×- Partie 15 -×

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15.《 Arrête ton jeu, devient sérieux. C'est elle ou moi. Faut faire ton choix, si tu peux pas : je le ferai pour toi... [Sundess- Elle ou moi] 》.


Puis j'ai finis par aller dormir très tard le soir. Le lendemain j'ai pas assumer. J'étais en retard de vingt minutes déjà. Et en allant attendre le bus à l'arrêt de bus. Je croise qui en pleins matin ? Souleyman en voiture qui s'arrête devant l'arrêt de bus. Puis ce que j'étais trop presser, je suis partie vers lui et j'ai toquer à la vitre. Il la fait redescendre et me dit :

Souley - quoi ?

Moi - eh stp. Dépose-moi. Je suis en retard. Stp. Je te paye si tu veux.

Souley - on se connaît ?

Oh le connard...

Moi - t'es sérieux là ?

Souley - ben ouais. On se connaît ?

Moi - wah. J'ai rien dit c'est bon.

Souley - mdrr, je rigole. Monte, y a ta soeur et Fadoua qui arrivent.

Je lui ai pas répondu et je suis montée devant. J'avais trop pris la confiance mdr.

Ma soeur et sa meilleure amie Fadoua arrivent et montent derrière.

Moi - tu commences pas à 8h toi ?

Asmaâ - nan, pas aujourd'hui. Tu fais quoi là ?

Souley - mendiante.

Je le regarde et rigole. Je me demande s'il est bête de nature ou s'il le fait exprès.

Moi - c'est pas drôle mdr.

Souley - la seule personne qui a rigoler là, c'est toi hein.

Moi - stp, stp, accélère à ****. Après tu les dépose elles. Stp. Je suis déjà en retard w'Allah.

Souley - tu me fais de la peine.

Je vois le mec il fait quoi ? Il ralenti...

Moi - nan mais t'es sérieux là ? Stp, je joue pas là.

Souley - c'est la vitesse maximale. 25km/h.

Moi - mais arrête tes conneries. C'est quoi le 200 là ?

Souley - tu veux vraiment de la vitesse ?

Moi - oui, stp.

Il rigole et à commencer à accélérer de fou, il grillait des feux rouges et doublait tout le monde. J'ai eu la peur de ma vie. J'ai mis ma ceinture et je criais. À voir, on aurait dit une hystérique. Plus jamais je monte avec lui, plus jamais.

Après cinq minutes, il me dépose à l'arrêt de bus près de mon taff.

Moi - je vais vomir.

Souley - VOMI DEHORS STP. DEHORS STP.

Moi - ta gueule, j'ai la tête qui tourne. Plus jamais je monte avec toi moi. Mais merci quand même. Salem.

Asmaâ - eh stp ! T'as pas un petit 10e ?

Je soupire, fouille dans mon sac et lui donne 10 euro et descend. Je vais au taff, je m'excuse mais je me suis quand même fait allumer un peu mais ça va.

Le reste de la matinée je faisais mon travail. Vers ma pause de midi, ya qui qui se pointe vers la caisse ? Ahmed.

Ahmed - t'as pas ta pause là ?

Moi - je peux vous rendre utile ?

Ahmed - arrête tes conneries et vient on parle sérieux là.

Moi - je veux pas parler.

Ahmed - ok. Je t'attends devant.

Et il sort. Je termine avec mes derniers clients et donne ma place à ma collègue. Je vais me changer, prendre mon sac et sors.

Ahmed - je suis là.

Je me retourne et me regarde.

Moi - et alors ? Je t'ai pas dit que je voulais parler avec toi moi.

Ahmed - j'en ai rien à f**tre de ton avis.

Moi - ben voilà. Bonne vie. Ciao.

J'allais pour marcher quand il me fait retourner d'un coup avec sa main sur mon bras.

Ahmed - je suis pas Younes moi. Je suis pas ton pigeon ok ?

Moi - le rapport stp ?

Ahmed - fait pas genre. Vas y ciao. Gamine.

Il me lâche le bras et se casse. Je vais pas courir après hein. La vie continue avec ou sans toi coco.

Bref. Je vais manger, puis retourne au taff. Je finis le travail et rentre directement chez moi. J'étais trop épuiser, surtout que j'avais dormir très peu la veille.

____________

Aujourd'hui, on est samedi. Qui dit samedi ? Dit fiançailles de Younes et Safia. Mais qui dit samedi ? Dit Younes venir à ma pause de midi.

Je me lève, m'habille et allait sortir quand, en passant par la chambre de Youssef et Foued, j'entends des pleures... j'approche mon oreille de la porte et effectivement : j'hallucinais pas.

J'ouvre la porte doucement et vois Youssef à genoux, sur un tapis de prière, en train de pleurer.

Moi - Youssef ?

Il me répondait pas et implorait Dieu. Je suis rester un bon bout de temps à le regarder. Je savais pas quoi faire. Ça me tuait de le voir comme ça, surtout que je sais pas pourquoi. Peut être qu'il pleure ses péchés ? Ou ses années perdus ? Ou autre ?

... - snif.

Je me retourne et vois Asmaâ derrière moi en train de pleurer elle aussi. Oh, c'est à la mode ou quoi de pleurer ?

Asmaâ - pourquoi il pleure ?

J'hausse les épaules en guise de " je ne sais pas ".

Foued - laissez-le. Sortez de là.

Foued nous fait sortir et referme la porte derrière lui.

Foued - je te dépose, je commence maintenant aussi aujourd'hui. Toi, retourne dormir ou range un peu la maison.

Asmaâ - mais il a quoi ?

Foued - ferme ta gueule. En plein matin, tu les casses toi.

Il l'a pas laisser répondre et est parti vers la cuisine.

Moi - bon ben à ce soir hein.

Asmaâ - tu lui demandes pas ce qu'il a ?

Moi - y'a des choses qui ne se demandent pas Asmaâ. Retourne dormir si tu veux.

Elle acquit de la tête et est rentrer dans notre chambre. Avec Foued, on est parti au taff. Dans la voiture, il me dit :

Foued - tu vas mettre quoi aux fiançailles de Younes ?

Moi - je sais même pas si je vais y aller, et toi ?

Foued - je sais pas aussi. Mais lui aussi il est con, au lieu de faire des fiançailles qu'entre famille tranquille, lui nan, il loue une salle et tout. Gaspillage d'argents dans le vide.

Moi - ça dépend pas que de lui tu vois, ça dépend aussi de sa fiancée. Peut-être c'est elle qui voulait un truc en grand.

Foued - ça m'étonne pas. La meuf je l'ai jamais vu, et un jour je rentre du travail, elle vient vers moi et elle me dit qu'elle est la fiancée à Younes. Qu'est-ce que je m'en péte ? A croire qu'elle se marie avec Sarkozy. Elle fait de la peine w'Allah. Younes, lui, il est perdu encore pire. Il va se marier sans salaire, sans rien. Futur sdf frère.

Je lui répondais pas, je l'écoutais parler. En vrai, il a raison Foued. Il veut fonder sa propre famille mais il n'a pas de quoi l'a fondé.

Moi - y'a peut-être une raison. On en sait rien tahu.

Foued - mddr.

Moi - pourquoi tu rigoles ?

Foued - il est mal barrer alors.

Moi - comment ça ?

Foued - t'as quoi comme raison dans ta tête toi ? Que la meuf est enceinte ?

Moi - euh... Je sais pas moi, je m'en fous un peu. Chacun pour soi, et Dieu pour tous.

Foued - si la meuf elle est enceinte pour de sah, ils vont finir par habiter au sous-sol. Mddr.

Moi - c'est pas bien de rigoler sur les malheurs des gens.

Foued - ta gueules.

Moi - ok.

Le reste du chemin s'est fait en silence. Je pensais à Younes, enfin, je réfléchissais surtout à la raison. Je lui cherchais tous les excuses, même si dans le fond je savais qu'il y'en avait pas une de valable..

Foued - azy, à ce soir.

Je lui fais un bisou sur la joue et sors de la voiture. Je rentre au magasin, bonjour aux collègues et hop ! Au travail.

Mon service finit, je prends ma pause de midi, enfin de treize heure trente plutôt. Je sors devant la magasin et réfléchie à où manger quand mon phone sonne.

« Nouvel appel : +336****23 ».

Qui dit 23 à la fin ? Dit Younes. Pour pas changer.

« Younes - allô ?

Moi - ouais ? C'est qui ?

Younes - genre c'est qui. Je suis devant toi, où y'a la voiture vert foncé là. Monte.

Moi - pourquoi faire ?

Younes - je te dis juste un truc et je te laisse aller manger avec ton Ahmed.

Moi *en soupirant* - deux secondes, je rigole pas.

Younes - t'inquiète. Azy vient. »

Il me raccroche dessus, je traverse la rue et monte sans lui dire bonjour.

Moi - qu'est-ce qu'il y'a à me dire ?

Younes - calme oh.

Moi - arrête de jouer w'Allah. Ça m'énerve.

Younes - je joue rien du tout. Regarde-moi.

Moi - pourquoi faire ?

Je l'entends soupirer.

Younes - tu vois.

Moi - quoi ?

Younes - rien.

Moi - ok. T'as fini ? Je dois y aller.

Younes - où ? Ahmed ?

Moi - nan, je lui parles plus à lui.

Younes - pourquoi ?

Moi - j'ai pas ton temps là en fait. Et je crois que toi aussi, tu dois préparer tes fiançailles.

Il me répond pas et soupire.

Younes - t'es compliquer la vie.

Moi - il le faut, sinon y'a trop de profiteurs. Bref, salem. Contente pour tes fiançailles.

Younes - attend.

Moi - quoi ?

Younes - regarde-moi.

Je relève ma tête et le regarde. Il était trop magnifique avec sa chemise blanche et sa nouvelle coupe là.

Younes - c'est bon, tu peux y aller si tu veux.

Je le regarde une dernière fois et descends. Il m'a fait monter juste pour que je le regarde quoi. Il est pas tout seul dans sa tête lui, ça y est, c'est certifier là.

Je descends et traverse la route. Une fois arriver sur le trottoir d'en face, je l'entends m'appeler :

Younes - EH !

Je me retourne et le regarde. Il était sorti de sa voiture, et était debout devant la porte de sa gova. Il me fait signe de regarder mon phone, je le prends et le regarde. Aucun message, ni rien. Je relève ma tête et le regarde, il était en train de chipoter à son phone. Il relève sa tête et me regarde. Je sens mon phone vibrer, je le regarde et ouvre le message qui venait de Younes.

« +33****23 [Younes] - toa c 4 moa c 6 tarac [toi c'est quatre, moi c'est six ta race]. »

Je lis et relis le message. Vous avez compris quelque chose ? Moi j'ai rien compris. De quoi quatre et de quoi six ? Je le suis pas là.

Je relève ma tête pour le regarder afin de comprendre quelque chose, mais il était plus là, ni lui, ni sa voiture.

J'ai finis par ne plus chercher à comprendre. Je me suis acheter un sandwich, et suis retourné au taff.

La fin de la journée est vite tombée. Je suis rentré en bus chez moi. En chemin, ma mère m'apeller :

« Moi - allô ?

Yemma - t'es où ?

Moi - je viens de descend du bus. Et toi ?

Yemma - je suis déjà à la salle, habille-toi et quand Foued va rentrer du travail, dit lui de te déposer.

Moi - j'ai pas envie de venir. Je peux rester dormir ?

Yemma - tu viens, c'est tu viens. Y a toutes tes copines en plus.

Moi - pas grave, je peux rester avec Foued ? Stp.

Yemma - nan, Foued il va faire une sieste puis venir. Donc tu viens.

Moi - okey.

Yemma - tarde pas. »

Elle me raccroche dessus. Je compte pas le dire à Foued de me déposer, comme ça je reste et j'y vais pas. Je rentre, et me jette sur le canapé du salon.

« Nouvel appel : Hasna »

« Moi - allô ?

Hasna - t'es où ?

Moi - mon salon, et toi ?

Hasna - ok. Ouvre la porte.

Moi - tu vas pas aux fiancailles de Younes ?

Hasna - ouvre la porte là.

Moi - calme. Attend.

Hasna - vite, j'ai froid p*tain. »

Je lui raccroche dessus, et lui ouvre la porte en bas. Je lui ouvre la porte de l'appartement et je vais me réinstaller dans le canapé.

Imene - eh mais vas y toi, bouge tes fesses là !

Je relève ma tête et les regarde. Elles étaient habiller, maquiller, coiffer et tsa. Elles étaient juste magnifique mash'Allah.

Moi - ah, vous allez aux fiançailles ?

Hasna - toi aussi, y'a Foued en bas. Il va nous déposer ta mère a dit.

Moi - mais nan, je veux pas y aller.

Hasna - bouge tes fesses.

Je soupire et traine des pieds jusqu'à ma chambre. Je me suis habiller d'une robe simple, Imene faisait mes cheveux et Hasna mes yeux. On avait fini le tout en une demi pour la première fois de notre vie je crois mdr.

On descend et monte avec Foued.

Foued - faites pas trop les folles.

Imene - t'inquiète mon gars !

Foued - t'as dis quoi là ?

Imene - tranquille, relaxe tes fesses.

Moi et Hasna - ptdddrr.

Foued - mddr, tu m'as pris pour ton pote ou quoi pour que tu me dis « t'inquiète mon gars » ? Vas-y dégage là-bas ouais. Elle est folle elle, elle prend la confiance.

Imene - t'inquiète mon gars sur !

Foued lui répond pas et rigole.

Imene - nan mais sérieux, tu m'as manqué. Quand je venais chez toi, t'es jamais là. Ça devient ennuyant, parce que je sais plus qui clacher.

Foued - va chez ta mère, va. Mddr.

Imene - sérieux, toujours pas de mariage en vue ?

Foued - ça sert à rien pour l'instant.

Imene - ben quand ça va servir à quelque chose, je suis là hein. M'oublie pas.

Foued - ptdddr. Je suis pas suicidaire pour t'épouser moi.

Imene - ah ouais ? Je te fais la gueule c'est bon.

Foued - qu'est-ce que je m'en fous ? Elle a trop cru que j'étais son poto elle.

Imene - nan mais c'est bon, je te fais plus la gueule là. Sérieux, quand tu veux te marier, je suis là ok ?

Foued - sah ? Continue à me faire la gueule stp. Qui voudra de vous trois svp ?

Imene - pff, moi qui était la seule femme à vouloir t'accepter avec ton caractère de zoulou. Tu me rejette ? Pfff, tu trouveras pas deux comme moi.

Foued - mdddrr, fait toi soigner la vie. Je trouverais pas deux comme toi, c'est sûre. Mais je trouverai MIEUX que toi. Mdr.

Imene - haaaan. Ca y est, je pleure.

Foued - mddr. Tant mieux.

On arrive devant la salle, on descend. Imene dit à Foued :

Imene - eh je rigole, sans arrière pensées hein.

Foued - ben encore heureux tu sais. T'es comme ma sœur w'Allah. Tshék poto.

Imene rigole et le tshék. Elle était toute heureuse mdr.

Imene - alala, si j'avais pas Yassine dans mon cœur, je l'aurai épouser ton frère, avec ou sans son avis.

Hasna - qui voudra de toi stp ?

Imene - vas-y dégage toi.

Hasna - eh toi, souris du début à la fin ok ? Fout leurs le seum à cette connasse.

Moi - je m'en fous de sa vie.

Imene - moi je dis qu'il s'est marier avec elle pour une raison. Tahu quand il vous avait déposer toi et l'autre là, comment il lui parlait ?

Moi - je sais pas, je m'en fous. En plus, on s'est vu la taleur.

Hasna - raconta ta race !

Je leurs ai raconter et leurs ai montrer le message qu'il m'avait envoyer.

Hasna - t'as compris ce que j'ai compris ?

Imene - ouais, j'ai compris ce que t'as compris. Tshék poto.

Hasna - mddr, depuis que Foued t'as tsheker, tu tshék toi. Tshék !

Elles se tshékent et entrent dans la salle. Elles sont sérieuses ? Même pas elles m'expliquent. Je rentre à mon tour dans la salle et va rejoindre directement ma mère. Je parle vite fait avec elle et va rejoindre les filles qui, elles, étaient à deux tables à coté de ma mère avec des filles de la cité.

Je leurs claque la bise, prends une chaise et m'assoie entre Hasna et Imene.

Moi - même pas vous m'expliquer.

Hasna - quoi ?

Moi - le message de Younes.

Elles se regardent entre elles.

Imene - t'es sérieuse ? T'as rien compris ?

Moi - ouais.

Hasna - tu déçois. On savait pas que t'étais conne à ce point...

Imene - mais pire.

Moi - c'est bon, vos gueules.

On change de sujets et avec les filles de notre table, on parlait de tout et de rien. A un moment, j'ai pivoter ma tête et j'ai croiser le regard de Younes qui attendait je ne sais quoi devant la porte de la cuisine. Je le regardais de la tête aux pieds, il est trop beau bordel ! Y a sa mère qui sort de la cuisine et parle avec lui, il lui répondait je ne sais quoi puis il a relevé sa tête, m'a souri et m'a fait un clin d'œil et est parti je ne sais ou. Je suis devenue toute rouge je crois. Olalala, trop beau connard.

Imene - on a vue. Nananinaneuuh.

Hasna - mdr, tshék poto !

Moi - eh vas-y, cassez-vous.

Imene - mdr, ta mère t'appelle. Tema, elle te fait des signes.

Moi - pire que des yeux de lynx cella oh.

Je me lève et va voir ma mère. Elle était en train de parler avec une autre dame.

Moi - tu m'as appeler ?

Yemma - cette madame, veut marier son fils. Tu veux ? Moi je suis d'accord, c'est weld nass.

Je regarde ma mère, c'est pas la première fois qu'elle me fait ça.

La dame - ah, il arrive hmar. Regarde c'est lui.

Je relève ma tête et regarde le gars qui arrivait vers sa mère. Oh nan... Manquait plus que lui.

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→ À votre avis, qu'est-ce qu'il a voulu dire Younes dans le message ? Et qui arrivait vers la dame en souriant ? Tout commentaire est bon à prendre émoticône heart ! bisoux les Soumyettes. ←

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◆ De #Soumya à vous. ◆

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« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant