La mort sera ton seul allié

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Alma

Je me réveille doucement.
Je me suis endormi sur les cuisses de mi madre.

— Tu as pu dormir un peu ? Elle me demande.

Je me frotte les yeux pour me réveiller.
J'ai l'impression de rêver quand je la vois près de moi.

— Oui maman et toi tu t'es reposée ?

Elle a hoché la tête.
On s'est prise dans nos bras mais nous avons vite été séparé quand la porte s'est ouverte dans un fracas.
Ici les cellules sont en béton et la porte ne contient pas de barreau donc plus isolée.

Cavano est entré suivi des même molosses qu'hier.

— Bien dormi ? On peut reprendre le spectacle ?

Mon cœur a palpité.
J'ai suffoqué rapidement.
Parce que je sais déjà que je vais souffrir.

— VAS CREVER ! J'ai craché en protégeant ma mère.

Il s'approche en frottant ses narines et en reniflant.
Sale toxico de merde !

— C'est tellement dommage d'être aussi arrogante quand on a une aussi belle gueule.

Je le regarde de travers.
Qu'il aille au diable !
Qu'Abel le tue puisque ça serait lui le diable en question.

Il a sifflé.
Et les deux bouledogues se sont mit à côté de nous.
Un près de ma mère l'autre à côté de moi.

C'est seulement maintenant que je remarque les morceaux de tissus sur mes cuisses, ma mère a sûrement dû me soigner dans mon sommeil.

On la met debout. Ma mère doit se mettre debout face à moi.

— Bien, Madame Gonzales...

Mon cœur tambourine.
Mon cœur va exploser.
Je ne sais pas pourquoi mais je ne sens pas la suite.
Ça sent mauvais.

— Qu'est-ce que ça vous fait de savoir que votre fille traîne dans les histoires d'un cartel pas très réglo et qui plus est, fricote avec le chef.

Il a sorti un couteau qu'il a fait tourné plusieurs fois dans sa main.
Ma mère a soupiré.
Elle sait qu'il veut seulement me mettre en colère.

— Rien. Surtout quand ce n'est que des mensonges.

Il a mit sa tête sur le côté et a crispé ses lèvres.

— Bien et qu'est-ce que ça vous ferez si je buté votre fille pour avoir écouté derrière les portes.

J'ai inspiré un grand coup.
Ma mère cherche toujours les réponses dans mes yeux afin de répondre.

— Tu vas laisser ma mère tranquille espèce de gros sac à merde ! Prends-en toi à quelqu'un de ta taille, pas à une femme âgée qui ne t'a rien demandé !

Il s'est retourné supris.
Il s'avance mais ma mère lui répond pour qu'il s'arrête. Elle me protège.

— Beaucoup de mal, seulement si elle a écouté aux portes ce n'est sûrement pas pour rien, je connais mon enfant. Elle répond calmement.

Plus rapide qu'un impactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant