Notre cupidon

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Alma

Deux ans plus tard.

Je me regarde une dernière fois dans le miroir pour m'admirer une dernière fois.

Une robe blanche longue et ouverte sur le côté droit jusqu'à la cuisse. Un collier fin ornant mon cou et des boucles d'oreilles de couleur blanche sont accrochées à mes oreilles.

Parfait. Tout est parfait.

— Tu es prête ? Me demande Roméo.

Je me retourne pour lui faire face et devant sa mine amusée, je me mets à tourner sur moi-même.

— Alors qu'est-ce que tu en penses ? Je lui demande ravis de ma tenue.

Les choses ont bien changées en deux ans.
Je me suis remise de toutes mes blessures. Autant physique que moral et pour la première fois, depuis bien longtemps, je suis enfin heureuse.

Entre temps, les affaires se sont remise à tourner pour Abel comme pour moi.
J'ai repris mon travail au restaurant avec Francisco et tous deux sommes devenus les gérants du disfrute de su comida, pour mon plus grand bonheur.

Pendant un temps Abel voulait que je me mette à travailler pour lui. J'ai refusé catégoriquement. Jamais je ne travaillerai pour lui et jamais je ne dépendrai de son argent.

Pour ce qui est de notre relation, tout se passe pour le mieux. Enfin, nous sommes Abel et Alma, toujours une dispute au coin de l'œil, mais notre amour n'a jamais été aussi grand.

— Tu te dépêches un peu ! Les invités nous attendent !

En parlant du loup, le voilà s'impatientant derrière la porte.

— Tu es magnifique et on ferait mieux de se dépêcher avant de se faire arracher la tête par ton espèce de psychopathe de mec. Reprend Roméo.

Roméo. Il est devenu, le frère, le meilleur ami que je n'ai jamais eu.
Je peux compter sur lui à n'importe quel moment, il ne s'est jamais montré aux abonnés absents et pour moi, cet homme est nécessaire à ma vie.

Je dépasse mon ami habillé d'un magnifique costume et ouvre la porte à mon très chère petit ami.

— Dites-moi, monsieur Vasquez ! Une femme a besoin de temps pour se préparer ! Et les meilleurs arrivent toujours en dernier.

Abel de toute sa hauteur me surpasse.
Son regard baladeur sur mon corps, j'ai sentis comme mon cœur sauter dans ma poitrine.

— Sauf quand nous sommes les hôtes madame presque Vasquez.

Je ris face à sa remarque.
Mais non. Ceci est une fausse joie. Nous ne sommes ni fiancé et encore moins marié. Ce n'est pas ce que je veux pour le moment alors monsieur se montre patient même si sa demande a déjà été faite. Plusieurs fois.

— Je suis prête. Je lui réponds.

Ce soir, Abel a organisé un gala pour fêter les deux ans de cette stupide nuit ou tout à failli basculer.

Lentement ses lèvres se sont approché de mon oreille.

— Je t'enlèverai cette robe quand tout ça sera terminé, Alma. Me susurre-t-il.

Un frisson parcours mon échine mais je me reprends rapidement.

— On devrait y aller. Je reprends en réajustant mes cheveux.

Tel un gentleman, Abel me tend son bras pour que je puisse m'y accrocher.
Puis nous sommes descendus pour rejoindre la foule d'invité.

La maison est pleine. Beaucoup de tête que je ne connais que très peu. Les seuls que je puisse vraiment connaître ne sont que les membres de ce cartel.

Plus rapide qu'un impactOù les histoires vivent. Découvrez maintenant