Chapitre 22

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POINT DE VUE : Drago

Moi : Merde ! Dis-je en frappant un des murs des toilettes.

Je viens m'accouder sur le rebord des lavabos et me regarde dans le miroir. Mes cheveux sont en pagaille, je fais presque pitié à voir.
Je ne sais même pas si je suis en colère ou bien déçu qu'elle soit partie comme ça. Je m'étonne à me dire que j'en avais vraiment envie de ce baiser. Je sais qu'elle aussi en avait envie mais elle est en couple ! J'en ai marre d'avoir, à chaque fois, un obstacle qui vient nous barrer dans...dans quoi ? Dans notre amour ? Je ne sais pas.

Je retourne à mon dortoir sans croiser personne.

Ellipse : quelques semaines plus tard :

Je marche avec mes amis dans les couloirs du château pour rejoindre notre prochain cours. Sur le chemin, Dumbledore arrive en face de nous.

Dumbledore : Bonjour les enfants.

Ron : Bonjour monsieur le directeur.

Harry, Hermione et moi : Bonjour.

Dumbledore : Jade, pourrais-je te parler deux minutes ?

Moi : Hum...oui, bien sûr, dis-je même si je n'allais sûrement pas dire non.

Mes amis me laissent avec le directeur et partent vers la salle de cours.

Dumbledore : J'ai appris que ton père était sorti de l'hôpital. Comment va-t-il ?

Moi : Très bien, merci.

Dumbledore : Suis-moi, j'ai quelque chose à te montrer.

Je le suis jusqu'à arriver devant un grand mur. Le directeur fait apparaître une grande porte et me dit d'entrer. Je marche lentement dans la grande salle.

Dumbledore : Bienvenue dans la salle sur demande ! Ici, tu peux trouver de nombreux objets appartenant à de nombreux sorciers.

Je me retourne vers lui et lui demande :

Moi : Pourquoi m'avoir emmenée ici ?

Dumbledore : Pour te montrer ça..., dit-il en sortant un album qu'il était en train de chercher.

Il s'approche de moi et me tend l'album. Je le prends des deux mains et m'assois sur un petit banc non loin de là où j'étais. Dumbledore vient s'asseoir à mes côtés puis je commence à feuilleter l'album.

Moi : C'est...c'est mes parents ? Dis-je comme une question réthorique.

Dumbledore : Ils étaient beaucoup aimés ici, surtout ta maman.

Moi : Ils ne me l'avaient pas dit ça, fis-je en continuant de tourner les pages.

En tournant les pages de l'album, je tombe sur une photo de ma mère avec un homme et un bébé dans les bras.

Moi : Qui est cet homme ? Dis-je à Dumbledore en pointant l'homme sur la photo.

Il prend une grande respiration et me répond :

Dumbledore : Cela, Jade, ce n'est pas à moi de te le dire.

Moi : Ils ont l'air tous les deux heureux pour le bébé.

Dumbledore : Oh, oui, ils l'étaient... Et ils le sont toujours, d'ailleurs. Fiers de ce que leur bébé est devenu, dit-il en souriant.

J'essaye, tant bien que mal, d'assimiler ce qu'il vient de me dire. « Ils le sont toujours d'ailleurs », s'il ne parlait que de ma mère il aurait dit « elle » mais ma mère est décédée. Cela voudrait dire que cet homme qui est sur la photo sait ce que je suis devenue étant donné que c'est moi le bébé sur l'image. Les dates concordent, je suis née le 14 octobre et la photo date du 7 mars. Je devais avoir six mois sur la photo quand on me regarde.

Dumbledore : Viens, j'ai autre chose à te montrer. Ou plutôt à te donner.

On marche plus loin dans la salle et le directeur s'arrête devant une petite commode. Il ouvre un des tiroirs et en sort une boîte carrée. Il me la tend et dit :

Dumbledore : Vas-y, ouvre là.

Je le regarde, un peu suspicieuse et hésite. J'ouvre, tout de même, la boîte et en sort un magnifique collier avec une pierre en vert émeraude fixée sur une espèce de support, je ne saurai comment vous décrire ce que c'est.

Moi : Waouh, il est incroyable, réussis-je a balbutier alors que l'émerveillement prend beaucoup de place dans mes émotions.

Dumbledore : Il était à ta maman. Maintenant, il te revient de droit.

Moi : Merci beaucoup, Monsieur. Mais pourquoi me montrer tout ça maintenant alors que cela fait déjà un an que je suis ici ?

Dumbledore : Eh bien, il fallait tout d'abord que tu aies fait ton deuil et que ton père soit d'accord pour te montrer tout ça, dit-il toujours en souriant avec beaucoup de sagesse.

Je lui sourit en retour puis nous sortons de la salle sur demande. Le directeur m'a promis d'expliquer mon absence au professeur Rogue qui était le cours où j'étais censée aller.

La journée passe plutôt vite. Je gambade dans le château, le collier de ma mère autour du cou et me rends dans la grande salle pour manger. J'y retrouve mes amis et commence à manger.

Hermione : Ton collier est magnifique, Jade.

Moi : Merci, Hermione, répondis-je en souriant.

Ron : Tu l'as récupéré quand tu étais avec Dumbledore ?

Moi : Oui. Il était à ma mère apparemment. Dumbledore m'a aussi montré un album photo de ma famille. Il y avait une photo assez étrange d'ailleurs.

Harry : C'est-à-dire ?

Moi : Une photo de ma mère, moi bébé et un homme qui n'est pas mon père. Ils avaient l'air proches et heureux pour le bébé.

Harry me regarde fixement, sûrement en se remémorant la discussion que l'on avait eu, il y'a moins d'un an sur le fait que je pensais que Rogue pouvait être mon père.

Ron : Il ressemblait à quoi cet homme ?

Moi : Il était grand, il souriait et avait des cheveux courts. Il doit être brun ou cheveux noirs parce que la photo était en noir et blanc.

Ils ne répondent rien puis j'ajoute :

Moi : Je ne sais même pas pourquoi on s'imagine que j'ai un autre père, finalement. C'est juste une hypothèse. Peut-être que mon père actuel est réellement mon père biologique. J'avoue ne même plus me souvenir pourquoi on a commencé à s'imaginer que j'avais un autre père, rigolais-je nerveusement.

Harry : Je crois que c'était un jour où tu étais à l'infirmerie pour tes maux de ventre à cause du loup-garou qu'on avait croisé. Dumbledore t'avait dit que ta mère avait rencontré d'autres hommes.

Moi : C'est que tu as un putain de mémoire, rigolais-je.

Il rigole en retour puis nous changeons de sujet.
Le repas se termine puis je retourne seule à mon dortoir. Sur le chemin, je me fais arrêtée par une personne qui arrive devant moi.

Cédric : Salut ma belle, sourit-il en venant poser ses mains sur mes hanches.

Moi : Salut. Tu te rends compte qu'on fait semblant depuis trois mois ?

Cédric : Ça passe vite quand on s'amuse ! Mais je sens que Cho est en train de devenir jalouse. On est sur la bonne voie !

Je rigole avec lui jusqu'à ce que son regard passe de mes yeux à mes lèvres. Il vient poser ses lèvres sur les miennes et m'embrasse langoureusement. Je réponds à son baiser complètement hypnotisée par le mouvement de ses lèvres. Je ne sais pas ce qui nous prend mais on se dirige vers les dortoirs des Poufsouffle qui sont les plus proches. Nous entrons dans sa chambre, toujours en train de nous embrasser. C'est...sauvage.
Je fais ça comme pour oublier ce qu'il s'est passé avec Drago, dans les toilettes.
Cédric me pousse sur son lit, me déshabille, fait de même et me pénètre rapidement.

Après avoir terminé, je repars dans ma chambre. Je me sens mal d'avoir fait ça dans le sens où c'était pas obligé pour rendre Cho jalouse. Elle n'allait pas entrer dans la chambre.

La magie du secretOù les histoires vivent. Découvrez maintenant