Chapitre 48

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Trois jours plus tard, suivant cavale, arrestations et poursuites, contre tous les bikers pareil à une véritable purge, nous nous étions tous réunis chez Major et moi afin de faire une dernière réunion demandée par ce premier.

Heureusement, deux jours plus tard j'ai pu trouver Donna Vargas. Je l'ai supplié de soigner Major clandestinement. J'ai payé assez cher le prix, après maints refus de sa part. Elle n'a accepté que pour mon frère décédé lorsque j'ai fondu en larme en lui disant que c'était la dernière personne qui me restait. Major était tout ce que j'avais aujourd'hui. Ma mère ne comptait pas. Partie deux fois sans me regarder, la seconde fois sans me proposer de l'accompagner ni me montrer le moindre amour sauf son égoïsme, je n'avais plus de mer.

Major avait échappé au pire et avait pris ces trois derniers jours à se remettre difficilement de la balle chez nous. Hoffman n'était pas venu nous chercher chez nous pensant surement que nous étions ailleurs ou peut-être même ne nous cherchant même pas, mais je savais que ne tarderait pas le moment où il viendrait ici dans la tentative de nous arrêter mon père et moi.

La réunion... C'était aujourd'hui ou jamais. Avec les derniers membres encore en vie ou en liberté. Nous étions peu. Et nous savions tous que ce ne serait pas de bonnes nouvelles que nous rapporterait le chef de Hydra. Hydra...

Major se posa sur une chaise au fond du salon alors qu'il ne restait plus qu'une dizaine de membres qui envahissait le reste du salon et le sofa comptant dedans : Drew, Pedro, Juan, Caleb qui était sorti de l'hôpital et qui avait d'ailleurs raté beaucoup d'événements, et d'autres dont je ne connaissais pas bien le nom. North... Saunders était absent lui.

— Un accord a été pris avec le reste des survivants de Fire Devils, commença Major qui semblait beaucoup mieux, mais conservait une main à son ancienne blessure qui le faisait encore souffrir.

Les membres qui s'étaient tuent dans un silence mortuaire et déprimant, ne dirent rien et fixèrent leur chef. Beaucoup ne trouvait plus de joie à mentionner le gang après tout ce qu'il était arrivé.

— Leurs membres vont quitter la ville et dissoudre le gang.

Il fixa tout le monde les yeux dans les yeux.

— Ils ont une semaine pour le faire. Et si l'un d'entre eux se révolte, il sera tué, continua-t-il catégorique et le visage sévère. De toute façon, même si on ne le fait pas, Hoffman nous poursuit tous. Le pacte est tombé et une politique anti-Bikers a été mené contre tout le monde après le saccage qu'il s'est passé il y a trois jours. L'incendie et les morts étaient les coups de trop...

Tous hochèrent la tête et nos expressions devinrent grave. Ses paroles étaient tout à fait vraies...

— Nous avons gagné.

La voix de Major se fit tranchante et sans aucune once de joie.

Du côté de Hydra, ce n'était pas non plus une victoire, car il y avait eu beaucoup de morts parmi nous, de trahison, d'arrestations et le gang était affaibli. De plus, en l'état actuel de Major, Hydra ne pourrait pas reprendre de service avant un moment. De plus la confiance était brisée, à Hydra beaucoup remettaient en cause par murmures et dans de petites réunions ces derniers jours beaucoup de lois du gang et d'après mon père, le gang ne tiendrait pas longtemps, car beaucoup des survivants avaient quitté le gang. Nous étions foutus.

— Que comptez-vous faire... maintenant ? Demanda finalement Major suite à un long moment de silence qui signifiait que la question était difficile et posait beaucoup de tensions entre nous.

HYDRA - the torn soulsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant