XLV - MÉRIDA.

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Point de vue de Lys :

Je n'ai pas le droit au bonheur, mais je veux l'offrir à celle qui a toujours tout fait pour moi.

Je sais qu'elle n'en parle pas souvent, même jamais à vrai dire, mais le fait de ne pas avoir rencontré ses parents biologiques la ronge de l'intérieur.

Petites, elle ne cessait de me dire que son rêve était de les rencontrer et les serrer dans ses bras, qu'elle ne leur en voudrait pas, qu'elle veut juste avoir des parents.

Aujourd'hui, elle a trouvé cette parentalité chez Arlo et Liséa, mais je sais qu'elle ne sera jamais pleinement paisible et heureuse tant qu'elle n'aura pas eu l'occasion de les confronter.

C'est même la première chose qu'elle a demandé à Arlo à notre arrivée ici.

C'est pourquoi je suis devant le portail des Rolz, entrant après qu'un garde m'ait ouvert.

Heureusement que désormais je peux aller et venir dans cette villa comme bon me semble sans avoir besoin d'accord préalable.

A cette heure, tout le monde doit être en train de dormir.

Je rentre par la porte de derrière et mon petit sac entre les mains, commence à monter les escaliers au pas de loup jusqu'au deuxième étage.

Prise de stresse à l'idée qu'on me voit, je m'arrête un court instant afin de reprendre ma respiration avant de pénétrer le bureau d'Arlo.

J'allume la lampe torche d'un téléphone prépayé que j'ai acheté sur le chemin de la villa et commence à chercher ce pour quoi je suis venue ici.

Bingo, le dossier le Tala.

Je me précipite de l'ouvrir et prend en photo la partie concernant ses parents, avant de tout remettre en place à l'identique et m'éclipser d'ici.

...

Je suis à la gare routière de Los Angeles, attendant un bus pour le Mexique.

Le dossier était quasiment vide.

Seuls étaient indiqués leurs dates de naissance, leurs noms, et la ville où ils habitent.

Ailis et Thyl Studs.

La mère et le père biologique de ma meilleure amie.

Malgré moi, un sourire nait sur mes lèvres à l'idée de les trouver et offrir à Tala les réponses qu'elle a attendue toute sa vie.

Peu importe le temps que ça me prendra, je l'es trouverai.
...

Après de longues minutes d'attente, un premier bus en direction du Mexique se présente.

Les voyageurs commencent à monter, tandis que je remets mon choix en question.

Est ce que c'est la bonne solution?

Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises solutions Lys, tu ne peux pas continuer ici, agissant comme si tout était normal.

Quoi qu'il en soit, au moins, ça me permettra de me vider l'esprit et changer d'air. C'est déjà ça de prit.

Je me relève donc de mon banc et monte à mon tour dans l'autocar.

Je m'installe dans les rangées du fond, côté fenêtre.

COMBINAISONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant