×- Partie 34 -×

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34 - « Comme l'Algérino : '' on se croit tout puissant, on se croit invulnérable mais un simple virus peut nous achever '' ... »

Toujours dans la peau de FOUED.

Ses pleures redoublent. Quoi faire ? Je sais pas, mais tout ce que je sais c'est qu'elle n'y ai pour rien.

Soumya - quand Youssef était parti en taule, je lui ai souhaité de crever w'Allah, et regarde maintenant.

Elle lâche cette phrase d'un coup puis finit par pleurer en criant. Yemma entre dans la chambre affoler suivi de baba et des filles.

Yemma - Qu'est-ce qu'il y a ?

Je me lève et laisse place à ma mère et mon père. J'avale ma salive difficilement. P*tain de passé qui l'a bouffe. Elle commence à se taper et crier de plus en plus fort. Mon père essayait de la calmer mais rien. J'arrivais plus à bouger, enfin si, mais je n'osai pas avancer vers elle. On dirait qu'elle est devenue possédée en deux secondes en me parlant. J'aurai du l'écouter, j'aurai du la laisser au bled pour qu'elle prenne son temps de bien faire son deuil.

D'un coup, elle a arrêté en fermant ses yeux.

Baba - Soumya ? Soumya !

Asmaâ *en pleure* - ELLE A QUOI ?

Baba - tait-toi et appelle les samu ! vite ! Soumya !

Il lui donnait quelques claques mais walo. Ma mère va chercher un verre d'eau et renverse un peu sur son visage, mais elle bougeait plus. Wesh, me dites pas qu'elle m'a lâché p*tain.

C'est de ma faute ça, c'est de ma faute p*tain ! Je sors de la chambre en bousculant Imene et Louisa, et entre dans la mienne. Je donne un coup de pied à mon armoire et m'allonge sur mon lit.

W'Allah frérot, t'as mal fait de nous lâcher quelques temps après ton retour à la casa p*tain. Ta mort la tue...

Un quart d'heure plus tard, j'entends des voix inconnues derrière la porte, surement les pompiers qui viennent d'arriver.

Une dizaine de minutes plus tard, plus rien. Je reste allonger et pense, je pars loin dans mes pensées. Elle est condamnée à regretter d'avoir souhaité la mort de Youssef, pourtant ça avait bien été écrit des années avant notre existence.

L'Homme a tendance à se faire des reproches où il n'y en pas. En vrai, c'est pas la vie qui est compliqué, c'est l'Homme qui se la complique.

TOC... TOC... TOC...

Moi - C'EST QUI ?

Asmaâ *en ouvrant la porte* - ils ont dit qu'elle n'a rien de grave mais qu'ils l'emmènent quand même à l'hôpital pour quelques examens. Te tracasse pas, t'y es pour rien.

Sans me laisser lui répondre, elle sort en fermant la porte. Te tracasse pas ? Tu te fous de moi Asmaâ ? C'est à cause de moi qu'elle s'est mise dans cet état et tu veux que je me prenne pas la tête ? T'es marrante toi, dit-moi.

« Nouvel appel : Panthère. »

P*tain, je l'avais complétement zapper lui.

« Moi - ouais gros ?

Lui - wesh t'es sérieux mec ? Tu bouffe depuis deux heures là !

Moi - w'Allah, j'avais zapper gros. T'es où là ?

Lui - en bas de chez toi, bouge-toi.

Moi - Monte monte et quand t'es à mon étage, bip moi.

Lui - t'habite quel étage mec ?

« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant