Chapitre 17

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         Le jour de l'épreuve était finalement venu, le lendemain de ma sortie. Je n'avais pas beaucoup et l'épuisement que j'avais ressenti la journée s'était intensifié comme un coup de massue lorsque Major avait reçu un message disant que l'épreuve se tiendrait dans la soirée, durant le crépuscule. Soit à seize, dix-sept heures déjà. Et je n'avais pas récupéré de la journée bien au contraire.

Nous nous étions rendu à Corps Hills. La colline non loin de WaterFalls. Et quand nous étions arrivés, le ciel oscillait entre le blanc du crépuscule et gris du soir. Il n'y avait aucun nuage, et s'il faisait à présent sombre, ce n'était pas assez pour ne rien voir. De plus, le petit campement installé par le gang facilitait la vue.

Il y avait une dizaine de voitures installées ici et là dont deux au milieu, le capot ouvert qui étaient certainement celles avec lesquelles nous allions courir. Les membres étaient assis sur ces voitures pour ceux qui ne s'occupaient pas du capot et d'autres près des barriques enflammées. La lueur orangée des flammes se suivait jusque dans la forêt là où avaient été disposés le long du chemin de la course des torches enflammées. La Corps Hills était différente de mon enfance.

— Valentina ! M'interpellait Major qui m'avait attendu au lieu de rendez-vous après m'avoir envoyé en texto le lieu de rendez-vous.

Car cette fois, je connaissais l'endroit. Il était assez connu en fait.

— N'oublie absolument pas les conseils que je t'ai donnés ! Ils sont importants, m'averti mon père cette fois-ci une expression calme au visage. Cette épreuve sera plus compliquée que la dernière...

Je me mordis les lèvres et attachait mes cheveux en une queue de cheval pour qu'ils ne me barrent pas la vue durant la course. J'étais vêtue d'un simple débardeur noir et d'un pantalon de cuir, car je savais que malgré le froid, la chaleur de la voiture me ferait transpirer. Et du cuir pour le bas, parce que des jambes, je ne transpirais étonnamment jamais.

— Je m'en doutais, ironisais-je.

Major remarqua malgré tout le stresse qui irradiait mon esprit.

— Tu dois à tout prix faire attention, ne perd pas la boule à cause du stress. La Mad Race n'est pas simple, alors concentre-toi.

Je me tournais vers lui ignorant les bruits des bouteilles de bières qui s'ouvraient et le boucan que faisaient les autres pour le rassurer :

— Ne t'inquiète pas Major. Je maîtrise la situation.

Il frappa dans ma main et me l'attrapait dans une poigne confiante.

— Reviens-moi en vie dans ce cas. On t'attend.

Roger.

Un peu plus tard, tandis que je trainais vers ma voiture pour moi aussi faire des vérifications sous le capot, je vis Bjorn, un proche à Major dont les cheveux lisses et aussi gras que sa barbe tombaient sur ses épaules vêtues de cuir, rit et intervint :

— En avant la musique les gars !

— Wooh ! Hurlèrent d'autres prit dans l'euphorie et bien moins tendues qu'à la première épreuve.

C'était un soulagement de les voir agir comme ça, malgré tout, je gardais un visage sérieux et une concentration extrême.

Je fermais finalement le capot et ignorait North rejoindre le groupe un peu en retard. Je me demandais comment cette course allait se dérouler et si ça allait le faire. Concernant les voitures, je savais conduire bien sûr, mais je n'avais pas fait de course. C'était là que les conseils de Major s'avéraient utiles. Au cours du passé, il avait effectué plusieurs courses et il avait toujours gagné. De ce qui était dit.

HYDRA - the torn soulsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant