VI - NON.

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POINT DE VUE DE LYS :

Sur le chemin, je commence à paniquer.

Jamais elle reste dehors aussi tard.

Et puis pourquoi elle ne répond pas à son téléphone?

Je garde une main sur le volant, et de l'autre j'attrape mon téléphone pour la rappeler.

Je tombe directement sur le répondeur.

Ok là je commence à avoir peur.

Et si mon père nous avait retrouvé ?

Et si il avait mit ses menaces à exécution?

Arrête de paniquer Lys.

Il ne va rien faire.

On est en sécurité à Los Angeles.

J'accélère, grillant les feux rouges.

J'arrive dans le parking du bar.

Face à moi, les néons rouges illuminaient le nom de ce dernier.

Le WIND.

La musique s'entend de l'extérieur.

Certains jeunes sont en train de vomir leur tripes derrière leurs voiture.

En voyant le nombre de personnes encore présentes, je me détends légèrement.

Au loin je vois le groupe qui nous on fait des « menaces » plus tôt dans la journée en train de rigoler avec une autre fille.

Encore une blonde, c'est quoi l'engouement envers cette teinture dans cette ville.

Malgré le fait qu'elles soient détestables, on va pas se mentir, ce sont de très jolies filles.

Ça se voit qu'elles ont confiance en elles.

Et c'est là que je réalise qu'elles ne sont pas en train de rigoler, mais plutôt en train de se moquer de la fille discrète de leur groupe, Elmée qui je me souviens bien.

Ses larmes coulent abondamment.

Désolé ma jolie... j'aurai aimé t'aider mais j'ai une priorité avant.

Je me dirige vers l'entrée du bar.

C'est inhumain à quel point il fait chaud là dedans.

Je reconnais certaines têtes qui étaient avec nous en cours.

Je balaye la salle du regard mais rien.

Tala n'est pas là.

Bordel.

J'attrape mon téléphone et l'appelle une nouvelle fois.

Répondeur.

Encore.

Encore.

Je commence à me faire bousculer par certains étudiants complètement bourré.

C'est pas le moment de m'énerver, vraiment pas.

-ARRETE! J'AI LE VERTIGE! entends-je au loin.

Je lève la tête et l'aperçoit.

Tala.

Entrain d'embrasser le blondinet, adossé à la rambarde de l'étage.

Sacrément son style le blondinet finalement.

Je baisse la tête et lâche un long soupire de soulagement.

Je relève la tête et...

Elle n'est plus là.

COMBINAISONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant