ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 64

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Pdv Takemichi

Je courrais, les larmes aux yeux. Mon cœur battait à tout rompre. Ma gorge était sèche tant ma respiration était forte et saccadée. Le poids d'Akkun sur mon dos me ralentissait. Derrière moi, une horde de personne que je n'avais jamais vu depuis aujourd'hui me coursait.

Recontextualisons !

Je lisais des mangas avec Chifuyu et j'eus la brillante idée de partir à Yokohama pour devenir un délinquant. Arrivée devant la gare, je fus bêtement séparé de mon partenaire parce qu'il avait refusé de m'accompagner. Et c'est lorsque je vis tout un gang en uniforme rouge sortir d'un train venant de Yokohama que tout commença. Atsushi, blessé de la tête au pied, ne tenant presque plus debout arriva, suivi de Yamagishi et Makoto. Ce gang était responsable de leurs blessures et était sur le point de s'en prendre à moi lorsque Chifuyu arriva. Il nous donna l'occasion de nous enfuir pendant qu'il leur réglait leur compte.

Nous revoilà, à présent, moi courant dans les rues de Tokyo, sans être allé à Yokohama, et coursé par un gang, qui ne semblait même pas être au complet.

Moi- PUTAIN C'EST QUOI CE BORDEL ?! C'EST QUOI LEUR PUTAIN DE PROBLEME ?!!

Je sursautai lorsque Yamagishi hurla mon nom. Makoto avait ouvert une porte et il m'appelait pour qu'on se réfugie dedans. Une fois entrés, ils fermèrent la porte à clef, mais nos assaillants s'étaient résigné à briser la porte de verre. Nous reprîmes alors notre course pour sortir par la porte de derrière. Nous avions ralenti le rythme, n'étant plus pourchassés.

Yamagishi- Il est passé où, Chifuyu ?!

Moi- Il va nous rattraper ! Il est fort, pas besoin de s'inquiéter !!

Ma respiration était saccadée, je m'étouffais tout seul à cause du poids d'Atsushi sur mon dos.

Nous étions de nouveau dans rues de la ville lorsque Makoto reprit la parole.

Makoto- Désolé Takemichi. Tout ça, c'est de ma faute.

Moi- Hein ? Comment ça ?

Makoto- Ils font partie du « Tenjiku », c'est un gang de Yokohama. Je sais pas pourquoi, mais ils en veulent au Toman. Je... J'ai parlé du Toman et ils ont commencé à nous attaquer. Akkun les a occupés pour qu'on puisse s'enfuir.

Yamagishi- On a été séparés de Takuya quand on s'est barrés.

Je commençais à m'inquiéter pour lui, personne ne sachant où il était dans cette ville envahie.

Akkun- Takemichi... Ça sent pas bon cette histoire... Je crois que trois cents membres du Tenjiku sont venus à Tokyo aujourd'hui.

Je me crispai de terreur en entendant le nombre. Nous n'étions qu'une centaine au Toman...

Chifuyu est dans la merde !!

Je m'arrêtai, et après la validation de sa capacité à marcher, je posai Atsushi au sol. Me sentant libéré, je pris une bouffée d'air avant de le confier à Yamagishi. Je leur dit alors du ton le sérieux et maîtrisé que je pouvais :

Moi- Appelez Karamilla et faites ce qu'elle vous dit, elle saura gérer la situation. Dans le meilleure des cas, elle fera venir des renforts, mais elle vous aidera.

Leurs visages gonflés me pinçaient le cœur.

J'espère que ces fils de pute payeront.

Akkun- Hein ? Et toi, tu vas faire quoi ?

Je me retournai, et je leur répondis tout en courant.

Moi- J'ai oublié un truc. Je vous rejoins après !!

ℒℯ  𝒟ℯ́𝓈ℯ𝓈𝓅ℴ𝒾𝓇  ℰ𝒸𝒶𝓇𝓁𝒶𝓉ℯOù les histoires vivent. Découvrez maintenant