-chapitre 47-

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Depuis mon réveil, la journée est une vraie torture. Les trois petits mots envoyés à Mason hier soir me hantent, mais bien plus encore, le fait qu'ils soient restés sans réponse de sa part. Peut-être est-ce volontaire pour que je comprenne mieux ce qu'il a ressenti face à mon silence ? Et je confirme, ça fonctionne. J'ai hâte de pouvoir serrer mon meilleur ami dans mes bras ce soir. Même Tammy m'a manqué, comme quoi, tout arrive. Quand on parle du loup, mon téléphone sonne, affichant un message de Ben.


De BenChilwell : Nous voilà enfin au pays de la baguette et du bon vin. J'ai hâte de te voir ce soir ma Nana. Rejoins-nous dès que tu termines à dix huit heure. On se commandera à manger.

De SerenaBlake : Si tu savais comme je suis impatiente ! Tes bras m'ont manqué. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne t'ai pas vu.


Ne voulant pas m'éterniser dans ce bureau de l'enfer, je m'empresse de terminer le projet que je dois soumettre à un architecte demain. Ce travail me donne un tel stresse, qu'un bouton a poussé sur mon visage. Moi qui n'en ai jamais, c'est le pompon...

Mes dessins terminés trônent sur le coin de mon bureau. Toute excitée, j'attrape mon téléphone et envoie un message à Ben.


De SerenaBlake : Je pars du boulot. Je suis là dans quinze minutes si je trouve rapidement un taxi. A tout de suite.


J'enfile mon blazer, glisse mon sac sur mon épaule et m'apprête à pousser la porte du bureau, lorsque je suis interrompue par une réprimande du Dragon.


- Où allez-vous comme ça ? Crache mon patron. Je me retourne pour lui faire face.

- J'ai terminé ma journée, je rentre chez moi.

- Mademoiselle Blake, j'ai besoin de vous ce soir. J'ai une réunion avec des américains pour un contrat important. Je compte sur vous pour mettre ses messieurs à l'aise. Vous qui êtes anglaise, vous n'aurez pas de mal à les comprendre.

- Monsieur, je suis sincèrement désolée, mais je ne peux pas ce soir.

- Si vous souhaitez conserver votre poste ici, je vous conseille de ne pas refuser.


Et voilà... comment anéantir mes plans. Moi qui me faisais une joie de dîner avec les garçons et de le revoir, lui, me voilà coincer avec mon horrible patron pour servir de traductrice. Il n'a cas mettre l'application sur son téléphone ! Dos au mur et n'ayant pas d'autre choix, je finis à contre coeur par lui répondre.


- Vous pouvez compter sur moi.


Nous nous dirigeons vers la salle de réunion, où se trouve déjà les clients. Lorsque nous entrons, je suis surprise de les entendre parler français entre eux. Monsieur Delga nous présente et nous entamons le briefing. Au fil du temps, je constate que je suis aussi utile qu'une plante verte, étant donné qu'ils s'expriment dans un français impeccable. Je me sens mal de ne pas avoir pu prendre mon iPhone pour prévenir Ben. Que va-t-il penser de mon absence ? Certainement que je me défile et qu'une fois de plus je fais l'autruche. A croire que le destin s'acharne...


Point de vue de Mason.


Mes affaires soigneusement rangées dans l'armoire, je n'ai jamais été si proche d'elle ces derniers jours. Son message d'hier m'a rendu si heureux, que j'ai préféré ne rien lui répondre, n'ayant qu'un seul désir, celui de la serrer dans mes bras et de le lui dire en face. Impatient, je n'arrête pas de regarder l'heure sur mon téléphone. Ne tenant plus en place, je décide de rejoindre Ben dans sa chambre, le temps passera plus vite à deux. Je le trouve affalé sur son lit, devant un match de foot.


- Qui joue ? Demandais-je.

- Le Stade Brestois contre l'OM, ça me fait tout drôle d'entendre des commentaires en français. Heureusement qu'il y a les images, parce que ce n'est pas grâce au son que je comprends.


Nous nous prenons au jeu et ce n'est qu'à la mi-temps, que je constate qu'il se fait déjà tard.


- Nana s'est perdue ou quoi ? Lance Ben en attrapant son portable. Tu as des nouvelles toi ?


A mon tour, je regarde, mais je n'ai aucun message d'elle.


- Non, rien, tu veux que je lui écrive ? Répondis-je.

- Attends, je vais plutôt essayé de l'appeler. C'est quand même bizarre, car elle m'a confirmé qu'elle était sortie.

- Tu penses qu'elle...

- Non, ne pense pas à ça, me coupe Ben, elle était très contente de venir. Elle ne se serait pas engagée pour se défiler. On n'a cas commander à manger, avec un peu de chance ça la fera venir.


Nous prenons notre temps à étudier le menu du room service. J'avais faim, mais finalement l'appétit me manque, tout comme ma bonne humeur qui s'estompe peu à peu. Le match reprend en même temps que nos plats arrivent. Me voyant triste, Ben essaye de détendre l'atmosphère en faisant le pitre et en mimant les commentateurs.  A tour de rôle, nous avons en vain, essayés de la joindre. Ni texto, ni vocaux n'ont eu gain de cause. Serena est aux abonnés absents.


- Je ne veux pas être pessimiste Ben, mais je suis certain qu'elle ne viendra plus, lui dis-je la mine triste.

- Si c'est le cas, elle me déçoit énormément. J'espère juste qu'il ne lui ai rien arrivé.

- Je préfère qu'elle nous ai planté, ne parle pas de malheur.


L'arbitre siffle la fin de la rencontre en même temps que le téléphone de Ben sonne. Je le vois me montrer la photo de Serena sur son écran. Enfin, c'est elle.


- Tu as vu l'heure, j'espère que tu as une bonne excuse ! Il active le haut-parleur afin de mettre un terme à mon calvaire.

- Ben, tu ne vas pas croire ce qu'il m'ai arrivé, pleurniche-t-elle en commençant son récit. D'une voix triste, elle nous explique comment son patron l'a retenu.

-  Mais tu n'as dit rien de toute la réunion, pas un mot ?

- Une vraie plante verte je te dis ! J'ai la haine, il m'a pourri la soirée. Je me faisais une telle joie de vous revoir... Et que va penser Mason maintenant.

- Justement, à ce propos, j'ai peut-être oublié de te préciser que tu es en haut-parleur et qu'il est à côté moi. Et depuis qu'il t'entend, il sourit comme un imbécile.

- Le match commence à quelle heure demain ? Enchaîne-t-elle.

- Vingt heure quarante cinq, mais ça serait bien que tu sois là une heure plus tôt pour voir l'entraînement. Ça nous ferait plaisir. Je t'ai pris des places dans les loges réservées aux familles. Soit à l'heure cette fois-ci.

- Ne remue pas le couteau dans la plaie Ben ! Tu sais très bien que j'aurais préféré être avec vous.

- Je te passe Mason. A demain Nana.


Il me tend son iPhone, un grand sourire aux lèvres.


- J'espère que tu ne m'en veux pas, commence-t-elle, et que tu me crois.

- Je te fais confiance. Hâte de te voir dans mon maillot demain.

- Tu peux y compter, c'était prévu. Bonne soirée Mason.

- Bonne nuit Serena.


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nda: Je vous annonce que le Tome 1 touchera à sa fin Vendredi soir. Ça me fait tout drôle, mais rassurez-vous, le Tome 2 arrive à la suite Lundi et comme à son habitude, tous les jours à 19h sauf le week-end.

À l'occasion de sa sortie, j'ai refais la couverture, donc n'hésitez pas à me donner vos avis. Merci infiniment d'être plus de 12K à suivre les aventures de Serena et Mason. Be The One est mon petit bébé, mais c'est grâce à vous qu'il existe, alors mille merci 💗

BE THE ONE  - MASON MOUNTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant