Partie 56

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56. « Je te déteste mais je t'aime. »

Deux semaines étaient passé. En sortant du boulot aujourd'hui, je me dirige vers l'arrêt de bus quand je le vois au loin poser sur sa voiture.

J'étais dans tout mes états. Je m'y attendais pas. Pourquoi il est là ?

Lui - alors comme ça on demande plus après moi ?

Moi - Youn...

Lui - tu m'as pris pour qui ? En plus, t'aboie pour dire quoi ?

Moi - hein ?

Je comprenais rien à ce qu'il me disait. Enfin, je voyais juste pas où il voulait en venir. Ai-je fait quelque chose de mal ? A part, penser à moi pour une fois.

Lui - Monte. On va parler ailleurs.

Moi - non.

Il s'arrête et se retourne vers moi. Il fronce les sourcils et me fixe sans rien dire. Là, j'étais vraiment pas bien. Je m'attendais à tout avec lui.

Lui - répète ?

Moi - je... je dois rentrer.

Lui - bah on rentre ensemble.

Moi - c'est gentil mais je vais prendre le bus.

Il rit nerveusement et revient se poser en face de moi sur le capot de sa voiture.

Younes - tu joue avec mes nerfs.

Moi - Younes, on a plus rien à se dire. J'abandonne avec toi. T'as changer et j'aime pas celui que t'es devenu.

Il rigole. Il rigolait sur moi. Il se foutait royalement de moi. J'étais vraiment pas bien, je voulais juste m'évanouir.

Younes - je t'ai très bien entendu le jour où t'es venu parler à ma mère. Tu m'as fait passer pour un chien de la rue devant elle.

Moi - quoi ? Non. Jamais. J'ai juste expliquer que j'étais fatiguée de te porter cet amour.

Younes - allez ta gueule.

Je fronce mes sourcils à mon tour. Déjà, que je me justifie et en plus, il me fait passer pour une menteuse.

Moi - bah va parler à d'autres. Pourquoi tu viens me voir si c'est pour me dire de me taire ?

Il relève ses sourcils en mode étonné. Il se redresse du capot et s'approchait de moi.

Là, je peux vous dire que ma gueule, elle était en train de pâlir.

Younes - Panthère t'a donner confiance hein.

Il était à quelques centimètres de moi et il s'approchait encore plus mais une voiture claxonne.

X - OH NESYOU !

Il s'arrête et se retourne vers la voiture qui venait de se garer à côté de la sienne. Je soupire un bon coup. Le mec, sans le savoir, venait de me sauver la vie.

Younes - wesh ! T'étais pas à D**** ?

X - ouais ouais. Tu fais quoi ? Tu nous rejoints ? C***.

Younes - y a quoi encore ?

X - Moh encore.

Younes - je te suis.

X - azi.

Le mec se casse et Younes se retourne vers moi.

Younes - on a pas finit.

Et sans me laisser lui répondre, il est remonter et il a démarrer a toute vitesse.

« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant