×- Partie 11 -×

8.1K 383 28
                                    

11.《 Au début elle te plaira, à la longue, un peu moins, hier quand j'pense que tu l'admirais ; c'est elle qui te buttera demain. [..] Remplace le mot "Elle" par "La rue", et tu me comprendras d'un coup. 》


Youssef - pourquoi elle a pas fait la Fac ?

Il me parle de fac lui là ? J'ai relevé ma tête au ralentie et je l'ai fixé. La prison l'a bouffé. Limite si on ne voit pas ses os à travers ses joues...

Moi *en le fixant* - t'as cru que c'était ton ex-avocat qui allait payer peut-être ?

Je dépose ma fourchette et me casse à la cuisine. Je me lave les mains, bois un verre d'eau et bouge dans ma chambre.

D'un coup, la porte de ma chambre s'ouvre et fait place à Youssef. Il referme la porte derrière lui, viens vers moi et me prend par le bras.

Youssef - c'est quoi ton souci à toi là ?

Moi - eh vas y, touche moi pas. Tire tes mains là.

Il lâche mon bras et me fixe.

Youssef - c'est quoi ton souci là ?

Moi - y'en à pas. Quand tu sors, ferme la porte derrière toi. Merci.

Youssef - t'as grandie toi à ce que je vois.

Moi - je grandie, tu vieilles.

Je lui répondais comme si j'avais pas peur de lui mais dans le fond, je stressais de ouf. Imaginez la prison l'a rendu psychopathe ?..

Youssef - ouais, ben ouais. Il est où le respect que je t'ai enseigner ?

Moi - enseigner ? T'as fais partie de ma vie toi ?

Youssef - REND PAS FOU P*TAIN ! C'EST QUOI CE CARACTÉRE DE M*RDE ?

Moi - gueules pas sur moi là.

Il me répond pas et sors. Je m'allonge sur mon lit et remercie mon Dieu de m'avoir protéger des mains de Youssef.

Quelqu'un re-ouvre la porte de la chambre, je regarde c'est qui : encore Youssef. Il avait un paquet de papiers dans ses mains, il vient vers ma commode et dépose les papiers. Enfin, c'était plutôt des enveloppes...

Youssef - si t'arrives à mettre ta fierté de côté un moment, prend le temps de lire ça. Ça t'appartient.

Il se retourne et se dirige vers la porte. Avant de sortir, il me dit :

Youssef - c'est bien d'avoir de la fierté, mais faut jamais en avoir avec la famille.

Moi - c'est toi qui parles là ?

Il me répond pas et sort en claquant la porte fort. Je fixais les lettres de coin de l'oeil. Ça m'appartient ? Je les ai jamais vu au par avant.

Je me redresse, je prend une des lettres et la regarde. Des enveloppes en mon nom et mon adresse de domicile. C'est quoi ça encore ?

Asmaâ - il t'a dit Youssef, classe les par dates qui se trouvent sur la face avant en haut à droite. Du plus anciens au plus récent.

Je relève ma tête et la dévisage.

Asmaâ - je te laisse, je vais regarder la télévision.

Elle sort en fermant la porte derrière elle. Je prends toute les lettres, va m'asseoir sur mon bureau et commence à classer les lettres, y en avais exactement 14 lettres. Les dates avaient toute six mois de décalage.

Je prend la première et l'ouvre :

Salem.
Je sais que je vais jamais te l'envoyer mais j'écris quand même. Je te les donnerai à la sortie, si je clamse pas, qui sait ? Hier, je me suis fais juger, j'en ai pris pour sept ans. Sept ans dans ce trou à rat. La m*rde. Aujourd'hui, je me suis lever et j'ai penser à toi et me voilà devant ce papier. Si je t'envoie ça maintenant, tu vas piger keudal, t'es encore petite pour moi. Dix huit ans et en taule. Vie de chien hein. Mais d'après ses fils de p*tes qui m'ont servi de potos, faut assumer comme un bonhomme. Mon co-cellulaire m'a dit " les gens parlent de la rue , moi j'y ai vécu et j'ai tout perdu . " p*tain de parole véridique. J'ai tenter de jouer avec la rue et j'ai tout perdu. Je parles solo comme un con, mais j'écris ce qu'il se passe dans ma tête. Chaque penser et chaque parole, je l'écris sur ce papier. Je suis là depuis pas longtemps et je pète déjà les plombs, je me calme en pensant à vous. La prison c'est la m*rde. Les égouts c'est dix fois mieux je suis sûre. Société de m*rde, où quand t'as une gueule d'étranger, t'en prend plus cher qu'un français de pure souche. Pour l'étranger, on dira qu'il a été mal éduquer. Et pour le français de pure souche, on dira qu'il s'est fait influencer par un étranger. Chienne de société hein. T'as onze ans, t'as rien compris quand je me suis fait embarquer. Et le pire, j'en ai pour sept ans. Je pète déjà les plombs quand on me dira que ta soeur à dériver ou que ta soeur a un gars. T'imagines la dinguerie ? P*tain. Ça rend ouf de pas savoir s'occuper de vous. Bref, salem.

J'avale ma salive difficilement et ouvre la deuxième lettre :

Salem,
Six mois qui ont couler. Six p*tain de mois où je me retiens et garde espoirs. Je sais même pas pourquoi je garde encore espoir. Yemma c'est ramener aux parloirs. Elle a pleurer. Je l'ai fait pleurer. Une vermine qui fait pleurer une reine. T'as déjà vue ça dans un dessin animés tah Walt Disney ? Je m'en suis voulu à mort sa race. Je me demande ce que t'en pense dans ta tête à toi. Petite mais intelligente. Yemma m'a dit qu'au début tu demandais souvent après moi, quand est-ce que je rentre pour te ramener au lidl et te gâter de bonbons. Tu faisais la gueule à baba quand il voulait pas m'appeler et me demander de rentrer. Ça me faisait plaisir que tu demandais après moi, même si c'était juste pour tes bonbons.Yemma a rajouter qu'au bout de trois mois, t'as lâcher l'affaire et t'as plus jamais sortie mon nom de ta bouche... Ça m'a n*quer le morale en deux secondes. Si tu m'oublie maintenant, qu'est ce qu'il en devait dans six ans et demi ? P*tain. Bref, salem. Fait beleck.

J'ai refermer la lettre, la remet dans l'enveloppe et explose en sanglots. Pourquoi il me donne ses p*tain de lettres lui aussi ? J'ai essayer d'étouffer ses moments qui me rendait triste et lui, il les resort en une lettre.

J'ai pleurer un bon coup w'Allah. Ça me faisait du bien. Une fois que mes larmes étaient en rupture de stock, j'essuie les derniers larmes qui coulaient au ralenti, je me suis lever, j'ai pris les lettres et sors de la chambre. Je vais vers la chambre de Foued et toque.

Youssef - ouais ?

Je rentre en baissant la tête. Je relève ma tête, ils avaient installer un nouveau lit et on changer l'emplacement de certains meubles. Youssef était assis sur son lit en train de jouer avec un briquet. Il me fixait marcher. Je m'approche du bureau et dépose les lettres sur la table et dit :

Moi - j'ai lu les deux premières lettres. Les lettres m'appartiennent pas.

J'allais pour sortir quand il me tire par mon bras et me prend dans ses bras. J'ai re-exploser en sanglots dans ses bras. Il me caressait les cheveux et chuchotait des " chuut ".

Foued - ah fou, tahu ... Je reviens.

Youssef - tranquille.

Il me prend le visage entre ses mains de maçon, me fait un bisou sur le front et s'est mis à me fixer en essuyant ses larmes.

Youssef - tu... Tu... Tu m'as manquer.

Moi - pardon.

Youssef - t'as raison de m'en vouloir. Desolé pour tout w'Allah.

Moi - je t'en voulais pas, j'avais peur juste de m'habituer à ta présence pour au final, tu y retourne là-bas.

Youssef - j'y retournerai pas. J'ai perdu trop de temps là-bas.

J'acquis de la tête et me blottie dans ses bras. Il m'avait tellement manquer .

Youssef - je vais au barbecue, tu viens ?

Moi - je peux ramener Hasna et Imene ?

Youssef - wah ! Elles ont pas déménager ? Tu t'es pas disputer avec une d'elles ?

Moi - ben non, pourquoi tu dis ça ?

Youssef - je sais pas, quand je suis sortie je me suis dit " Soumya, Hasna et Imene, elles seront plus toujours fourré ensemble ". Mais nan, ça à tenue. C'est bien.

Moi - personne peut se détacher de moi, je suis trop une meuf keaffante.

Youssef - ptdddr, va va appeler tes copines et dit-leurs qu'elles descendent en bas de leurs blocs, on passe les récupérer.

Moi - ça marche !

Youssef - dix minutes, pas plus. Je rigole pas.

Je lui réponds pas et sors toute heureuse de sa chambre. J'appelle Imene :

« Imene - allô ?

Moi - on va barbecue ?

Imene - hein ?

Moi - tu viens ou pas ?

Imene - bien sûr ! Il est quelle heure déjà ? Tu m'as réveillé.

Moi - il est bientôt 22 h 00. Tu viens ou pas ?

Imene - je demande à mon frère, attend.

Moi - il est revenu du bled ?

Imene - ouais, y a une heure.

Moi - saha. Et vite, on a dix minutes devant nous.

Imene - attend. Eh, Ilyes ? Je peux aller avec Soumya au barbecue ?

Ilyes - ... *j'entendais pas ce qu'il disait*

Imene - tu vas pas dormir là ?

Ilyes - ... *j'entendais toujours rien*.

Imene - ça marche. Allô ?

Moi - alors ?

Imene - j'arrive avec Ilyes, on se rejoint là-bas.

Moi - ça marche. À toute. 》

Je raccroche et appelle Hasna.

《 Hasna - Housni au mic ! Ouais ?

Moi - on va barbecue ?

Hasna - je suis dans les escaliers là, j'y vais avec Ahmed. Tu viens toi ?

Moi - ben on se rejoint là-bas, oui j'arrive avec Youssef.

Hasna - vous vous parlez ?

Moi - oui, tranquille. À toute.

Hasna - azy, ciao. 》

On raccroche, je vais dans la chambre de Foued et Youssef. Je toque.

Youssef - ouais, entre.

J'entre et lui dit :

Moi - elles viennent avec leurs frères.

Youssef - Younes il vient ?

Je le regarde, avale ma salive difficilement et lui réponds :

Moi - Younes ? Younes qui ?

Youssef - Younes wesh, Younes *****.

Moi - ben je sais pas, je lui parle pas moi.

Il me répond pas et me fixe pendant six secondes.

Moi - quoi ?

Youssef - sa soeur, c'est ta pote nan ?

Moi - ouais, vite fait. Pourquoi ?

Youssef - je croyais qu'elle t'avait dit s'il allait venir ou non.

Moi - ah je sais pas, on se parle pas trop. Salem, ça va juste.

Youssef - mmh.

Moi - quoi ?

Youssef - rien.

Je réponds pas, je suis sûre qu'il est au courant de quelque chose. MAIS QUOI ? Ça m'énerve de ne pas savoir là !.

Youssef - on y va ou quoi ?

Moi - euh... Oui oui.

Youssef - avance.

On sort de sa chambre, on dit au revoir aux parents. Puis on sors avec Asmaâ. Je croyais qu'on allait aller à pieds, mais non. Je vois Youssef monter dans une voiture côté passager.

Youssef - montez derrière.

On monte derrière. Le conducteur, je le connais ni d'Adan ni d'Eve. Et encore heureuse, vous imaginez que ça soit Souleyman ? Non, imaginez pas, puis que c'est pas lui là mdr.

Youssef et le gars se font quatres bises et se prennent dans leurs bras. Retrouvailles quoi.

Le gars - enfoiré de ta race.

Youssef - eh vas y, y a une petite derrière.

Le gars - ah ouais.

Sur le chemin, ils se donnaient des nouvelles et tsa. On est arriver à destination en moins de dix minutes. Et vous savez le barbecue c'est où ? Dans le parc où j'avais avouer mes sentiments à Younes... Manquait plus que ici quoi.

Le gars se gare, on descend et on rentre dans le parc. On va vers le terrain, c'est à l'intérieur du terrain qu'à lieu le barbecue parce que le terrain est lumineux par les lampadaires de chaque coin du terrain contrairement au reste du parc où les lampadaires se situe à trois km de l'un de l'autre.

Y a pleins de gars qui arrivent vers Youssef et le prennent dans leurs bras et tsa. Moi et Asmaâ, on s'éclipse et va s'asseoir sur le banc près du terrain, où j'étais assise la première fois que j'ai envoyer un message à Younes et lui ai demander de venir près du terrain. P*tain de moment de regrets.

Hasna - on te cherchait oh !

Hasna et Imene arrivent, on se claque la bise et elles s'installent.

Imene - on est censé manger ou les regarder manger.

Pour ma part, j'explose de rire. Toujours manger cela.

Imene - quoi ?

Moi - t'es folle, mdrr.

Hasna - venez on joue un jeu ? Svp ! Mdrr.

Les jeux de Hasna, faut toujours s'en méfier.

Imene - dit pour voir.

Hasna - vient on rejoue la scène avec Younes ? Svp ! On rigole un peu. Mdrrr.

Imene - halla ! Oui, stp stp en attendant la bouffe.

Moi - eh vas y, cassez-vous ouais.

Hasna - juste pour rigoler oh.

Moi - juste rigoler. Pas exagération. Je te connais toi.

Hasna - mdrr, oui pas d'exagération.

Moi - vas y, c'est qui qui fait Younes ?

Hasna - moi et Imene, zahma on et coller. Deux en un. Comme il est skyzo, ça le reflète bien.

Moi - ptdrrr, vas y alors. Vous vous levez et vous allez vers là-bas et vous venez vers moi puis vous marchez vers le terrain mais vous vous arretez à cinq mètres du terrain et vous faites genre vous chipotez votre phone puis je vais arriver et vous vous retournerez ensemble. Ok ?

Hasna - ptdrrrrrr.

Moi - pourquoi tu rigole toi ?

Hasna - laisse moi profiter comme ça je suis préparer.

Imene - allez vite là ! Mdrr.

Hasna - ouf ! Voilà. Vas y. Vient.

Elles se donnent le bras et avance vers l'entrée du parc. Elles font demi-tour et viennent vers moi. Je me retenais de rigoler.

Hasna *avec une fois de gars* - salem. Bien ?

Moi - euh. HamduliLlah et toi ?

Hasna - tranquille.

Elle me souriait en se retenant de rire et elles partent vers le terrain. Elles me donnaient dos, donc je savais pas voir si elles fouillait leurs phone ou pas. Mais Imene a retourner sa tête et m'a fait signe de venir. Je me lève en souriant et fait genre de fouiller mon phone aussi. Puis je relève ma tête et les fixe. J'arrive derrière elles et leurs dit :

Moi - retournez vous oh.

Elles se retournent, Hasna elle faisait une tête chelou en essayant de pas rire.

Hasna - c'est toi qui m'a sms ?

Moi - ouais.

Hasna - tu voulais me parler ?

Imene - ptdddddddrrr je démissionne !

Je la regarde et rigole.

Hasna - wesh, dit ce que tu voulais me dire ? Fait pas gaffe à l'autre moi.

Moi - mddddrrrrrr je démissionne aussi.

Moi et Imene, on rigolait à s'en tenir le ventre. Hasna toujours a ajouter une couche. Ptdr.

Hasna - eh vas y vous là, on avait bientôt fini la scène en plus ! Vous déconnez !

Bzzz... Bzzz... Bzzz...

Nouveau message de : +336****23 》

Qui dit 23 ? Dit Younes.

《 Younes : cv ? Jdrg ? Foutz b1 dma gl [ça va ? Je dérange ? Foutez bien de ma gueule]. 》

Je relève ma tête et le cherche des yeux. Il était en face de moi, assis dans le coin du terrain. Il me fixait en fronçant les sourcils. Qu'il aille se faire voir lui. Au moment ou j'en rigole de mes regrets, il vient casser le délire. Je lui souris et lui réponds :

《 Moi : tranquille. Non du tout, ben vient faire ton rôle ça serait plus chouette. Non ? émoticône smile

Moi - venez on retourne vers le banc.

Hasna - eh venez on joue maintenant, Louisa et Sofian svp ? Mdrrr.

Imene - vient.

Moi - mdr cassez-vous, en plus c'est dit par sms eux.

On s'assoie sur le banc.

Moi - en plus tema ce qu'il me dit Younes.

Je donne le phone à Hasna et elle le lit à voix haute pour Imene et Asmaâ.

Hasna - tiens dans tes dents. Ça fait mal ton message mdr.

Imene - il veut quoi lui ? On s'amuse et il vient faire le fou par sms. S*ce mes orteils ouais.

Moi - dégueulasse.

Imene - comme Younes.

Hasna - vas y on s'en fout de lui maintenant, venez on joue à Louisa et Sofian svp !

Imene - vas y, je fais Louisa. On se parle à voix haute comme si on se parlait au phone et par sms.

Hasna - vas y.

Asmaâ - vous êtes folles ma parole ! Mdrrr.

Imene - allô ?

Hasna - ouais ? C'est qui là ?

Imene - c'est Louisa, la soeur de Younes.

Hasna - ouais y a quoi ?

Imene - je t'aime...

Hasna - raccrochage au nez. Sms maintenant : t'as intérêt à ma zapper avant que je te bute et te balance à Younes.

Imene - mais Sofian, je t'aime. Snif, snif, snif.

Hasna - je vais te brûler vif moi je vais t'apprendre à conjuguer moi.

Imene - c'est de ta faute aussi, snif, snif.

Moi - waaah l'exagération !

Hasna - eh vas y n*que ta race Louisa. Supprime mon numéro. Ciao.

Imene - harcèlement de la part de Louisa mais aucune réponses de Sofian. Et ils vécurent heureux mais pas ensemble. The End.

Asmaâ - ptdrrr.

Moi - vous avez exagérer sérieux. Mdr.

Hasna - c'est elle, pas moi. Mdrr. Tchek Imene ! Futures comédiennes !

Imene - tchek ! T'inquiète !

Moi - j'ai un jeu moi aussi.

Imene - je suis partante, dit ?

Moi - t'es sûre ?

Imene - ben oui, pourquoi ?

Moi - nan, je vais le faire avec Hasna c'est mieux. Regarde juste.

Imene - faire quoi ?

Moi - Hasna, vient on fait Imene et Yassine ? Mdrrrr.

Imene - NAN ! Mdr, je rigole pas.

Hasna - bonne idée ça ! Vas y ! Je commence !

Imene - Blablablablabla !

Hasna - arrête là !

Imene - je m'en fous, je vous boude.

Asmaâ - y a Youssef.

Youssef - tenez. Bien Hasna ? Imene ?

Imene - oh merci ! Ben oui, au top ! Et toi ?

Youssef - tranquille.

Imene prend un sandwich, Hasna aussi, Asmaâ aussi et il m'en tend un.

Moi - je veux pas, prend le sah.

Youssef - prends wesh, pourquoi t'as honte là ?

Moi - j'ai pas envie c'est tout w'Allah. J'ai pas faim.

Youssef - t'as même pas manger là taleur wesh, prends.

Imene me donne un coup de coude. J'avais compris. J'ai pris le sandwich et l'ai remercier. Il est retourner vers ses potes.

Moi - tiens connasse.

Imene - attend, je finis. Garde-le dans les mains.

Moi - elle est sérieuse en plus.

Hasna - on fait moitié-moitié ouais.

Moi - je me sens trop normale à côté de vous là.

Imene - pourtant, tu le devrai pas...

Bref, on a commencer à rigoler, parler et tout ce qu'il s'en suit jusqu'à ce que Ahmed, le frère de Hasna, se ramène droit vers nous. Et m*rde.

Ahmed - salem.

Nous - alaykum salem.

Ahmed - Hasna, donne ton phone deux minutes.

Hasna - pour quoi faire ?

Ahmed - donne là.

Elle soupire et lui donne. Il fait je ne sais quoi avec, prend son phone de sa poche et fait je ne sais quoi aussi. Il remet le phone à Hasna et part.

Hasna - chelou celui là.

On a continuer à parler de tout et de rien, quand je reçois un message d'un numéro que je connais pas.

《 +33****11 : c'est Ahmed. Vient à la fontaine vers le centre du parc. Je dois te parler. Vient seule. 》

Je lis et relis le message. Je savais pas quoi faire. Y aller ? Ne pas y aller ?

Je soupire et tend le phone à Hasna.

Hasna - au final, il est pas si chelou que ça mon frère. Vas y pour voir ce qu'il veut.

Moi - t'oublie qu'il y a toute la cité là.

Hasna - emprunte les buissons. Et on te couvre.

Moi - ouais, et si je me fais choper ?

Imene - mais vas y comme ça après quand tu reviens, on rejoue la scène ! Stp ! Mdrrr.

Moi - mdrr va chez ta mère toi.

Imene - vas y, rentre par le buisson là bas. Tu longe les grilles du parc jusqu'à ce que t'entend de l'eau.

Moi - si je me fais prendre, je tue vos races à vous deux.

Imene - eh Hasna, on parie qu'il l'a keaffe ?

Hasna - va chez ta soeur toi.

Imene - j'en ai pas. Mdr.

Je les calcule pas et prends le buisson. Mission de m*rde. Je me suis fais piquer par je ne sais pas combien de je ne sais c'est quoi. Surtout qu'il fait noir. Je longe les grilles comme Imene me l'a dit, à entendre de l'eau de la fontaine, je sors des buissons. Je suis tomber à terre à cause d'un bâton que j'ai pas vue.

Moi - n*que p*tain !

... - ptdrrrr.

Je relève ma tête et vois Ahmed mort de rire. Ça le fait marrer en plus lui.

Moi - relève moi là.

Il vient, me tend sa main et me relève. Il finit par s'arrêter de rire et me dire :

Ahmed - tu savais pas prendre un chemin normale ?

Moi - soit heureux que je suis venue hein. Tu voulais me parler de quoi ?

Ahmed - viens là.

Je le suit, on s'assoie sur un banc puis y a eu un blanc. Je viens de me rappeller d'un truc : le bisou ! Omg !

Moi - si c'est pour le bisou de la dernière fois, c'était pas fait exprès... Je s...

Ahmed - c'est oublier tranquille. Je voulais te parler d'un autre truc.

Moi - ... *j'attendais qu'il parle*

Ahmed - avant hier, tu t'es battue. Nan ?

Moi - vite fait.

Ahmed - pourquoi ?

Moi - elles m'avaient chercher.

Ahmed - c'est pas une histoire de gars ?

Moi - nan même pas.

Ahmed - t'es sûre ?

Moi - oui, je sais pourquoi je me suis battue hein.

Ahmed - c'est pas pour Younes ?

Moi - le jour où je me bats pour lui, c'est que je suis atteinte. C'était juste pour Foued.

Je lui ai raconter en vite fait la discussion. J'avais la tête baisser depuis la taleur donc je savais pas son expression du visage. Je l'entends rire.

Ahmed - t'es folle mdr mais c'est bien. Regarde moi deux minutes.

Je relève ma tête et le regarde. Il prend mon menton avec sa main, me souris et ...

☆★☆★☆

→ À votre avis, que va faire Ahmed ? Tout commentaires est bon à prendre , bisou les Soumyettes. ←

☆★☆★☆

◆ De #Soumya à vous. ◆

☆★☆★☆

© Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle.

« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant