XXVI - DÉPART.

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Point de vue de Lys :

Cela fait plusieurs heures que j'étais censée dormir, mais il a fallut que Kléon et sa blonde débarquent dans ma chambre chez les Orens.

Mais la fatigue revient vite au galop.

Je ne suis pas sure du fait qu'ils parlaient de Tala tout à l'heure, mais de qui d'autre pouvait-il s'agir?

Elle n'est peut être pas morte.

A cette pensée, mon cœur se gonfle d'une chaleur qui m'avait quitté et un sourire apparaît sur mon visage.

Je relève mon collier jusqu'à mes lèvres, que j'embrasse et je finis par m'endormir, le serrant dans ma paume de main.

...

Pour la première fois depuis que j'ai appris la disparition de Tala, je ne me suis pas réveillée au milieu de la nuit.

Cependant, les rayons du jour m'agressant les yeux ont eu raison de moi.

Aujourd'hui j'irai chercher ma soeur.

A cette idée, je me remets à sourire et commence à me relever.

Mais je suis très rapidement stoppé par un poids m'emprisonnant.

Mes yeux s'attardent sur ma taille, où un bras a élu domicile.

Je souffle avant de me rejeter en arrière sur le coussin.

A côté, je l'entends marmonner je ne sais quoi et nicher sa tête dans mon cou.

Soudain, quelque chose commence à m'humidifier la peau.

Je tente de me relever, mais il claque sa langue contre son palais, avant de resserrer sa prise sur mon corps et replacer sa tête contre mon cou.

-Kléon dégage tu me baves dessus, gros dégueulasse.

-Ferme ta gueule trésor, grogne t-il de sa voix grave.

Sa voix, habituellement rauque, est accentuée le matin.

Ce son est absolument divin, tellement divin, que je me suis bloquée, ne bougeant plus d'un poil.

Je sens ses lèvres s'étirer contre ma peau.

Connard.

Je veux me relever, mais mon corps n'est pas d'accord avec mon esprit, me gardant allongé dans ses bras.

Quelques minutes plus tard, je sens ma peau redevenir humide.

C'est pas possible! Je vais lui acheter un bavoir.

A peine ai-je finis de râler intérieurement que mon corps vole dans les airs, pour se retrouver de l'autre côté du lit.

Ses bras enlacent de nouveaux ma taille.

J'allais parler, mais il me devance, grognant contre mon cou.

-J'en avais marre d'être dans l'autre sens, maintenant ta gueule et dors.

Malgré sa prise, j'essaye de m'en défaire. Je veux aller chercher ma soeur.

Une usine désaffectée en sortie de ville.

Ça ne doit pas être mission impossible.

Je me relève donc, mais je me retrouve propulsée sur le sol. Je rêve où il vient de me dégager en me poussant hors du lit?

-T'es inutile jusqu'au bout, casse toi de ma chambre, je veux dormir.

Sa...chambre?

Bon sang...

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