Cela se passe à notre époque.
Il n'a fallut que d'une nuit avant que l'enfer ne commence vraiment. Une simple nuit pluvieuse où les gens continuaient à vivre leur existence comme ils savaient si bien le faire, malgré les soucis qui les rongaient...
NDA : Normalement il y avait une image dans l'en-tête du chapitre qui était un aperçue du Lieutenant mais je ne peux plus mettre d'images dans les en-têtes de chapitre ! Alors je vais la mettre ici =>
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Bonne lecture.. <3
Ymir. [PLUS TÔT]
Temps restant avant bombardements : 39min.
Dimanche : 9h21.
- C'est pas bien de viser dans l'œil des gens.
- Hm.. T'en veux encore hein... un ricanement nerveux sort d'entre ses fines lèvres étirées en un rictus carnassier, même si des sueurs froides humidifient son visage. Elle a un mouvement de recule défaillant à cause de sa jambe presque paralysée par la balle qui lui aura touché. D'ailleurs, elle siffle entre ses dents en baissant le regard sur la profonde blessure à travers son jean.
Le géant qu'elle fait face s'est relevé, presque maladroitement avec ses mouvements lents et indirects. Lui donnant l'aspect d'une momie, ou bien d'un robot aux articulations rouillées. Vacillant d'un pied sur l'autre, manquant de trébucher à cause de son genoux gauche quelques fois, son dos courbé en avant se redresse finalement. Et enfin, son masque à gaz sans vie se fixe sur sa personne, une lunette brisée qui laisse voir, et même déborder, quelques coulées de sang.
Là, entouré de cadavres de soldats, le Lieutenant ne semble pas se morfondre plus que ça pour ses défunts, qu'il raille d'une voix basse mais si grave qu'elle pourrait faire gronder les murs :
- Maintenant je me retrouve avec un œil aveugle à cause de toi.. Tu sais... Ça fait vraiment mal.
- Quel dommage.. Moi qui espérait toucher ta cervelle.
Le supérieur imite un faux gloussement, avant, d'une voix effroyablement douce, s'intéresser à la question qu'il lui pose :
- Dis moi juste.. Enesthesya... Qui l'a tué ?
"Hein ? Elle est morte ??"
L'homme qui constate son trouble, comprend qu'elle n'y est pour rien, et lâche un rire indéterminé mais malsain.
- T'es vraiment un taré. peste Ymir alors qu'il s'esclaffe de plus bel.
- NE SAIS TU PAS QUE L'UN D'ENTRE VOUS A ASSASSINÉ NOTRE CHÈRE ESPIONNE ?!
