ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 16

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Pdv Karamilla

«Karamichou, je suis amoureux de toi !»

Ses mots résonnèrent dans ma tête qui n'était pas bien apte à réfléchir. Je le regardais, incrédule. Il venait vraiment de me dire ça ?! C'est impossible, il me faisait une blague !

Mikey- Ton silence me rassure vraiment, mais alors vraiment pas ! 

J'étais abasourdie.

 Moi- Euh... Je... Moi aussi mais je-

Mikey- Vraiment ? GENIAL !!

Moi- Attends !! Mais... Tu vas trop vite ! Mon cerveau n'a pas le temps de tout assimiler...

Il me regardait intensément.

Je pris une grande inspiration, et je lui dis la vérité.

Moi- Moi aussi, je t'aime.

Jamais ça a été aussi dur de prononcer une phrase. Ça ne me ressemblait vraiment pas.

Soudain, je sentie ses lèvres contre mon front. Je releva la tête et il me sourit. Il se remit à marcher, toujours ma main dans la sienne, comme si de rien n'était. 

Ça faisait déjà un moment que nous marchions, et je ne reconnaissait aucun des bâtiments présents.

Moi- Mikey, où tu m'emmènes ? C'est pas par là chez moi.

Il ne répondait pas.

Moi- Hé ho, Mikey !

Il se retourna vers moi avec un sourire de fautif. 

Mikey- Je nous ai perdu...

Moi- Tu te fous de ma gueule ?! Viens.

J'avais affreusement mal à la tête. Je retenais mes larmes en permanence, et, au moindre relâchement, elles menaçaient de couler.

Cette fois ci, c'est moi qui marchais devant. Je nous dirigeais vers l'arrêt de bus le plus proche. J'avais un peu d'argent sur moi, je devais pouvoir assurer un trajet.

Mais quel con. Il avait réussi à nous perdre alors que c'est lui qui m'avait amené là-bas !

Une fois arrivés, je regardai le plan.

Moi- Ouf ! On est pas très loin. Bon aller, je sais où on est ! 

Je commençai à nous emmener mais il m'arrêta.

Mikey- On prend pas le bus ?

Moi- T'es malades ? On peut faire trois arrêts à pieds ! Et puis le bus ça coûte cher.

Mikey- T'es une vraie pince en fait !

Moi- C'est seulement après deux ans que tu t'en rends compte ?

Mikey- Non. Je voulais juste voir si tu l'assumais !

Moi- L'argent c'est sacré !

Il se mit à rire, puis je repris la marche. En vérité, j'avais surtout peur. Je devais arrêter toute dépense inutile. Sinon mon frère serait embêté.

Au bout d'environ une demi heure, on commença à apercevoir ma maison.

Moi- Et voilà ! On est arrivés.

Mikey- Enfin !

Je me tournai vers lui pour lui dire au-revoir, mais il m'embrassa le front et partit.

Je le regardais partir les larmes aux yeux, puis j'ouvris la porte d'entrée.

Je trouvai mon frère sur le canapé, en train de regarder des photos. Lorsqu'il me vit, il se leva et je couru dans ses bras. Il me serait si fort que je crus étouffer, mais j'étais bien.

ℒℯ  𝒟ℯ́𝓈ℯ𝓈𝓅ℴ𝒾𝓇  ℰ𝒸𝒶𝓇𝓁𝒶𝓉ℯOù les histoires vivent. Découvrez maintenant