Un départ trop rapide

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Alma

— Abel c'était quoi ça ? Je me redresse complètement ahurie.

Il se marre entre mes cuisses.

— Ça... c'était un orgasme... Il dépose un baiser à l'intérieur de ma cuisse.

Il quitte mes jambe pour se poser à côté de moi.
Je suis essoufflée à bout de souffle. Que dire de plus ? Si ce n'est que c'est lui qu'il me faut.

— C'était la première fois que je ressentais ça... Je lui avoue honteuse.

Il se tourne pour me faire face.
Sa main sous son visage.

— Vraiment ? Tu ne t'ai jamais touché ? Ou même avec un homme, je veux dire...

Je sourie presque suprise de sa gêne.

— Jamais. Je répond en me mordant la lèvre.

Avec son autre main, il carresse mon bras.
Je ferme les yeux pour profiter de ce court moment de répit. Il ne va pas durer, je le sais bien alors je veux vraiment en profiter sans trop y prendre goût.

— Et toi ? Je tourne la tête pour le regarder.

Il sourit sincèrement.

— Moi ? Non Alma. Il y'a bien longtemps que je ne suis plus vierge.

Je sourie presque déçu. Enfin. Non pas vraiment, c'était prévisible.

— Tu as quel âge ? Je lui demande.

Ouais. Je sais, je change de sujet radicalement mais je pense qu'il est temps qu'on fassent réellement connaissance.
C'est vrai après tout, je ne connais pratiquement que ses mauvais côtés, comme lui avec moi.

— T'es sérieusement en train de me demander mon âge ?

Je me redresse pour attraper mes vêtements et me rhabille en quatrième vitesse.

— Oui. Moi, j'ai...
— Tu as vingt ans et tu es née le sept novembre. Je le sais Alma.

Je me retourne en trébuchant.

— Co... comment tu sais ça ?

Il s'installe correctement sur le lit en positionnant un oreiller dans son dos.

— Je sais beaucoup plus de chose que tu ne le penses. Il se frotte le visage.

Je le rejoins sur le lit.
Je voulais profiter encore de cet instant mais la porte s'est ouverte dans un fracas, ce qui a fait redresser Abel frénétiquement et moi avec.

JEFE... Miguel entre à bout de souffle dans la chambre.

Abel et moi nous lançons un regard et je comprends rapidement que ce petit moment entre nous vient de prendre fin.

— Putain mais on t'a jamais appris à frapper avant d'entrer ? C'est quoi ces manières bordel ! Il se lève du lit.

J'ai compris. Ses yeux on virés au noir. Ce n'est plus le bleu, ce n'est plus Abel.
Les affaires on reprit.

Je le regarde réajuster ses vêtements et à mon tour, j'en profite pour faire de même, ravis de les avoir enfilés avant qu'il n'entre.
Je ne préfère même pas imaginer si cela était arrivé quand Abel avait sa tête entre... entre... enfin vous avez compris.

— Quoi ! Tu vas piailler maintenant que t'es là, parles merde ! Il est sec.

Je me jette dans le lit en soupirant.

Plus rapide qu'un impactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant