_ Partie 46 _

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46. - Faut pas jouer avec le feu si tu veux pas te brûler. Petit, profite de la vie car très vite tout peut basculer.

- Cadeau tardive pour Jilbabeuzehnina ☺️💋

Vas-y, il m'a embrouillé le cerveau lui. J'appelle Kaoutar. Elle me répond directement.

《 Kaoutar - allô ?

Moi - ça va ? Je te dérange ?

Kaoutar - même pas, t'es folle ! Ça va et toi ?

Moi - ouais. Tu m'as pas dit que ton frère a fait de la taule et qu'on l'appelle Hakim et non Husseîn.

Kaoutar - ...

Moi - allô ?

Kaoutar - il m'a fait jurer de rien te dire.

Du grand foutage de gueule quoi.

Moi - ah parce que vous êtes trop sérieux dans votre vie ?

Kaoutar - mais attend, laisse le t'expliquer.

Moi - vas y ta gueule.

Kaoutar - pardon ?

Moi - ouais ta gueule. Quand on parle tranquille avec vous, vous comprenez pas. Autant être vulgaire dans mes propos. Bref, supprime ce p*tain de numéro et tu diras de même à ton frère. Salem.

Kaoutar - vas y t'es sur les nerfs, je te rappelle demain.

Moi - tu comprends pas. N*quez vos races à toi et ton frère. C'est plus clair là ?

Kaoutar - vas y ciao.

Elle raccroche. Bon débarras. 》

Elle m'a monter les nerfs en deux-deux. Déjà d'un côté, y a Younes qui me prend pour une conne à me faire croire son départ pour " se repentir ". Et de l'autre côté, Husseîn qui me cache je ne sais quoi.

Je marche à pieds jusqu'à l'arrêt de bus. J'attend longtemps avant qu'il arrive et je descends deux arrêts avant la cité pour marcher un peu, enfin respirer plutôt.

Je repensais à tout w'Allah, au moindre détails limite. Ça me rendait folle. Conne que je suis. Je sais pas j'ai essayer d'espérer quoi moi aussi p*tain.

Je me suis remise à penser à avant, à Youssef, à ma famille que j'ai délaissée pour le taff, à mes années lycée avec Imene et Hasna. Puis je me suis mise à pleurer comme une faible en pleins milieu d'une rue. Je pleurais en marchant la tête baisser.

... - regarde ou tu marches miss.

Sans relever ma tête, je m'excuse et le contourne pour poursuivre mon chemin mais monsieur n'était pas du même avis puis ce qu'il m'attrape par le bras et me fait retourner. Ça va pas le faire là, c'est pas le moment de me saouler p*tain.

J'allais relever mon autre bras pour lui en coller une mais je m'arrête dans mon élan et pivote ma tête à droite tout en la baissant. Je pose ma main sur mon visage et dégage mon autre bras de sa main.

... - ça va pas toi.

Moi - je... Je vais y aller.

Je pivote et allais reprendre ma route mais il me retire vers lui et me sert dans ses bras.

... - vas y, lâche toi sur mon torse.

Je me suis remise à pleurer en repensant à la dernière fois qu'il m'avait prit dans ses bras c'était quand j'étais en train de brûler les lettres de Youssef sans les avoir lu...

« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant