Si la jalousie était un mensonge

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Alma

C'est grand. La villa dans lequel ce gala va se dérouler est immense.
Je suis encore dans la voiture, Abel vient à peine de se garer, mon regard ne veut plus quitter cet espace géant.
C'est tout simplement magnifique.
Fleuries et lumineux, une fontaine orne même le milieu de la cour d'entrée.

Ma portière s'ouvre et c'est la main d'Abel qui se tend devant moi.
Je ne la saisi pas et sors de la voiture toute seule.
Je tire sur le tissu de ma robe pour la faire descendre.

— Alma, je t'en supplie commence pas à faire ta tête de conne. Je suis pas ici pour que tu me chauffe, t'as compris ?
— Ouais... Je balance mes cheveux dans mon dos. T'inquiète pas, je vais rester dans mon coin pendant que tu fais tes petites affaires.

Il m'attrape le bras et me force à me retourner.

— T'as plutôt intérêt, parce que je vais vraiment pas rigoler avec toi si tout ce que je planifie depuis des mois tombe à l'eau à cause de toi. T'imprime ?
— Je copie, je colle, j'imprime tout ce que tu veux Abel. Je ne vais pas te faire de problème.
— Bien. Il me répond autoritairement.

Il a claqué des doigts et ses sbires qui nous suivaient en voiture apparaissent derrière nous.
Il fini par attraper mon bras et le place sous le sien.
Je lui lance un regard pas trop certaine de savoir à quoi je vais servir ce soir.

— À qui appartient cette propriété ? Je lui demande curieuse.

En réalité, je m'en contre fous de savoir à qui est cette villa. Je veux juste le faire redescendre de quelques étages, histoire qu'il se détende un peu avec moi.
Il est tendu, je le sais bien mais pour quelle raison ? Ça, je ne le sais pas encore.

— Elle est à moi.

Je déglutis.
Comment un aussi bel endroit peu lui appartenir ?
Je préfère ne pas y penser.
Un chef de cartel a tout ce qu'il désir apparement.

Abel me tire avec lui et nous avançons dans la grande allée jusqu'à l'immense porte d'entrée en bois.
Il ne frappe pas, ce sont deux hommes qui lui ouvrent.

— Bonjour Monsieur Vasquez, vos invités sont tous arrivés, très bonne soirée.

Il ne prend même pas la peine de répondre et il continue dans son avancé.
Je fixe le sol en marbre sous mes pieds.
Ouais. Alors là, je vais paraître moins crédible. Pour une femme de mon âge, je suis la démarche de mes pieds pour éviter de tomber. Évidemment Alma porte des talons mais elle sait à peine marcher avec.

— Descend moi cette putain de robe. Tu veux montrer ton cul à tout le monde ou quoi ?

La voix d'Abel m'a sorti de mes pensées.

— Je te signale que je ne voulais pas la porter juste comme ça ! J'ai chuchoté sans trop savoir pourquoi.

Je l'ai fais parce qu'il l'a fait.
C'est seulement maintenant que je remarque l'endroit. Je m'arrête un instant.
Si l'extérieur était immense, l'intérieur l'est encore plus.
Je ne pourrais même pas décrire l'endroit tellement c'est luxueux.
Des lustres partout illuminent le grand salon. Là où tout les invités attendent l'hôte.
De grandes tables en chênes couverte d'une nappe noir et tout ce qu'il faut pour se nourrir et surtout pour boire.
Plusieurs personne sont à son service ce soir. Et tout ces serveurs sont en costume blanc avec une chemise noir.
Et de nouveau, deux hommes nous ouvrent la deuxième porte en verre et c'est maintenant que la musique retentit.

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