_ Partie 48 _

6.6K 279 61
                                    

48. « les gens te surveille de près quand t'es mieux qu'eux pour qu'au moindre faille, ils en font un roman auprès du monde. »

-. Je m'excuse de la durée d'absence et des fautes d'orthographe de ce chapitre mais avec l'appareil que j'ai utiliser c'était galère. -

*-_ Toujours dans la peau de FOUED. _-*

Je la regarde, m'approche d'elle et la prend dans mes bras. Pour ma sœur, je tue sans hésiter.

Sofiane – c'est pour ça que tu t'es battu ?

Je me détache de Soumya et me retourne vers lui.

Moi – ouais.

Sofiane – tu m'aurais dit en bas, je lui aurai fait pire.

Soumya – t'as pas à t'en mêler.

Sofiane lui répond pas et soupire.

Sofiane – tu le kiff Marwan ?

Bonne question. Je me retourne vers elle et la fixe. Elle rit nerveusement et s'arrête cash de rire.

Soumya – non.

Sofiane – Younes ?

Soumya – quoi Younes ?

Sofiane – t'en fais quoi ?

Soumya – quoi j'en fais quoi ?

Sofiane – il revient samedi.

Soumya - oui et alors ? Ok, tu veux parler de ce sujet toi aussi. On va parler pour que les choses sont clairs. Ok, c'est ton pote. Je m'excuse d'être tombée sur lui. Si j'aurai pu, j'aurai changé plusieurs choses. La première, ça aurait été de la railler de mon passage. La deuxième, d'effacer mes sentiments à son égard. La troisième, de ne jamais lui avoir envoyer un message pour lui avouer mes sentiments mais se noyer dans des sentiments non-réciproque pendant quatre ans, ça a pas été facile donc j'ai dû lui dire. Je pensais qu'en lui disant ça aurait été plus facile pour prendre de l'avant et viser plus haut comme me le disait Foued. Mais rien ne s'est passer comme prévu dans cette misérable vie. Il s'avère qu'il y avait quelque chose à mon égard de son côté. *soupire* donc tu vois quand tu me demande de quoi en faire de lui, je sais pas étant donné que tout ça n'était pas prévu. Je ne m'attendais pas à une demande en mariage de sa part après lui avoir avouer mes sentiments. Loin de là, j'espérai qu'il fera tout pour que je le haïsse mais non, nada, rien, walo. Et avec le retour de Youssef puis son départ à jamais, je...

Elle se retient de pleurer et rigole nerveusement. Ça sent pas bon ça. Ça sent la crise.

Moi – Soumya, c'est bon...

Elle me répond pas, relève son regard et fixe Sofiane.

Soumya – après le départ de Youssef, les choses dans ma tête se sont enchainer. Je sais même pas pourquoi je suis encore là, pourquoi je reste encore debout, pourquoi j'essaye de réanimer mon cœur, pourquoi je prends la peine de me lever tous les matins, pourquoi je me refuge dans le travail au point de faire des heures supplémentaires alors que j'ai pas besoin de cette argent, je veux juste récupérer mon innocence, p*tain.

Elle pleurait en nous regardant. On entend un reniflement derrière nous, je me retourne et vois Asmaâ et ma mère devant la porte. Yemma la fixe le regard vide et le visage marqué par la tristesse qu'explose sa fille. Asmaâ pleurait en silence. Ô Yemma, si seulement tu savais que ton regard vide me tue et la regarder sans réagir me sert le cœur.

Je me retourne vers Soumya, m'approche d'elle doucement pour la prendre dans mes bras mais trop tard...

Elle manque de respiration, elle se met debout et se baisse en toussant fort. Je m'approche encore d'elle, pose ma main sur son épaule pour la relever un peu. Sofiane ouvre la fenêtre comme je lui ai demandé.

« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant