Chapitre 13: Fil À Recoudre

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Le jour suivant dans le métro je fixe le sol du véhicule pensive, toutes mes pensées sont tournées sur Mitsuya vers lequel je vais rendre visite à l'instant, comme cœur palpite dans ma poitrine à chaque minutes qui me sépare de lui. La boule qui avait disparu la veille est revenue dans mon estomac, ma nuit aura été très courte suite à tous ses événements je me sens vraiment éreinté et en manque de sommeil, arrivé à mon arrêt je quitte le métro prenant le chemin du quartier des Takashi. Malgré la chaleur mes mains trembles légèrement, à ce rythme je ne vais pas pouvoir le voir, des éclats de rire dans la cour du lieu attire mon attention lorsque j'arrive dans ce dernier.

Mana et Luna: Coralie !

Aussitôt les deux petites qui descendaient les escaliers avec leur frère aîné accourent jusqu'à moi, un genoux à terre pour être à la hauteur des deux petites je les réceptionne pour un câlin.

Moi: Bonjour les filles, vous êtes toutes belles.

Mana: Oui, c'est ma nouvelle robe.

Luna: C'est moi qui t'ai aidé à la choisir.

Mitsuya: Doucement toutes les deux, laissez la respirer. Ce dernier les mains dans les poches de son pantalon sarouel affiche un petit sourire aux coins de ses lèvres, à la vue de ce dernier je sens la boule de mon estomac se serrer d'un coup. On comptait faire un petit tour au parc, tu te joins à nous ?

Luna: Dis oui ! Déclare la petite les yeux remplie d'étoile. S'il te plaît !

Moi: Bien sûre, après tout j'ai toute ma journée.

Mana: Ouiii !

En me relevant les deux petites prennent chacune ma main dans la leur se mettant à ma gauche, et à ma droite m'entraînant sur le chemin, Mitsuya derrière nous se met à ricaner.

Mitsuya: N'allez pas lui arracher les bras.

Je souris en l'observant du coin de l'œil, lorsque nos regard se croisent je sens mon cœur bondir dans ma poitrine, les paroles d'Hinata reviennent dans mon esprit à grand galop. À quoi je pense lorsque je le vois ? Qu'est-ce que je ressens ? Et ses questions trouvent petit à petit une réponse à chaque seconde que mon cœur s'emballe, mon ventre noué par cette sensation de bien-être et de gêne m'empêche de penser clairement depuis hier. Les filles libérant finalement mes mains s'empressent de se jeter sur les jeux installé dans le petit parc, il y a quelques autres enfants avec lesquels les filles s'en vont jouer.

Mitsuya: Ce parc n'est pas très loin de chez nous, j'y emmène souvent les filles pour qu'elle prennent l'air et se défoule.

Venant à ma hauteur il observe ses petites sœurs faisant du toboggan, ce regard bienveillant qu'il leur porte est adorable.

Moi: Tu feras un bon père Mitsuya. À ma remarque il me fixe avec surprise, je me contente de lui sourire observant Mana jouer à la marelle. J'en suis persuadé.

Mitsuya: Une intuition féminine ?

Moi: En quelque sorte.

Sa demande me fais sourire, et celui-ci est communicatif, pourtant l'idée qu'il puisse avoir une petite amie ressurgit dans mon esprit dissipent cet instant de joie. On dit souvent que l'amour est un sentiment beau et fort, mais il est aussi difficile à trouver et à comprendre, et l'inconnu m'effraie.

Mitsuya: Toi aussi, tu seras une très bonne mère.

Moi: C'est ton instinct masculin qui te le dis ? Demandais-je du coin de l'œil d'un air amusé, le voyant me répondre d'un oui en signe de tête nous rions en cœur. En tout cas elle a de la chance d'avoir un garçon comme toi, ta petite amie doit être comblée.

Mitsuya: Je n'en ai pas. Réponds ce dernier d'un air innocent, il se met à rire. Mon âme sœur imaginaire peut-être.

Moi: D-Désolée..! S'était vraiment pas la chose à dire...

Mitsuya: Ne t'en fais pas. Il pose sa main sur ma tête venant ébouriffer avec tendresse mes cheveux. Ne te ronge pas le frein pour ça, il y a pire que ça dans la vie.

Il retire sa main s'en allant rejoindre Mana qui essaie de se hisser sur une corde, la façon dont il éprouve de l'affection pour les gens proches et sa famille me touche beaucoup, il est l'homme idéal, ça ne fais aucun doute. Mais il n'a donc pas de petite amie, cela me laisse le champs libre ! Ah moins que... Il éprouve des sentiments pour une autre fille et qu'il ne lui a pas encore déclaré sa flamme ? À cette idée je soupire mon cas est désespéré, passer mon temps à réfléchir me torture plus qu'autre chose, mon cœur ne cesse de battre à une allure folle.

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Mon téléphone en main je tente tant bien que mal de répondre aux messages d'Hinata qui n'a pas attendu lorsqu'elle a su que je passais chez Mitsuya. Elle qui est plus éclairé en amour ne cesse de me dire de me lancer, mais je me sens perdu face à cette situation, déposant l'appareil sur le meuble je sors de la salle de bain arrivant dans la Chambre de Mitsuya qui m'attendait pour les ajustements de ma tenue.

Mitsuya: Elle te va comme un gant, mets toi devant la glace, je vais juste ajuster ton haut.

L'uniforme est principalement noir avec des écriture doré, des boots blanc cassé avec un pantalon ample et confortable avec une ceinture blanche et une veste boutonné, lorsque les mains de Mitsuya se pose autour de mon col une décharge parcours mon corps tout entier.

Mitsuya: Super, tu es parfaite comme ça. Il se relève se plaçant derrière moi fixant mon reflet dans la glace, il sourit. Qu'est-ce que tu en penses ?

Moi: Je l'adore, merci beaucoup Mitsuya.

Mitsuya: Il n'y a pas de quoi, ça me tenait à cœur. Il vient s'asseoir sur sa chaise de bureau rangeant son ruban qui était autour de son cou. Mais dis moi, une question me turlupine depuis cet événement le 3 août, tu vas me trouver insistant mais, suite au décès de ton père quelqu'un n'était pas censé te contacter au sujet des documents et de son héritage ?

Moi: Non, mon père vivait dans un petit appartement dans des quartiers pauvres de Tokyo. Dans un soupire je m'installe au bout de son lit sur le tissu blanchâtre, il est plutôt soyeux et agréable. Lorsque j'ai fugué il a fait en sorte de me radier du livret de famille, cela peut paraître fou mais ça existe bien ici, je suis en quelque sorte considéré comme orpheline du côté de mon père, grâce à son gain d'argent il en a utilisé une partie pour contacter un notaire spécifique... Mais malgré ça il était endetté jusqu'au coup, cette information est passé dans un journal, donc il n'y a plus rien à récupéré.

Un moment de silence s'installe dans la pièce alors que Mitsuya m'observe silencieusement tandis que je fixe le sol le visage caché par mes cheveux, cette boule au creux de mon estomac serré par un étau me fait terriblement mal, je me sens tiraillé par tant d'émotion.

Mitsuya: Tu ne t'es pas remise de cette nouvelle, pas vrai ?

À sa demande les larmes se mettent à parler le long de mes joues, tentant d'étouffer un sanglot avec ma main sur ma bouche je sens mon corps être envahie d'une sensation des plus désagréable. Face à cela Mitsuya vient s'installer à mes côtés, plaçant son bras autour de ma taille il guide le haut de mon corps contre le siens, me permettant d'enfouir mon visage au creux de son cou.

Moi: Désolée..!

Mitsuya: Ne t'excuse pas, pleure un bon coup pour te libérer de tout cela, ne renie pas ce que tu ressens. De son autre main il glisse une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je me disais bien que tu dissimulais tes émotions.

Je me mordille la lèvre inférieure me laissant aller contre lui, j'ignore si c'est réellement de la tristesse, mais plutôt la retombé d'un poids de plusieurs années de solitude, mon entrée dans le gang m'aura permit de découvrir le vrai sens de la famille et cela je le découvre désormais après ma mort de mon père.

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Gang Du Secret {MitsuyaxOC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant