Partie 54

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54. - « La vie est dure pour celui qui ose la défier. »

Younes - où tu vois que j'ai l'air de plaisanter ? Ma femme ressemble à toute les p*tes qu'il y a dans cette salle et tu pensais que j'allais te dire que t'es belle ? Fallait rajouter le décolleté, tant que tu y es.

Il s'est reculer et m'a fixer. Il l'a dit d'une manière très froide à en donner des frissons dans le dos.

J'avais plus rien à dire, il m'avait finit. Je voulais juste m'évanouir sur place et oublier ses paroles. Il me tuais à petit feu.

Sans lui répondre et en baissant la tête comme une humiliée, je suis sortie de la salle. J'ai marché vers le parking et me suis laisser aller contre une voiture pour pleurer à chaudes larmes.

Pourquoi avait-il changer comme ça ?

... - princesse...

Il s'assoie à côté de moi et pose ma tête contre son torse et caresse mes cheveux.

... - chut. Il mérite pas tes larmes wAllah.

Je lui réponds pas et pleure encore un bon coup avant de finir par me calmer d'épuisement.

Moi - je le comprends plus. Foued... Je le veux plus... dans ma vie. Mais... Mais... Je ne peux... pas... Encore... une fois. Je ne peux pas.

Foued – viens.

Il me relève et me demande de le suivre. Une fois devant la voiture, il me demande de m'installer et de dormir un peu. Sans discuter, je l'écoute.

-DANS LA PEAU DE IMENE -

Je sors devant la salle et cherche Soumya quand je la vois au loin dans les bras de son grand frère. Je suis rassurée.

... - tu cherches quelqu'un ?

Moi – ah je t'avais pas vu. Non même pas, je vérifiai un truc.

Il me sourit.

Moi – tu fais quoi là ?

Souley – j'attends Panthère, il va arriver.

Puis silence pendant quelques minutes, un silence qui en disait long mais un silence apaisant à la fois.

Moi – j'ai des envies de meurtres Souleyman.

Souley – t'y peux rien face à l'amour Imene wAllah.

Moi – je sais.

Souley – par contre, face au nationalisme, tu peux f...

Moi – je suis fille unique.

Il rigole.

Souley – ça assume vraiment pas hein.

Moi – je l'aime mon frère mais des fois, je me demande s'il lui manque une case w'Allah.

On discute encore un peu et Panthère arrive. Il nous salue et se pose.

Panthère – ma fan préférée, t'es belle comme ça. Ca te change de ta vraie tête bizarre.

Je rigole à sa blague et lui tend un doigt d'honneur. Au loin, je vois Foued relever Soumya, j'allais aller vers eux pour l'aider quand une main me tient le bras.

Souley – elle est entre de bonnes mains.

Panthère – de quoi vous parlez ?

Je fais un pas en arrière et acquis de la tête.

Souley – Soumya avec Foued là-bas.

Je regarde Panthère. D'un coup, il fronce les sourcils.

Panthère – elle a quoi ?

« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant