Chapitre 88-Repentance (Part 2/2)

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NDA : Je m'excuse pour ce retard de chapitres ! Les suites arriveront bientôt, j'essaie juste d'être un peu ordonnée dans les publications car la final approche vite...
Bonne lecture et mettez vous bien. :')

William Hachary.

Temps restant avant bombardements : 34min.

Dimanche : 9h26.

- Cette personne existait.

Sa voix fut sourde à cette prononciation.
À la différence de sa première comédie, ce nouveau Colonnel est, pour sûr, sérieux.

Un long blanc possède les courants d'airs qui traversent les fenêtres brisées.
Rien ne se passe, le Colonnel ne bouge plus d'un poil. Fixant le sol d'un regard absent.

- Izira était cette personne.. une peine indescriptible, mais pourtant poignante, engouffre la voix du masqué.

Une douleur si relatable pour William qui fronce les sourcils, craignant de ressentir cette torture psychologique de nouveau. C'est ça. Ils ont ça en commun. Mais comment l'admettre..

- Mais comme l'on se doute toujours dans ce genre d'histoire. C'est que la meilleure personne est toujours celle qui meurt la première.

Quelque chose se sert dans la poitrine du Hachary, et il est surprit par une chaire de poule. Cette idée se retourne contre lui. Malgré lui, il n'y a qu'une personne qui lui vient en tête.

Un autre silence lourd de regrets, et synonyme de souffrances survient entre les deux hommes.

Le Colonnel bredouille à voix basse :

- C'est pour ça que j'en ai rien à foutre de qui mourra dans cette apocalypse. Que mon propre camp périsse, ou bien que tous ces survivants se fassent exterminer aussi vite que lorsqu'ils sont nés. Ils peuvent bien crever.. une pause suspecte, sa capuche se redresse brièvement.. Tout ce qui m'intéresse, c'est de tous vous voir vous entretuer si désespérément pour la survie.. Alors que vous n'allez même pas tenir jusqu'au bout.. Ce qui m'intéresse ? C'est de vous voir tous morts. Comme des insectes fragiles qui sont décimés en un souffle. Voir vos putains de cadavres prétentieux.. Même si.. en une vitesse sans nom, son bras laisse seulement une lueur d'éclair tracer son mouvement fluide en dégainant sa lame. JE DÉTESTE ÇA !

Le couteau de combat du Colonnel voltige entre ses doigts, il fait sauter sa lame qui tourne dans les airs, et en l'attrapant précisément par la manche, elle se retourne vers le sol, et telle une fléchette lancée pour se planter dans sa cible, il s'élance vers William.

"Merde-"

N'ayant pas le temps de riposter à cause de cette rapidité, l'Hachary n'a que le réflexe de se braquer en position de défense, et à reculons, esquive le plus possible l'arme blanche meurtrière. Droite, gauche, forcé de suivre le rythme effréné du masqué.

- T'as pas tenu bien longtemps-

- Si je l'ai tué de mes mains tu crois que j'hésiterais à le faire avec les autres ?!

- Je ne sais pas ce qui t'as poussé à la tuer.. Mais t'es un vrai enfoiré-

- JE SAIS !

Attack on ZombieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant