L'aéroport John F. Kennedy.
C'était celui qui était le plus proche d'Ave Maria, et celui auquel nous nous étions rendus.
Pendant quelques heures à rester assis après l'enregistrement du vol, Major et moi avions eu tout le loisir d'observer les gens autour de nous et ce qu'ils faisaient. Il avait les gens qui se pressaient à cause des affaires du travail, ceux qui partaient en couple, les au revoir en pleurs ou plus souvent chaleureux, et les familles nombreuses en vacances sous la galère des bagages et de l'organisation.
A ma droite, Major ne disait rien. Il avait semblé que nous avions été les seuls à avoir été aussi silencieux. Surtout, à la vue de la femme deux sièges plus loin à ma gauche qui rangeait silencieusement sa carte d'embarquement faisant mine de ne pas nous regarder. Après tout, nous portions toujours nos vestes de Hydra. C'était les seuls vestes couvrantes que nous avions pour l'hiver, et elles tenaient assez chaud.
— C'est comment Porto-Rico ?
Mon voisin pensa quelques instants avant de se détendre et sourire. Jusque-là Major, ne m'avait jamais parlé réellement de Porto-Rico. Alors j'avais tout à apprendre autre-part que dans les livres et internet qui ne disait certainement pas tout. Ça devait être beau à sa diversité...
— Très beau, affirma-t-il la voix heureuse. Il y a pleins d'endroits que je devrais te faire visiter. Même des endroits que les touristes ne connaissent pas, surtout ceux-là. Tu verras...là-bas, tu te sentiras comme chez toi. Il y n'y en a pas deux des endroits comme ça.
Je hochais la tête et resserrais mes doigts autour de ma propre carte d'embarquement. L'envie me pressait d'y aller.
— Si nous allons Porto-Rico, demandais-je curieuse tout en me tournant vers mon père faisant toujours mine de ne pas apercevoir cette femme qui nous fixait, nous allons chez qui en particulier ?
Major hésita entre le sourire nostalgique et la grimace réfractaire.
— A San Juan, chez tes grands-parents.
Mon cœur se gonfla de joie et d'espoir tandis que prenant nos bagages l'appel de notre vol nous fîmes sortir de nos pensées. Je voulais vraiment les rencontrer.
— Espero que no haya problemas..., murmura ensuite Major pour lui attirant mon attention. (j'espère qu'il n'y aura pas de problèmes)
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HYDRA - the torn souls
Mystery / ThrillerAu croisement de leurs âmes, là où leurs cœurs se sont égarés. « Étouffer. Noyer. Tuer. » C'est ainsi que pourrait décrire la relation auquel met fin Valentina Mahon. Et ce n'était pas elle la victime de la tragédie. Mais désormais il est tro...