ℒℯ 𝒟ℯ́𝓈ℯ𝓈𝓅ℴ𝒾𝓇 ℰ𝒸𝒶𝓇𝓁𝒶𝓉ℯ

ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 18

Le lendemain, mon réveil me réveilla, me mettant de mauvaise humeur.

Quelle plaît de se lever tôt ! Et dire qu'ils forcent tous les gosses à le faire, ils sont complètement tarés !

J'avais mis un temps fou à sortir du lit. Alors, sans étonnement, j'étais en retard. Je me préparai le plus vite possible, puis pris la route.

J'arrivai pile à l'heure où le portail s'ouvrit, et tout comme la veille, je me sentis comme une bête de foire.

Leurs regards posés sur moi m'énervaient. Je ne savais même pas pourquoi, ce qui m'énervait encore plus.

Une fois arrivée en classe, je m'installai à ma place, toujours en ignorant tout le monde. Je posai mon sac sur mon bureau, m'en servis comme oreiller, puis regardai par la fenêtre. On pouvait voir des filles discuter, d'autres enfants courir dans la cour, ou juste d'autres qui vivaient leur vie simplement.

Je commençais limite à m'endormir, jusqu'à ce qu'on vienne me déranger.

?- Eh la nouvelle ? Pourquoi t'as les cheveux blancs ? On dirait une vielle !

Il avait un rire digne de celui d'une hyène. Je poussai un soupire blasé, puis je décidai de l'ignorer.

Et voilà, ça recommence.

?- Eh oh tu vas répondre ?!

Il mit des coups de pieds dans mon bureau tout en continuant de gueuler, ce qui me faisait perdre patience.

Je me retournai, pour voir à qui j'avais à faire. Je vis ses amis glousser derrière lui. Vu comment ils se comportaient, je pense que ce n'était pas la première fois qu'ils s'en prenaient à quelqu'un.

Moi- Qu'est-ce que ça peut te foutre ?

?- C'est juste que-

Moi- Si mon physique te déplaît, j'en ai rien à faire. Je suis pas là pour plaire aux autres. Alors déblaye.

Il m'attrapa par le col, en m'insultant de tous les noms.

Il y en a qui perdent vite leur sang froid.

?- Tiens, mais je me dis, si on te refait le portrait, peut être que tu arrêteras de faire la maligne !

?- Arrêtes Natsuo, il y a pas besoin d'en arriver là ! C'est qu'une fille.

Natsuo- T'as dis quoi ?! Si tu oses me contredire, faudra en payer les conséquences ! Abrutis !

Moi- Moi je suis d'accord avec lui. C'est juste pour toi que je dis ça. Si tu veux te battre il y a aucun problème ! Par contre, viens pas te plaindre après !

 Je le regardais droit dans les yeux, puis il me lâcha d'un coup me faisant presque tomber.

Il n'est vraiment pas drôle.

Natsuo- Espèce de tarée !

Et il repartit à sa place. Juste après ça, le prof arriva, alors la classe qui se contentait de regarder se calma.

La matinée était, comme je l'avais prédit, très ennuyante. Alors à la pause déjeuner, je sortis mon portable, puis envoya un message à Mikey. Pour mon plus grand malheur, il ne répondait pas. J'espérais qu'il puisse venir me chercher.

Puis, environ une heure plus tard, on entendit du bruit dans les couloirs, ce qui coupa la prof dans sa phrase. On entendait les plus grands crier, de colère, puis ensuite de douleur, ce qui fit flipper un certain nombre de mes camarades. Certains ratèrent de peu la crise cardiaque lorsque la porte de notre classe s'ouvrit.