Je suis la gouvernante de Zayn Malik

Chapitre 58

Bradley : Salut mon inséparable !

Moi : Coucou mon bébé, ça va ? Tu me manques trop !

Bradley : Oui ça va et toi ? Es-ce qu'on peut parler en anglais, comme ça je m'améliore, et on va arrêter de me tailler dans la famille !

Aya : Oh arrête de faire le martyre, depuis que tu t'es amélioré, et que tu parles super bien même, on a arrêté de te gazer !

Il leur lance un regard noir, et me regarde l'air de dire c'est pas vrai, enfin bref j'accepte, si ça peut l'aider. En plus c'est quelque chose de facile.

Moi : C'est la meilleure surprise que vous m'ayez faite, avec votre arrivé à Londres, en fait je retire ce que j'ai dis, c'était ça la meilleure surprise !

Bradley : Enfin bref j'ai quelque chose à te dire, mais je vais m'éloigner, car je veux que tu sois la première au courant ! Parce qu'on fait toujours ça !

Emma : Bah prend ton téléphone cousin, il est fou cet enfant ! Rend mon tél ici !

Il lui rend en soupirant et en roulant les yeux. Il me dit donc à tout de suite, puis il raccroche. Je lève la tête vers les regards interrogateurs des garçons.

Harry : Il est très beau, c'est qui ? En plus apparemment tu l'aimes beaucoup, genre vraiment beaucoup, donc c'est quoi l'histoire là ?!

J'allais répondre et leur expliquer, mais Brad me rappelle, Brad c'est son diminutif.

Moi : Allo ? Du coup tu voulais me dire quoi bébé ?

Brad : Attend, je suis pas encore parti assez loin des sorcières.

Il s'éloigne encore un peu, en me laissant impatiente de savoir ce qu'il va me dire.

Bradley : Alors, comme tu le sais t'es ma préférée, ma confidente et je t'aime, et je continuerai de t'aimer. Ca me fait bizarre de te dire ça, parce qu'on est pas du tout du genre à dévoiler nos sentiments.

Moi : Moi aussi je t'aime bébé, dis moi ce que tu veux me dire, n'ai pas peur.

Brad : J'ai une petite copine depuis maintenant trois mois...

Je suis choquée, mon petit bébé il grandit, waw, je suis hyper protectrice envers lui, j'ai peur qu'elle lui brise le cœur. Car l'amour ça peut faire plus que mal. Si ça ne tenait qu'à moi, je le tiendrai à l'écart de toutes ces histoires d'amour qui peuvent briser ton cœur en des milliers de morceaux, je veux pas le voir souffrir.

Mais malgré tout, je suis contente d'être la première de la famille à être au courant. Je vais vraiment pleurer, il grandit et je ne suis même pas là pour le voir. C'est ça première vraie copine, le reste c'était des petites amourettes sans importance qui durait une semaine maximum, mais là trois mois ?

Brad : Stp répond moi, ton avis compte plus que tout, bon il est en dessous de celui de ma mère mais t'as compris. Répond stp, t'es fâchée contre moi c'est ça ? Je te déçois, si c'est le cas dis le. Je suis vraiment désolé alors...

Moi : Attend, tu as une quoi ?! Tu...tu... es en... Oulaaa

Je vois une porte dans la loge, ça doit sûrment être une petite pièce, je demande aux garçons si je peux y aller, Zayn ne voulait pas, car il voulait entendre, mais Harry m'a compris, et m'a ouvert la pièce, je suis à présent dedans.

Moi : Tu ne me déçois pas, et tu ne m'as jamais déçu jusqu'à présent, alors ce n'est sûrement pas pour ça que je vais être déçu de toi. Je suis juste sous le choque, et je veux protéger ton cœur au maximum. Je suis aussi triste, parce que tu grandis et je ne suis pas là pour le voir, je suis désolée de ne pas être présente pour toi. Pardonne- moi stp... Je suis très fière d'être la première au courant. Alors, donne moi des détails, sur votre rencontre, comment elle est, et tout ! Par contre elle a intérêt d'être intelligente, parce que sinon on va tous la tailler, moi la première !

Bradley : Mais pour quoi t'es aussi méchante, c'est pas possible t'as pas changé ! Mais bon, j'aime trop ton côté diablesse, surtout quand tu menaces les gens en gardant un ton calme et posé, ça fait froid dans le dos, et ça te donne du charisme.

Il me raconte tout en détail, il est heureux que je sois contente pour eux. Il finit de me raconter l'histoire avec sa copine et sa déscription, honnêtement elle a l'air d'être une fille bien, je vais la rencontrer quand je viendrai je ne sais pas quand.

Moi : Moi aussi j'ai quelque chose à te dire, toi aussi t'es le premier de la famille à être au courant. Je suis en couple moi aussi, depuis moins longtemps que toi par contre. Mais ça fera bientôt un mois. D'aillleurs t'es le premier de la famille à être au courant comme t'as été le premier à savoir ce qu'il y avait entre lui et moi.

Je ne l'ai jamais dis, mais effectivement, il était le premier à savoir pour Zayn et moi avant qu'on soit un couple, je l'appelais le jour même où il y avait quelque chose. En plus il était hyper intéressé et me disait de foncer.

Moi : Je suis en couple avec Zayn !

Brad : QUOI ?!!! MAIS C'EST TROP BIEN ! Attend ça veut dire que ma cousine elle sort avec l'un des garçons les plus convoités par la gente féminine. Attention à tes arrières chérie ! Remarque non, il est fidèle comme mec ! En tout cas il a intérêt parce que sinon, moi et tout les cousins, ce qui fait à peu près un pays entier, on vient à Londres pour le frapper ! Je suis trop content ! Je voudrai trop te prendre dans mes bras, en plus t'es la seule personne de la famille à qui je fais des gros câlins, tu me manques vraiment.

Je ne me retiens plus et pleure, ça fait beaucoup trop de temps que je garde ça au fond de moi, pour faire la forte, et ne pas affronter que c'est horrible de vivre sans ma famille, mais qu'en même temps je suis beaucoup trop bien ici. Je leur manque aussi, certains me demandent de revenir, mais je leur dis non pour poursuivre mon rêve, c'est égoïste n'est-ce pas ?

Moi : Tu me manques aussi, je t'aime...

Brad : Je t'aime aussi... C'est dur sans toi ici...

Sa voix se brise, je regarde mon téléphone, il a tourné sa caméra je ne peux donc pas le voir, mais je l'entend pleurer. Ce qui fait redoubler mes pleurs.

On décide alors de raccrocher, on se dit au revoir, puis on coupe l'appel. Je reste plusieurs minutes dans cette pièce à pleurer. J'essuie ensuite mes yeux, ça ne se voit même pas que j'ai pleuré, je sors ensuite. J'explique tout sur mon cousin aux garçons car ils me l'ont demandé. Par je ne sais quel moyen, Zayn sait que j'ai pleuré, mais les autres ne savent absolument rien. Zayn rentre avec les garçons, et moi je prend ma voiture, en sortant je vois Nigel, qu'est-ce qu'il fait encore ici ?

Nigel : Salut ! Je t'attendais, t'étais hyper longue pour sortir !

Moi : C'est gentil de m'attendre, mais pourquoi tu as fais ça ?

Nigel : Je me disais que si tu veux on peut aller boire un verre avant que notre amitié se finisse, je sais que le « contrat » devait s'arrêter à la fin du concert, mais voilà... Donc veux-tu aller prendre un verre avec moi ?

Moi : Ca aurait été avec plaisir, mais comme tu l'as dis le « contrat » devait s'arrêter à la fin du concert, et puis je ne me sens pas très bien, je préfère rentrer.

Nigel : Dommage, mais repose toi bien alors. Au revoir...

Je lui dis au revoir, puis monte dans ma voiture, je ne lui ai pas menti, je ne me sens vraiment pas bien, tout ce dont j'ai besoin c'est d'un gros bac de glace au yaourt où je metterai plein de cochonnerie dedans, de la musique de déprime, des photos de ma famille que j'ai sur mon téléphone, des mouchoirs, et par-dessus tout un lit avec une grosse couette où je vais me rouler dedans tel un rouleau de printemps. En gros tout ce dont on a besoin pour aller mieux le lendemain !

Je suis arrivé devant chez Zayn, je pensais tellement à ma merveilleuse soirée (notez l'ironie) que je n'ai pas vu le trajet passer. Je rentre dans la maison, et voit personne au rez-de-chaussée, je prend donc tout ce dont j'ai besoin en les mettant sur un plateau, puis je monte à l'étage des chambres, il n'y a aucun de signe de vie non plus, il n'est peut-être pas encore arrivé. Je me pose dans le lit, prépare ma glace qui va me faire prendre mille kilos en une minute mais je m'en fiche, ce n'est vraiment pas ce qui m'importe ce soir. Je fais tout ce que j'avais dis, en pleurant comme une faible, je déteste ça, mais pour une fois ça me fait un peu de bien, même beaucoup. Mais bon je déteste toujours autant !