Chapitre 16-Séparation

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-Le chapitre se termine lorsqu'il y a "À suivre...", s'il y a un quelconque soucis, faites m'en part merci ! <3-

Annie Leonhart.

Dimanche : 19h12.

Deux heures que le soleil a laissé place à la lune, deux heures qu'ils restent comme des réfugiés d'une tempête chacun dans leur coin, et deux heures que l'ennuie se joue d'eux. Sa capuche remonté sur sa chevelure dorée, ses genoux remontés avec ses bras enroulés, Annie somnole et divague entre l'inconscience et l'éveil. Sa tête est au creux de ses genoux et de sa poitrine, le visage entièrement camouflé.

"L'ennuie a vraiment un rôle à jouer sur la fatigue."

- J'en ai marre, je vais devenir fou si ça continue. les susurres de Reiner ne sont plus que de simples souffles.

- Ça fait seulement quelques heures.. alors que Bertholt est beaucoup plus tranquille même si, le connaissant, elle sait qu'il est loin d'être serein.

En temps normal, elle les aurait opposé le silence, vu qu'elle déteste les discussions lorsqu'elle est dans son sommeille. Mais là, leurs murmures sonnent comme des berceuses qui l'aident à voyager jusqu'au "marchand de sable".

Sauf que une voix masculine l'arrache brusquement de son court repos, et par un dangereux réflexe que produit son sursaut elle prend son arme pour le pointer en haut vers le nouvel arrivant. Ce qui a le don de pétrifier ses deux amis qui n'ont rien vu venir.

- Oh, te met pas sur la défense pour si peu.

- Tss. elle range son pistolet sans quitter des yeux le blond qui s'arrête, les mains dans les poches de son pull à fermeture éclair.

- Qu'est ce que tu nous veux ? Ce n'est pas pour rien que tu viens nous voir. Braun prend la parole à la place de ses deux compagnons.

La lanterne à la lueur orangé arrive à éclairer malgré la distance la silhouette de Porco qui passe son regard sur chacun des trois visages, et répond aussitôt :

- Venez, c'est important.

- Encore ? s'étonne le grand brun qui ne semble pas vouloir se lever.

- Pour quoi faire ? Leonhart elle, s'impatiente.

- On est obligé de venir ? questionne le blond carcassé.

- Tous les survivants sont appelés. Ça concerne tout le monde, enfin d'après ce qu'a dit le mec policier là.

- Toi même tu sais pas et tu veux qu'on vienne ?

- Putain mais faites pas chier et venez au lieu de me faire perdre mon temps. lâche le blond aux cheveux peignés qui se frotte les yeux.

- Pff. Ok ?

- Quoi ? T'y vas vraiment Bertholt ? Reiner s'adresse à ce dernier qui se met déjà debout.

- Pourquoi s'obstiner ? il hausse les épaules et suit Porco qui en déduit qu'il peut déguerpir.

"Pfff on peut jamais être tranquille."

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