younes, lui il regardait le doigt de la meuf et me regarde.

Moi - non, du tout.

La meuf - c'est bizarre.

Moi - de ?

La meuf - la façon dont il vous regarde, comme s'il vous connaissait et voulait pas vous croisez. Et il m'a fait une mini scène pour pas venir à cette caisse la taleur.

Moi - lol, vous savez en voir toute un texte dans des yeux vous dit donc. Voilà, ça ferait un total de **,** euro svp.

La meuf - waw l'esquive. Voilà, je vous prie. Nan mais sérieux Younes, tu l'as connais ou pas là ?

Younes lui répond pas et lui fait une balayette. Elle tombe par terre et lui, il se casse. Le vigile vient et l'a relève. Idiot, tu pouvais la laisser à sa place oh.

La meuf - il m'a n*quer le muscle de mon genou.

Moi - un retour de **,** euro svp. Bonne journée, au revoir.

Elle me dévisage, prend la monnaie avec haine et se casse. Une petite comique cella.

À la fin de la journée de mon boulot. J'étais mais trop épuiser. Pour pas changer quoi.

En allant vers l'arrêt de bus, je sms Hasna et Imene. Hasna me parlait de la belle voiture qu'elle avait vue en allant chez le dentiste le matin. Hasna et les voitures ? Une grande histoire d'amour. Elle connait toutes les marques, les modèles, les catégories et tout ce qui va avec. Moi, j'y comprend rien aux voitures. Enfin bref, c'est Hasna quoi. Imene me racontait qu'elle voulait buter une meuf qu'elle connait pas parce qu'elle l'a regarder de travers... Imene et les embrouilles, c'est également une grand histoire d'amour.

J'étais assise là depuis déjà dix minutes. Qu'est-ce que ça me saoule les bus qui tardent.

... - tu rentre ou quoi ?

Je relève ma tête et le regarde. Ahmed.

Moi - qui voilà ! Mdr.

Ahmed - ton frère.

Moi - ta soeur.

Ahmed - ouais je sais que tu l'a keaffe. Pas besoin que tu me le dise.

Moi - mdr, casse-toi alors.

Ahmed - tu montes ou pas là ?

Moi - je vais attendre le bus tranquille.

Ahmed - je rentre à la cité, je rentre à la cité.

Moi - je demande à Foued. Attend.

Ahmed - t'as quel âge pour encore demander à tes frères ?

Moi - eh vas y toi, parle même pas stp. Comment tu la maltraite Hasna hein. No comment.

Il me répond pas et prend son phone. Moi, je le calcule pas et appelle Foued. Je tombe directement sur occupé. Je regarde Ahmed pour lui dire, je vois il parle au phone donc je le dérange pas trop. J'attends qu'il termine pour lui dire.

Ahmed - tiens, pour toi.

Il me tend son phone, je le prend et regarde c'est qui : Foued A***.

《 Moi - allô ?

Foued - tu rentre avec Ahmed. Je termine plus tard moi et le bus, je sais pas il vient quand. Rentre avec Ahmed. Tu rentres directement, y a pas d'aller manger ou quoi.

Moi - ok.

Foued - azy, ciao. 》

Il me raccroche dessus, je remets le phone à Ahmed et monte.

Ahmed - qu'est-ce que tu veux là ? Je croyais t'allais prendre le bus.

Moi - t'es nul en blague sérieux.

Ahmed - mdr. Ça à été le taff ?

Moi- tranquille et toi, tu fais quoi là ? Je suis sûre tu t'es dit je vais aller voir Soumya la plus belle, ça date que je l'ai pas vu et par sms c'est pas la même. Avoue tranquille.

Ahmed - je pourrai mais nan. J'étais au taff.

Moi - pardon ? Toi, toi là, travailler ?

Ahmed - le lui là, il t'enm*rde.

Moi - tu travailles dans quoi ?

Ahmed - consturction.

Moi - halla. Tu pourrais me construire une maison de luxe plus tard et gratuitement.

Ahmed - mskina cella.

Moi - je te boude c'est bon.

Ahmed - fait-toi un plaisir. Mdr.

Je lui réponds pas. Sur le reste du chemin, il parlait, parlait, parlait mais je lui répondais jamais. À un moment, il s'est mis à me parler de Younes.

Ahmed - tu vois Younes **** ?

Moi - ...

Ahmed - je l'aime bien tranquille mais c'est un fils de p*te.

Moi - ... (j'allais demander pourquoi mais je me suis rappeler que je le boudais toujours mdr. La gamine que je suis.)

Ahmed - il a tendance à se mettre dans la misère solo après il remet la faute sur les autres. Trop con. Soit t'assume, soit tu fermes ta gueule. (Rappelez vous bien de ça, vous allez mieux comprendre plus tard pourquoi il a dit ça...).

Moi - ...

Ahmed - hey, je te parles.

Moi - ...

Ahmed - mdr, p*tain.

Il m'a plus reparler mdr. Le reste du chemin, c'était silence totale.

Moi - c'est bon, je te fais plus la gueule. Tu peux parler. J'aime pas le silence.

Ahmed - ...

Moi - je te parles là.

Ahmed - ...

Moi - wah ! Le retournenement de situation...

Ahmed - ...

Moi - eh vas y c'est bon là, ta gueule. Je veux plus t'entendre.

Ahmed - ptddr. Je lui ai même pas parler à la meuf. Vas y ta gueule maintenant.

Moi - eh vas y toi là, c'est moi qui ta dit de te taire en premier donc c'est toi qui te tait en premier.

Bref, on a continuer a se chamailler jusqu'à la cité. Une fois arrivé, il se gare derrière mon bâtiment, où j'avais surpris Younes et Yassine en train de parler par le balcon.

Ahmed - ciao.

Moi - impoli de chez impoli quoi.

Ahmed - mdrr, descend là. Pourquoi tu squatte ?

Je lui réponds pas et descends. Il descend à son tour, verrouille sa voiture et vient vers moi.

Ahmed - demain tu taffe ?

Moi - oui et toi ?

Ahmed - ben ouais. Azy, dit merci Ahmed d'avoir eu pitié de moi et de m'avoir déposer.

Moi - y a pas de quoi Ahmed. Ciaoo.

Je vais en courant vers chez moi, monte et entre. Je reçois un message d'Ahmed où il me traitait de connasse. Il est mignon lui et ses compliments. Lol.

Bref, je me suis endormie directement. Je fais que de dormir là, c'est pas possible. Je me fais reveiller par Asmaâ :

Moi - quoi p*tain ?

Asmaâ - ton phone rien qu'il sonne depuis taleur.

Moi - c'est qui ?

Asmaâ - je sais pas, 23 à la fin.

Vous connaissez la mélodie maintenant hein mdr : qui dit 23 à la fin ? Dit Younes.

Moi - p*tain. Il veut quoi lui. Y a des messages ?

Asmaâ - ouais, "réponds là" , " tu te fous de ma gueule ou quoi ? Réponds " et pleins d'autres de ce genre.

Je me lève, m'assoie sur mon lit et dans mon cerveau ça à fait " tiilt " ! Eh ! Mais d'où elle chipote dans mon phone elle ?

Moi *en lui arrachant mon phone de ses mains* - eh vas y toi, sans gêne tranquille. En plus, tu me fais réveiller pour ça, casse-toi.

Asmaâ - vieille constipée. Pfff.

Puis elle sort de la chambre. Une petite comique cella. Au moment où je voulais me rendormir, mon phone sonne.

Nouvel appel : +336****23 》

《 Moi - allô ?

Younes - ouais, c'est moi.

Moi - je sais, qu'est ce qu'il y a ? Je dors là.

Younes - calme. On peut se voir là ? Deux minutes. Faut qu'on parle.

Moi - pourquoi faire ? Ta copine t'as larguer ?

Younes *en soupirant* - c'est pas ma meuf, c'est ma cousine d'Avignon. Je veux juste te parler.

Moi - ben parle.

Younes - nan, je veux face to face.

Moi - ça change quoi ?

Younes - pleins de choses. On se voit là maintenant, juste deux minutes.

Moi - tu rigole là ?

Younes - quoi ?

Moi - t'as vu l'heure ? Il est minuit passer cousin.

Younes - sur ton toit, juste deux minutes.

Moi - même pas en rêve Younes.

Younes - viens deux minutes wesh, pourquoi tu fais la désirée là ?

C'est bon, il m'a saouler lui. Il prend la confiance et commence à me traiter comme ses petites copines d'un soir.

Moi - déjà, tes crises d'adolescent, les fait pas avec moi ok ? Vas y toi, je viens pas c'est que je viens pas. T'as trop cru que mes parents c'était des sourds toi. En plus de ça, tu prends la confiance toi. Avant que je t'avoue ses p*tain de trucs que j'ai à ton égard, c'était à peine tu me parlais. Et là, tu prends la confiance zahma tu me demande de venir, je suis obliger de venir. Tu commence à parler mal et augmenter le ton. Vas y toi, tu m'as saouler. Supprime ce numéro stp.

Younes - ah ouais. Ça se rebelle.

Moi - il le faut pour se faire respecter comme il se doit. T'as cru me prendre par les sentiments, Soumya c'est pas tes copines que t'appelle et deux minutes après, elles sont devant toi. Maintenant, supprime ce numéro pour le bonheur de tout le monde.

Younes - mdr. T'es sûre de toi là ?

Moi - assez sûre.

Younes - c'est toi qui reste perdante. Pas moi.

Moi - lol. J'aime pas me prendre de haut mais je répète seulement :《 je perds rien, à ce que je sache je mérite mieux que toi non ? Tu fous rien de tes journées, tu vas me ramener quoi dans ma vie ? À part des soucis bien sûre 》. Tu reconnais tes paroles ou pas ?

Il me répond pas et me raccroche dessus. 》

Qu'est-ce que t'as fait Soumya ? Oh p*tain. Pourquoi tu parles sans réfléchir ?.

Faut pas que j'ai le temps des regrets, faut pas. Y a plus moyen de faire marche arrière, c'est pas un film là, là c'est la vie. Faut pas que mes larmes coulent pour lui et surtout pour rien... J'inspire un gros coup et respire doucement. Ça va aller.

... - ça va ?

Je regarde vers la porte, je vois personne. Je me redresse un peu et regarde dans toute ma chambre et vois Youssef assis sur la chaise de bureau... Dites moi pas qu'il était pas là avant que je raccroche svp. Svp. Svp.

Moi - ben oui, pourquoi ça irai pas ?

Youssef - je sais pas, ton appel bizarre là.

Moi - ah mais non, on répétait juste une scène de théâtre pour le lycée juste.

Oh purée ! La conne que je suis...

Youssef - qu'est-ce que tu me bave stp ? T'as finis le lycée.

Moi - ah.. Je me suis trompée, je voulais dire a...

Youssef - Younes va rien te ramener à ta vie. Peut être dans le futur, s'il change. Mais là, il est bon à finir comme j'avais finis à dix-huit.

Moi - je... C'était pas un gars... Youn... Je... Y a pas de r...

Youssef - me répond pas. Te fatigue pas à parler pour rien en cherchant des mensonges. T'as dix huit maintenant, t'es une femme comme on dit. Ça sert à rien de te tabasser. Les coups règlent certaines choses mais pas d'autres. Dans ce cas, ça règle rien. Zappe-le, il est pas fait pour toi. Tu lui a remis ses idées en place, c'est un bon début. Il sait maintenant à quel genre de femme il a affaire mais je vais aller quand même lui parler. Zappe-le sah, pour ton bien et ton futur w'Allah. Azy, je te laisse.

Il se lève et à la porte d'entrée, il se retourne et me dit :

Youssef - dit toi que j'étais au courant que tu le keaffais depuis deux ans maintenant.

Je le regarde et lui fait des gros yeux. Deux ans ? C'est qui qui lui a dit là ? À part Imene et Hasna, personne ne savait quoi que ce soit avant que je le dise à Younes. C'est quoi ce bordel encore.

Youssef - méfiance avant confiance Soumya et ça tu le sais.

Il sors et ferme la porte derrière lui. Manquait plus que Youssef quoi. En plus, deux ans oh ! C'est qui qui pourrait lui dire à part Imene et Hasna ? Personne oh.

Je finis par me rendormir avec tout sortes de questions. Le lendemain, après le taff, je suis rentrer en bus. Arrivée à la cité, je suis partie chez Imene, où Hasna y était déjà. On m'ouvre en bas, je monte et toque à la porte de l'appartement. C'est Ilyes, le grand frère d'Imene, qui m'ouvre.

Moi - Salem Alaykum. Imene est là stp ?

Ilyes - salem, ouais azy rentre. Elle est dans sa chambre avec Hasna. T'as eu ton bac toi ?

Moi - ben oui, pourquoi ?

Ilyes - je sais pas, pourquoi tu taff au lidl alors ?

Moi - faut bien aider le daron. C'était comment le bled ?

Ilyes - c'était des VRAIS vacances. J'avais pas Imene ni Anis (le petit frère d'Imene) à mes pieds. Le paradis.

Moi - euh... Je vais y aller c'est mieux. Mdr.

Ilyes - mddr, dégage. Bande de gamines.

Je lui fais une grimace et va dans la chambre d'Imene. Je toque et entre.

Moi - j'aurai pas aimer ce qu'il a dit ton frère sur toi. Mddr.

Imene - il a dit quoi ?

Moi - il a dit que c'était le paradis sans toi à ses pieds. Mddr.

Imene - c'est marrent.

Hasna - mddr. C'est trop marrent perso.

Bref, on a finit par parler de tout et rien. Je leurs ai raconter avec Ahmed, Younes et surtout Youssef !

Imene - trop chelou ça. En tout cas, c'est pas moi. Y a deux ans, j'étais trop timide moi mdr.

Hasna - pas moi non plus. Je l'ai jamais aimer Youssef.

Moi - je sais que c'est pas vous. Mais je veux juste savoir la personne qui la dit à Youssef comment elle a sue ?

Un silence. On commençait à réfléchir et tsa. Quand on trouve aucun suspect.

Imene - j'ai envie de défoncer la personne là.

Hasna - moi, lui rouler dessus avec une X6. Parfait.

Moi - stop. Hasna pour l'amour de tes voitures, commence pas à déballer tout les caractéristiques de la voiture.

Hasna - c'est bon, mddr.

Toc ! Toc ! Toc !

Imene - ouais ?

Anis - elle est où maman ?

Imene - copine en haut ou en bas, je sais pas.

Anis - ok, merci.

Et il sort. Il est juste trop mignon Anis mdr [Imene toi aussi t'inquiète]. On a parler d'autre chose, Imene nous raconte que Yassine lui a dit qu'il va bientôt tomber mais elle, elle s'en foutait parce qu'elle y croyait pas. Elle se demandait " comment on peut sentir qu'on va tomber ? Je sais pas, c'est chelou ".

Breef, les jours qui ont suivi, je faisais toujours taff-maison , maison-taff.

Un jour, mi-août exactement. En sortant du travail, je croise Louisa dans le bus. Ça date que je l'avais pas croiser elle. Elle m'évitait grave mais je calculais pas, j'en avais un peu rien à cirer quoi.

Louisa - ça va ? Ça se passe le travail ?

Moi - hamduliLlah et toi ?

Louisa - hamduliLlah. Tu... euh... Tu... Non, rien en faite.

Je cherche pas plus loin.

Moi - ok. Tu revenais du centre commercial ?

Louisa - non, de chez ma tante de *****.

Moi - ah. Halla.

Louisa - ouais. Je vais descendre au prochain moi.

Moi - tu rentres pas à la cité ?

Louisa - si si, mais je vais marcher. J'ai besoin de réfléchir.

Moi - ok. Kheir insh'Allah [que du bon si Dieu le veut].

Louisa - merci.

On était devant la porte du bus, et elle descend et moi je reste devant puis ce que je descend au prochain.

Louisa - Younes va se fiancé. Désolé.

Je la regarde. Les portes du bus se ferment. Je la suit du regard à travers la vitre jusqu'à plus la voir. Il va se fiancé elle m'a dit... L'information venait tout juste d'arriver à mon cerveau. IL VA SE FIANCÉ OH ! YOUNES SE FIANCER !

Je descend à mon tour du bus et m'assoie sur le banc de l'arrêt de bus. Mes jambres je les sentais plus. J'y crois pas. Il va se fiancé. Il a fait fort là pour mon coeur quand même...

J'espérais que Louisa me disait ça juste pour que je puisse l'oublier. Donc j'appelle Younes directement.

Ça sonne, ça sonne, ça répond.

《 Younes - allô ?

Moi - c'est... C'est Soumya...

Younes - je sais. Y a quoi ?

Moi - tu vas te fiancer pour de vrai ?

Younes - ouais a...

Ça y est, mes larmes tombent seules. Mon coeur, je l'entends plus je crois... Il a fait très très très fort sur ce coup p*tain...

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•→ À votre avis, est-ce vraiment vrai ? Est-ce qu'il y a une histoire derrière ça ? Tout comentaire est bon à prendre . Bisoux les Soumyettes . ←•

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◆ De #Soumya à vous. ◆

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