×- Partie 26 -×

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26.《 Les quartiers ont leurs raisons ? Le mien a ses tords. 》


Waah. D'un côté j'étais contente mais d'un autre j'avais trop la haine. Content qu'il annule tout avec l'autre là. Et haineuse qu'il m'est insulter de "p*te".

Youssef - wah, pourquoi t'as fais ça ?

Younes - je t'expliquerai.

Youssef - mmh.

Younes - tu mange bien ici ?

Youssef - je mange pas. C'est ce fil qui me nourrit.

Younes - chaud. Kheir insh'Allah.

Bref ! On a continuer de parler et tsa. Je niais Younes, même quand il essayait de me parler. Qu'il n*que sa tortue ninja hein, y a pas marquer pigeon sur mon front.

J'ai finis par rentrer. Une fois arrivée à la cité, je suis rentrer dans mon hall. J'allume la lumière et allais monter les escaliers quand je sens que quelqu'un me touche l'épaule en disant :

... - je t'attendais.

Prise de peur, je me retourne et frappe la personne avec mon sac. Wah, c'est qui lui ?

Je vois la personne se retourner et tenir son crâne. Je voyais pas c'était qui puis ce que la personne avait une casquette et était dos à moi en train de se tenir la tête.

... - p*tain ! T'as une pierre dans ton sac ou quoi ? Wah sa mère !

Il se retourne vers moi et me regarde. Je respire profondément pour calmer ma peur.

Moi - tu savais pas parler normalement ? Tu fais peur pour rien.

Lui - je croyais que tu m'as vue mais que tu m'as nier.

Moi - qu'est ce que tu me veux ?

Samir - te parler.

Moi - de ?

Samir - d'un truc.

Moi - dit.

Samir - pas ici.

Moi - et pourquoi pas ?

Samir *en soupirant* - ...

Moi - quoi ?

Samir - t'es pesante.

Moi - ok. Salem alors.

Samir - nan. Attends wesh.

Moi - ben parle. J'ai pas ton temps moi.

Il allait me répondre quand t'as quelqu'un qui toque à la vitre le porte d'entrée. Samir il ouvre. Et devinez c'est qui comme par hasard ? Younes.

Younes - je croyais que c'était Ahmed. Bien, la vie.

Il nous calcule plus et monte les escaliers en courant. Waaah mais n*que. J'oublie pas le " p*te ".

Samir - demain tu travailles ?

Moi - ouais.

Samir - je viens te chercher à midi ? Pour qu'on parle.

Moi - pour quoi faire ?

Samir - wah, azy n*que. Salem.

Et il sort du hall. S'il a cru que j'allais le rattraper, qu'il rêve bien. Le mec il veut me parler mais il me dit pas sur quoi.

Je monte les escaliers au ralenti quand quelqu'un allait me rentrer dedans.

... - wah, désolé Soumya. Je t'ai pas vu.

Je relève ma tête et vois Moussa, un renoi, mon voisin d'immeuble. Il était accompagner de Younes derrière lui.

Moi - tranquille Moussa.

Moussa - qu'est ce que tu fais dehors à cette heure ci ?

Moi - rien. J'étais chez Youssef. Je rentre là

Moussa - rentre, rentre.

Et ils ont continuer à descendre les escaliers en courant. Ça sonne rien de bon là. Mais rien n'a cirer.

Je rentre chez moi, la maison est calme depuis que Youssef est à l'hôpital. Chacun est dans son coin à attendre. Attendre quoi ? Je sais même pas, même moi j'attends.

Je dis Bonjour à mon père puis ma mère et pars dans ma chambre.

J'étais sur le point de dormir quand j'ai repenser aux lettres de Youssef..

Je me redresse et vas dans mon tiroir et les prends. Je m'installe sur mon bureau et les classe, une fois de plus, par date qui se trouvait sur les enveloppes. Je mets les quatre premières que j'ai déjà lu de côté et ouvre la cinquième :

《 Salem. Deux ans maintenant que je suis ici, à me n*quer la santé à fumer tout et rien. Toujours la même routine ici : ne rien faire. La galère rend ouf l'humain w'Allah. Je t'écris, je sais même pas pourquoi, sûrement la galère qui m'y pousse. Plus le temps passe, plus je te vois grandir dans les photos que Foued m'envoit. Ça rend fou de ne pas être au près de toi pour t'enseigner sur les vices de la rue. Ça fait peur d'apprendre que t'y es tomber dans un des pièges. Avec Hasna et Imene, ça à pas lâcher à ce que j'ai entendu. Vous êtes toute l'une différente de l'autre niveau caractère mais niveau conneries et cerveau, trois en un. Mdr. C'est bien sah, commencer pas à faire les voyou des rues, je vais pas rigoler. Je vous fais confiance t'façon. Bref, je sais pas pourquoi je continue d'écrire. Fait beleck à toi, à Imene et à Hasna. Prends soin d'Asmaâ aussi. Salem.》

Je souris une fois que la lecture de la lettre finit. Ça va yavais rien de pesant au coeur dans cette lettre. Je referme la lettre et les range toutes dans le tiroir, comme à chaque fois. Le sommeil m'appelle. Je m'endors.

Vers les coups de 4 heure du matin, on s'est tous fait réveiller par un gros bruit !

Moi - c'est quoi ça ?

Asmaâ - je sais pas. Bismillah.

Dans la peau de FOUED. ◀

20h30 et me voilà de sortie. Ce boulot m'épuise mais faut pas lâcher l'affaire. Je le fais pas pour moi, mais pour la daron donc le sérieux doit être al.

Vincent - à demain Foued, content d'avoir travailler avec toi.

Je lui souris de force, lui fais signe de la main et me casse vers ma voiture. Celui-là, il a trop cru qu'il était mon poto de galère avec ses boucles d'oreilles et ses slims là.

Je rentre dans la bagniole, j'allais démarrer quand je reçois un coup de fil de Sofian, le zink :

《 Moi - ouais allo ?

Sofian - wesh, t'es où ?

Moi - je viens de sortir du taff là, pourquoi ?

Sofian - y'a une histoire qui tourne mal là, t'accompagne ?

Moi - vos histoires chelou, c'est plus mon del, la vie.

Sofian - t'es sah là ? Y a Younes, Moussa et tout la clique qui viennent.

Moi - ouais et alors ? Sayé ils viennent, t'as cru que j'allais suivre comme un mouton ou quoi ?

Sofian - waaah. Il t'arrive quoi là ?

Moi - eh vas y, je sais même pas pourquoi je parle avec toi. Ton zink est en train de creuver, mais tu t'en bats les c**illes.

Sofian - pourquoi tu ramènes Youssef là-dans ? Il est encore là, donc il est encore al.

Moi - et tu sais quoi ? Ferme ta gueules. On se rejoint à la cité.

Sofian - azy.

Et on raccroche. 》

Sofian, c'est un bon zink tranquille, il a TOUJOURS tendance à prendre TOUS les problèmes de la vie à la légère et quand tout tombe sur ses épaules, il fuit. Faut pas lui en vouloir, c'est Sofian quoi. En plus de ça, y'aurai Younes, lui, je me méfie de lui, ses derniers temps, il rode trop autour de ma soeur et ça, j'aime pas. En plus, je suis sûre qu'il y a un truc parce que quand je parles de Younes à Soumya, sa tête change directement mais quand je parles d'un autre mec de la cité, elle répond tranquille, zen. Tout se sait un jour ou l'autre nan ? Autant attendre ce jour.

J'arrive à la cité, je stationne et descends. Je vais vers où les mecs sont réuni. Je les tshek tous.

Daoud - ta soeur, elle vient de rentrer.

Moi - ah ouais ?

Daoud - ouais, elle était chez Youssef je crois.

Moi - surveille ta soeur avant de déposer tes yeux sur la mienne.

Daoud - t'es sah tu le prends comme ça ?

Moi - très même.

Ryad - azy, y a Younes qui vient d'arriver là.

Ryad siffle et Younes vient et se gare devant nous. Il descend et nous tshek.

Younes - Moussa il est pas encore descendu ?

Ryad - nan même pas, on l'attend.

Younes - je vais le chercher.

Il court vers mon hall et y entre. Quelques secondes plus tard, t'as Samir qui y en sors. Il foutait quoi dans ma tour lui ?. J'ai pas calculer, j'en ai rien à f**tre de sa life à lui, la vie. Il vient, nous tshek et se pose avec nous.

Younes et Moussa arrivent enfin, on monte tous dans les voitures et on décale. Pas la peine de vous raconter comment c'est une embrouille hein. Au final, l'équipe adverse à décaler et on a gagner.

Jamal - ON FÊTE ÇA MOI JE DIS ! Je vous invite tous !

Ça à commencer à crier de partout. On a bouger en boîte pour faire la halla. Moi, je suis pas rester plus longtemps. J'ai pris ma gova et suis rentrer. Ma tête frappait fort pour rester plus longtemps avec le son de la music en volume maximal.

Sur la route, je voyais flou sa race. Je me suis arrêter un peu et j'ai repris le chemin jusqu'à la maison. Je suis monter en me tenants à la rampe. Une fois arriver à l'étage, j'ai ouvert la porte de l'appartement et entre. Je sais pas y'avais quoi par terre mais j'ai trébucher et je me suis laisser aller.

Retour dans la peau de SOUMYA.

Vers les coups de 4 heure du matin, on s'est tous fait réveiller par un gros bruit !

Moi - c'est quoi ça ?

Asmaâ - je sais pas. Bismillah.

On se lève et va voir ce qu'il se passe. On voit Foued par terre et ma mère qui essaye de le relever..

On se précipite vers lui, je vois il a des tâches de sang sur ses vêtements ! Je vous ai déjà dit que j'ai horreur du sang ? Oui ? Ben je vous le redis : J'AI HORREUR DU SANG !

Foued - yemma, ça va. Va dormir, va. Je suis juste tomber.

On le calcule pas et le relève. On le fait asseoir sur le canapé et ma mère soigne.

Foued - sa race, je vois tout flou !

Moi - garde les yeux ouverts.

Foued - j'ai envie de dormir.

Moi - fallait rentrer plus tôt.

Asmaâ - boit, c'est pour la tête.

Il boit et s'endort directement sur le canapé. Ma mère lui met la couverture et on part dormir à notre tour. Il nous a fait peur pour rien.

Le lendemain, même routine : direction le taff ! Sauf que ce jour là, j'allais quitter mon service plus tôt que prévu...

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•→ À votre avis, Foued serait-il au courant de quelque chose ? Pourquoi Younes a quitter Safia ? A-t-il un plan derrière la tête ? Est-ce que cette histoire de réglement de comptes entre quartier, ira plus loin ? Et que va-t-il se passer dans la journée de Soumya ? Tout commentaire est bon à prendre les Soumyettes ←•

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◆ De #Soumya à vous . ◆

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« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant