Comédie et réalité

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Alma

Je suis prête.
Abel a prit soin d'arracher mes vêtements pour que toute cette mise en scène paraisse plus que réelle.

Je savais bien que quelque chose se préparée mais je ne m'attendais pas à ce que Cavano soit en réalité Pablo.

Je suis prête pour récupérer Lisea. Je sais que pour moi la vengeance commence maintenant.
Croyez le ou non mais je vais faire tout ce que peux pour le faire reculer. Le plan de Pablo tombera à l'eau.
À la minute où il pensera réussir, Abel se chargera de sa propre vengeance.
Moi aussi, j'en ai trop besoin pour venger ma mère. Pour me venger moi et tout le reste.
Alors croyez le ou non. Je suis plus que prête pour cette mascarade.

— Alma ! Je me retourne pour faire face à Roméo.

Il me tend un collier. Je le regarde pas trop certaine de comprendre et attrape le bijou.

— C'est un micro, il faut que tu le mette on va devoir tout écouter, il ne faudrait pas te mettre en danger pour rien, alors le chef demande à ce que tu portes ça.

Je le regarde perdue.
Oh... d'accord. Soudainement, je perds rapidement la confiance que j'avais en moi.
Tout le monde compte sur moi et je me sens soudainement prise de panique.
Toute cette histoire commence avec moi, si je me loupe, Abel devra recommencer à zéro.

— D'accord, comment... Comment ça se met ? Je lui demande la voix tremblante.
— Comme un collier. Il se marre.

Je ris un peu gênée.
Je suis légèrement stressé mais je dois le faire. Je peux le faire.
Je peux lui faire face, j'en suis capable et surtout, j'en ai trop besoin.
Je n'attendais que ça et enfin ce jour arrive.

J'enfile la chaîne autour de mon cou.
Le pendentif et en forme d'attrape rêve, avec le milieu noir.
C'est discret et à la fois simple.

— J'ai peur... J'avoue presque honteuse à Roméo.

Je ne sais même pas pourquoi je me confie si soudainement à lui.
J'ai trop besoin d'être rassuré et j'avoue que les mots d'Abel me manquent.

— On à tous eu peur pour notre première mission mi belleza.

J'ai sentis mon cœur se serrer jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer.
J'ai même vue trouble l'espace de quelque instant.
Mi belleza. Cela fait des mois que personne ne m'a appelé comme ça.

— Tout vas bien Alma ? Me demande Roméo.

Je lui mime que oui, alors qu'en réalité non.
Je viens de faire un énorme pas en arrière.
Francisco. Francisco. Mon patron.
Celui qui voulait me protéger de tout ça.
Celui qui payait mes salaires, celui qui avait toujours un mot doux.

Il me disait toujours de faire attention quand je sortais du restaurant où il s'excusait quand il pensait me blesser.
C'est seulement maintenant que je repense à lui. Pour deux simples petits mots.
Mi belleza. Seulement lui m'appelait comme ça.

— Tu es sûre ? Ça n'a pas l'air.

Je secoue la tête pour reprendre mes esprits.
Il ne faut pas que je pense à ça maintenant.

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