×- Partie 30 -×

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30 -《 Quand la vengeance possède une âme, il est difficile de s'en débarasser... 》

Je me lève et va l'aider en cuisine. D'après ma mère, y a quelques voisines qui se ramènent manger chez nous ce soir.

Yemma - cours à l'épicerie et achète knor au poulet, vite stp.

Moi - c'est tout ?

Yemma - oui stp.

Je lui réponds pas, mets des pantoufles, une veste au dessus de mon pyjama et sors.

Prions ensemble que je ne croise personne svp. Il est onze heure du matin, donc les gens ne sont qu'actives que dès midi normalement mais prions quand même que je ne croise personne please. Insh'Allah.

La route de mon bloc à l'épicerie, je n'ai croiser personne heureusement. Merci bon Dieu !

J'achète ce que ma mère m'a dit et au moment où je voulais aller vers la caisse, je bouscule quelqu'un dans le rayon.

Moi - pardon.

... - Soumya ?

Comme quoi, fallait pas que je m'en réjouisse très vite... Pffiouw. Bon Dieu, pourquoi ?.

Moi - ah. Salem.

... - alaykum salem. T'as trop bronzé sa race. C'était comment le bled ?

Moi - ben c'était le bled quoi.

Lui - t'as foutue quoi pendant quatre mois ?

Moi - je préparais mon mariage --'.

Lui - tu te marie pour de vrai ?

Moi - j'ai une gueule à me marier sérieux ?

Lui - ben ouais quand même.

Moi - ouais ben nan. Je me marie pas, je faisais rien là-bas à part dormir.

Lui - mdr t'as bronzé comme ça alors ?

Moi - w'Allah. J'avais pas la tête à vouloir bronzer.

Lui - ben t'as bien pris de la couleur toi.

Moi - mais en même temps, quatre mois c'est pas rien.

Lui - faudrait qu'on parle.

Moi - de ?

Lui - moi, toi et Younes.

Moi - tu me dis toujours pas de quoi.

Lui - je te contacterais via Hasna ou Imene. Salem.

Moi - ouais salem Samir.

Il me sourit et va payer sa bouteille de Fanta. J'attends un peu et va payer mon knor. Je sors et rentre chez moi. Je le donne à ma mère et va m'allonger dans ma chambre.

Asmaâ - salem.

Moi - alaykum salem.

Puis plus rien. Ça se voit qu'elle m'en veut encore mais sans rancune.

Je prends mon phone et l'allume. Des messages d'Hasna et Imene. Je les lis en souriant, pour elles je crève sérieux. Sans elles, je sais pas ce que je ferai.

J'avais une tonne de messages, chaque jours un message. Le dernier message était de Hasna, qui datait de ce matin.

《 Hasna : okok, ça revient et ça préviens pas ? Okok. (Au passage admire ma rime mddr). 》

Je rigole et l'appelle.

《 Hasna - ouais ? Chkoun m3aya (qui est avec moi) ?

Moi - c'est moi.

« Ghetto Game » - SoumyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant