Ton calme apaise ma tempête

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Alma

— T'AS PLUTÔT INTÉRÊT À LÂCHER MA MÈRE ! J'ai hurlé en me débattant.

Le molosse qui l'a maintenant la met par terre sur ses genoux comme moi.

— Gabriella calme toi enfin, on est pas chez les sauvages ! C'est Cavano qui m'a parlé.

J'ai grogné.
Je me contiens vraiment.
Il n'a pas le droit !

— C'est vrai, on est chez les porcs ! Et sans me contrôler j'ai donné un énorme coup de tête au bouledogue qui me tiens.
Il m'a lâché.
Il était temps !

J'ai couru jusqu'à ma mère.
Je ne sais pas encore ce que je dois faire mais s'il lui fait du mal je ne répondrai plus de rien.
Mais avec les deux balles que je me traînent, mes jambes ont du mal à suivre le mouvement.

Et avant que je ne saute sur elle pour la serrer dans mes bras, je m'écroule parce qu'elles ne me suivent plus.
Elle m'on lâchées quand j'en avais le plus besoin.
C'est seulement maintenant que la douleur se réveille.
Ça fait mal, j'ai trop mal.
Ça me fait tellement souffrir que j'ai envie de hurler.

— Gabriella ! Ma mère a crié en pleurant.

Ma mère pleure.
Ma mère pleure ?
MA MÈRE PLEURE !
Ce porc fait pleurer mi madre !
J'ai la haine. Elle monte mais mon corps ne veut plus suivre mes ordres.

Quelqu'un attrape mes cheveux et me tire en arrière pour que je retombe sur les fesses.
J'étais sur le ventre et c'est Cavano que je vois.

— T'es pathétique...

J'entends les sanglots de ma mère, c'est tout ce que j'entends.
Je sens sent ce gros porc me tenir par les cheveux.

— Je suis désolée maman...

Cavano m'a relâché et je me maintient seulement à l'aide de mes mains sur le sol.
Lisea la rejoint parce qu'il lui a demandé.
Mais ce n'est pas elle ma priorité.
Mi madre et moi nous regardons, rassurer de se savoir en vie l'une et l'autre mais tétanisée à l'idée que l'autre meurt.
Parce que c'est sûrement ce qu'il compte faire.
En tuer l'une pour faire souffrir l'autre.

Un sifflement et nous revoilà debout.

— En cage, les deux, dans la même, il faut qu'elles se retrouvent un peu... On reprendra les choses sérieuses plus tard...
Il se frotte les mains à cette idée.

Je suis traînée par le même molosse que je viens tout juste de cogner.
Et c'est toujours la même chanson dans les cartels apparement.
On descend, dans un espèce de sous-sol, là où sont les cellules.
L'histoire se répète perpétuellement.

Ma mère me précède, sommes mise en cage et enfermées.
Et puis le silence s'installe quand les chiens de garde quitte le couloir.

— Je suis tellement désolée maman, pardonne-moi... j'ai éclaté en sanglot.

Elle a presque couru jusqu'à moi pour me serrer dans ses bras.

mi hija ! Tu es aussi innocente qu'une enfant alors ne t'excuse jamais ! Je sais que tu n'as rien fais de mal pour te retrouver ici.

Plus rapide qu'un impactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant