Alma
Je suis remontée une fois que ma colère était un temps soit peu redescendue.
J'ai traversé la cuisine, j'ai juste pris une pomme et je suis aller dans ma chambre.
Je suis fatigué, je veux juste dormir et que cette journée se termine.Une fois ma porte refermée, j'en profite pour me déshabiller.
Je pose mon fruit sur la commode, je le mangerai après la douche.Arrogant, manipulateur.
Manipulation. Dégoût.
Ça, c'est les mots qui me tournent en tête quand je pense à Abel.
Je ne le supporte plus. Je ne supporte plus son arrogance, son manque constant de respect. Non. C'est trop.
J'ai pris ma décision, demain je partirai.Mon legging et mon t-shirt de sport au sale, je cours presque pour récupérer un pyjama et des sous vêtements propre.
J'attrape ce que je trouve.— Jolie petite culotte.
Je me fige. Comment Abel peut-être ici ?
Je n'ose même pas me retourner tellement mon cœur tambourine.— Ça te vas bien... le rouge.
Les vêtements que j'ai récupérer dans l'armoire contre moi pour me cacher, je me retourne.
— Je peux savoir ce que tu fais ici ?
Il a une paire de lunette sur le nez, il est en train de lire le journal. Parce qu'en plus il sait lire ?
Je cache mon corps comme je peux, je suis en sous vêtement devant lui...— Je t'attendais. Ça fait presque deux heures que je suis là.
— bien... bien, bien... Je cherche un trou de souris pour me cacher mais je n'en trouve pas. Tu m'as vu... alors tu peux y aller maintenant.Il remet sa paire de lunette correctement et son stylo entre ses dents.
Il me regarde de haut en bas.— Ça serai pas drôle si je partais maintenant.
Ça bouillonne.
Non seulement il se rince l'œil mais en plus de ça il ne veut plus partir.— Abel, casse toi ! Tu vois bien que je suis à moitié nue ! Et d'ailleurs qu'est-ce que tu fous ici ? Je cris.
Il se réinstalle correctement sur le fauteuil dans lequel il se trouve.
— Je te l'ai dis. Je t'attendais. Ouais j'ai bien vus que t'étais presque à poil mais que veux tu ? Je vais pas me gêner pour regarder le spectacle.
Je grogne.
— Vas te faire foutre.
Et sans un regard de plus je me dirige à la salle de bain.
— Qui t'as dis ?
— QUOI ENCORE ? Je me retourne de nouveauIl se marre. Ma gène le fait rire.
Il veut me pousser à bout ou quoi ?— Je t'ai jamais dis de t'en aller.
— ET JE T'AI JAMAIS DIS DE RESTER ! Alors dégage !Il rit de plus belle et se redresse en même temps.
— Je te jure que si tu t'approche de moi... je regarde autour de moi pour chercher un objet à lui lancer et ce que je trouve n'est autre qu'un cintre. Je te tranche la gorge avec ça !
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Plus rapide qu'un impact
RomanceDe toutes les histoires de mauvais goût, j'aurais imaginée que celle-ci se terminerait autrement. De toutes les peines qu'on pourrait m'infliger, la trahison est celle qui m'a fait sombrer dans les portes de mon propre enfer. Pour de la poudre qu'...