-chapitre 16-

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Je me réveille dans les bras de Mason encore endormi, des souvenirs plein la tête de la soirée d'hier. Mon attachement pour lui ne cesse de grandir de jour en jour, ce qui complique de plus en plus les choses. Qu'on se le dise, si j'accepte ce poste à Paris, je ne serai pas amenée à le voir souvent. Entre mon travail et ses déplacements pour les matchs, trouver du temps pour nous risque de s'avérer compliqué. Je chasse toutes mes pensées négatives et décide de m'extraire doucement du lit afin de ne pas le réveiller. Je descends préparer le petit déjeuner. En ouvrant quelques placards, l'idée me vient soudain de préparer des pan cakes à la myrtille. Je crois que je ne pourrais jamais me lasser d'en manger. Quelques minutes plus tard, Mason me rejoint à son tour.


- Bien dormi ? Me demande-t-il.

- Toujours aussi bien dans tes bras, et toi ?

- J'ai rarement aussi bien dormi. Il jette un coup d'oeil à ce que je suis entrain de faire. Des pancakes à la myrtille ?

- Oui, mais pas seulement des pan cakes à la myrtille, mais sans doute les meilleurs que tu n'auras jamais goûté de ta vie !

- J'attends de voir ça alors. Il me regarde en souriant.

- Tes parents arrivent à quelle heure ?

- Ma mère m'a envoyé un message tout à l'heure. Elle nous invite au restaurant. Ils nous attendent vers midi trente en ville. Ça te convient ?

- C'est parfait. Je lui souris et lui tends une assiette.


Il prend une bouchée et hausse les sourcils.


- Tu es vraiment un chef Serena !


Midi trente, nous marchons en direction du restaurant où les parents de Mason nous attendent. Je sens le stress monter en moi, ce qu'il ne tarde pas à remarquer.


- Détends-toi Serena, mes parents vont t'adorer.

- Tu penses ? Répondis-je inquiète.

- Non je le sais. Il dépose un baiser sur mon front.


J'aperçois les parents de Mase au loin. Il attrape ma main, comme pour me donner du courage.


- Bonjour Serena, nous sommes ravis d'enfin faire ta connaissance. Commence sa mère. Je suis Debby, et voici mon mari Tony. Elle fait mine de cacher sa bouche avec sa main. Ne fais pas attention à son apparence de vieil ours mal léché, c'est un vrai papa poule.

- Je suis enchantée de vous rencontrer également. Répondis-je timidement.


Ses parents enlacent Mason et nous prenons place à table. La pression commence à redescendre. Debby et Tony ont vraiment l'air adorables. Ils sont aux antipodes de mes parents, souriants et chaleureux. On peut tout de suite voir l'amour que se porte cette famille. Cela doit expliquer pourquoi Mason est toujours si souriant et heureux. Les plats viennent d'arriver, et le repas peut enfin commencer.


- Comment vas-tu mon fils ? Demande son père.

- Je vais bien merci papa.

- Comment se passent les entraînements ?

- Assez bien, je donne le meilleur de moi même à chaque cession, comme tu me l'as si bien appris. Mais j'avoue que ces vacances me font beaucoup de bien.

- Et toi Serena, tu regardes le foot je suppose ? Me questionne Tony.

- Etonnement, pas tant que ça. Enfin, je regardais les matchs de Leicester essentiellement. Mon meilleur ami, Ben Chilwell, que vous connaissez peut-être, jouait là bas avant de signer cette année à Chelsea. Je les regardait surtout pour lui. Mais maintenant, grâce à lui et Mason, je dois dire que j'apprécie beaucoup les matchs des Blues.

- Je suis ravi que tu aimes cette équipe. Elle représente beaucoup pour notre famille.

- Je jette un coup d'oeil à Mason qui me sourit. Je sais, Mason m'a parlé de son parcours, que je trouve plus qu'admirable d'ailleurs. Mais ça, il le sait déjà.

- Bon assez parlé de foot. J'aimerais apprendre à mieux te connaître Serena. Lance sa mère. Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?

- Je suis en art et design dans une université à Chelsea. Je viens de finir ma dernière année de master.

- Et tu as trouvé un travail pour la rentrée ?


Aïe, et voilà, la question qui fâche. En parler avec les parents de Mason me ferait trop de mal. Je préfère mentir.


- Je cherche encore. Répondis-je gênée.


J'appréhendais de les rencontrer, mais Debby et Tony sont adorables. J'ai l'impression de les connaître depuis toujours. Je me sens à l'aise avec eux. Ils sont incroyablement gentils et bienveillants. Une fois à la maison, et les valises chargées dans le coffre de la voiture de Lewis, vient le moment des au revoirs. Je suis assez triste de devoir rentrer à Londres, cette ville est vraiment splendide. Sans parler du fait que je me suis inconsciemment créée une petite bulle avec Mason, qui va être difficile à crever à notre retour.


- Tu reviens nous voir quand tu veux Serena. Tu es la bienvenue ici. Me dit Debby en m'enlaçant.

- J'espère que l'on se reverra au Stamford Bridge pour un match de Chelsea ! Me lance Tony en me donnant un léger coup de coude.

- C'est promis. Je vous remercie infiniment pour tout. J'ai vraiment été ravie de faire votre connaissance.


Les derniers au revoir faits, nous prenons la route de l'aéroport.

BE THE ONE  - MASON MOUNTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant