Abel
Je serre les mains d'Alma dans mon dos, personne ne me l'a prendra une seconde fois.
La foule autour de nous s'agite. Je ne bouge pas, je ne fais rien.
Il n'est pas encore temps de mettre un terme à son petit jeu.— Abel... me chuchote -t-elle presque à l'oreille.
Je ne répond pas. Je ne l'écoute presque plus. Il ne faut pas. Je la sent en danger et je risque de m'emporter.
— Alors qu'est-ce que tu décide ? Le sang ou la fille ? Me lance le preneur d'otages.
— Ta sale gueule empalé dans mon salon fils de pute. J'ai craché.Cette fois c'est Alma qui a serrées mes mains.
Je suis en train de me noyer. Je vais vriller s'il ne ferme pas sa gueule.
D'ailleurs c'est qui ce petit batard de mes couilles là ?Il s'avance un peu plus vers nous.
Sa démarche est sûre. Il ne devrait pas trop l'être, d'ici là à ce que je dégaine mon...— Recule ou je te bute !
Ok. Je crois que pour ce soir, je n'ai rien à faire.
C'est elle qui tiens les rennes. Elle s'est détachée de moi, a saisi mon glock dans mon pantalon, l'a chargé et a visé.— Range ça fillette tu vas te blesser. Il lui lance sarcastiquement.
Elle ne tremble même pas. Ses pieds son fermement encrés dans le sol.
— Tu me veux ? Viens me chercher.
Elle est dos à moi. Je ne vois que son dos et putain ce qu'elle me foutrait la trique si nous étions ailleurs.
Sa robe qui la moule à la perfection et ses cheveux plus soyeux que jamais qui se balance sur ses reins .— C'est pas moi qui te veux mais le grand patron mais je vais venir te chercher.
Les gens s'agitent, la tension est palpable et Alma ne semble pas vouloir baisser les armes.
— Ton putain patron, je l'ai buter alors tu vas remballer t'es belles paroles de merde et me dire ce que tu veux et maintenant !
Un coup est parti.
Elle a tiré en l'air et un lustre s'est effondré sur le sol. Juste devant elle.
Mais elle ne bouge pas, au contraire elle est déterminée.C'est le silence qui m'a eu.
Ma patience a des limites et tous ces gens qui semblent bouche bée de la révélation d'Alma, n'arrêtent plus de gesticuler. Putain mais laissez moi rire.J'avance, mais elle n'a pas décidé de me laisser faire quoi que ce soit.
Elle veut avoir ma place ce soir. Putain que je voudrai bien mais je ne veux pas qu'elle se mette en danger.— Je l'ai buter centimètre par centimètre ton porc. Elle a repris.
Elle a reniflée.
Je sais qu'elle pleure. Je sais que parler de Cavano revient à revivre la mort de sa mère et je crois que c'est ce qui lui donne cette force si soudaine.
Mon coeur me fait mal de la voir ainsi.— Ouais, t'es mignonne quand t'ouvre ta petite bouche toi mais arrête un peu de parler pour rien, c'est pour ça que tu la baise Vasquez ? Parce qu'elle a une putain de bouche à pipe ?
VOUS LISEZ
Plus rapide qu'un impact
RomanceDe toutes les histoires de mauvais goût, j'aurais imaginée que celle-ci se terminerait autrement. De toutes les peines qu'on pourrait m'infliger, la trahison est celle qui m'a fait sombrer dans les portes de mon propre enfer. Pour de la poudre qu'...