Alma
Je me suis moi-même enfoncé dans le bois de la porte.
Comment peut-il penser une chose aussi horrible ?
J'ai mal. Mentalement. Physiquement.
Son regard m'assassine. Son regard pleure. Son âme avec.
Tout chez lui pleure. Il a mal autant que j'ai mal.
J'ai mal qu'il puisse penser une telle chose.
Il a mal car il y croit dur comme fer.— Mais non ! Jamais de la vie !
Je gesticule pour qu'il me lâche mais plus je le fais plus il serre sa main sur mon bras.
— Je vais vraiment te briser si pour une fois dans ta chienne de vie tu me crache pas la vérité !
Je souffle désemparé.
Comment me défendre ? Il y croit comme un putain de taré !
Jamais je n'ai planqué son argent chez moi. Je ne savais même pas ce que Lisea en avait fait. Comment j'aurai pu savoir que c'était chez moi qu'elle l'avait fait !— Mais je te dis la vérité ! Je te jure Abel ce n'est pas moi ! Tu me fais mal...
Si j'avais su que jusqu'au bout que celle-là m'aurait foutu dans la merde jamais de la vie je ne lui aurai adressé la parole !
Encore maintenant, je prends pour sa bêtise. Quand je disais que j'avais une dette de dix millions, ce n'était pas des paroles en l'air.— Arrête ! ARRÊTE ! Putain mais arrête de mentir ! J'ai retrouvé l'argent chez toi ! Comment tu peux continuer de t'enfoncer dans le mensonge comme ça ? Sa voix se briserai presque mais il maintient son ton froid.
Mais je ne m'enfonce pas ! Putain justement j'essaie de m'en sortir !
Je ne peux pas malheureusement parce qu'encore une fois Lisea a réduit à néant ce que j'avais construit.
Quand c'est trop stable chez moi, je devrais me méfier !— Putain Abel mais je ne te mens pas ! Je ne sais pas comment ton argent a atterri chez moi ! Mais regarde moi, tu crois vraiment que je serai capable de faire ça ?
— T'es capable de beaucoup de chose Gabriella alors ne fait pas la sainte avec moi !Gabriella encore.
— Arrête de m'appeler comme ça ! Comment tu peux croire à des choses pareille ?
— Je te retourne la question ? Comment tu peux croire que je ferme les yeux cette fois-ci ? Trop c'est trop et je t'avais prévenu !Il me tire avec lui jusqu'au milieu de la pièce.
— Abel je t'en supplie arrête ! Je n'ai jamais rien fais ! Je te signale que je suis arrivé ici sans même savoir pourquoi ! Alors arrête de croire tout ce que tu vois !
Il se retourne déterminé et surtout remplis de hargne et sans pitié, il me gifle.
— Et celle-là tu y crois pour l'avoir sentis ?
Je me frotte la joue complètement anéanti de son geste.
Il vient de me gifler.
Je le regarde complètement perdu.
Comment est-ce qu'il peut vraiment croire ça ?
Putain mais c'est moi ! Jamais je n'aurai pu lui faire ça !— Je n'ai plus de pitié pour toi alors arrête de faire tes putains d'yeux battus, ça ne marche plus.
J'ai trop mal de le voir aussi borné.
Trop mal de le voir se bander les yeux. Je n'arrive pas à comprendre comment il peut croire ça !— Abel arrête. Je me mets à genoux maintenant si tu le veux juste pour que tu me crois. Je t'en supplie arrête ton supplice, je ne savais même pas que ton argent était chez moi !
Je crois rêver quand une larme perle sur son visage.
Il n'est pas triste non. Il est rempli de rage.
Je crois qu'il en est même au stade au dessus. Il ne contrôle tellement rien que ses yeux parle pour lui. Ses démons contrôlent tout.
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Plus rapide qu'un impact
RomanceDe toutes les histoires de mauvais goût, j'aurais imaginée que celle-ci se terminerait autrement. De toutes les peines qu'on pourrait m'infliger, la trahison est celle qui m'a fait sombrer dans les portes de mon propre enfer. Pour de la poudre qu'...