XXVIII - CHAIR.

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TW: scène de violence/agression sexuelle
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PS : belle maman lisez pas ce chapitre 👉👈

Point de vue de Lys:

Je me réveille lourdement, alerté par des hurlements.

Mon corps tout entier me fait souffrir. Mes yeux papillonnent et une fois adapté à la faible luminosité, j'aperçois une personne face à moi, poignets et chevilles liées à une chaise.

-TALA, hurlai-je ne contrôlant plus mes larmes.

Je tente de me relever, en vain. Je suis également attachée à la chaise sur laquelle je suis.

Contrairement à mon amie, qui est en sous vêtements, je porte en plus le pull que j'avais pris la peine de renfiler.

Je force sur mes poignets dans mon dos pour les libérer mais je n'y arrive pas.

Pourquoi elle est encore là? Elle était censée avoir été libérée! C'est un enfer.

Son regard s'est figé dans le mien tandis que ses larmes dansent à leur tour.

Je prends le temps d'observer son petit corps et l'horreur me prend aux tripes.

Chaque parcelle de sa peau est tuméfiée. Elle semble épuisé, de grandes cernes prennent place sous ses yeux.

Tu t'attendais à quoi Lys? Elle était pas enfermée dans un spa.

Je déglutis difficilement tandis que je suis prise de sanglots.

-MARCO ENFOIRÉ TU AVAIS DIS QUE TU LA LIBÈRERAIS!

J'ai hurlé si fort que ma voix s'est brisée à la fin de ma phrase.

Mon corps est secoué de tremblements. Je n'ai pas réussi à la sauver.

Inutile.

Tu es inutile Lys.

Un fou rire nerveux prend possession de moi.

Bah alors Lys? Tu t'es enfuis pour poursuivre la vie de ta mère, mais tu marches tellement dans ses pas que tu te fais séquestrer et violer à ton tour. Manquerait plus que tu tombes enceinte et que tu te tues aussi, ce serait drôle non?

Pathétique.

Mon rire et les pleurs de Tala s'arrêtent en même temps que la porte se met à grincer.

Marco, entouré de deux hommes tout de noir vêtu se placent entre nous, face à moi.

Marco se saisit fermement de mon menton, qu'il relève afin que je lui fasse face, avant de plonger sur mes lèvres.

Va en enfer connard.

J'ouvre la bouche et lorsque sa langue rencontre la mienne, je referme la mâchoire de toutes mes forces, le faisant grogner, tandis qu'un goût métallique réveille mes papilles.

Mon geste me coûte une gifle qui fait valser ma tête sur le côté.

Ma joue me brûle et me pique.

Je replace ma tête droite et le regarde un sourire aux lèvres.

-C'est tout ce dont t'es capable? Marco? lançai-je en insistant sur son prénom, j'ai même pas eu mal.

Son visage s'assombrit, avant qu'un sourire vicieux naisse à la commissure de ses lèvres et qu'il se penche vers mon oreille.

-Ah ouais? Et t'as eu mal hier soir quand je t'ai déchiré ta petite chatte poupée? Murmure t-il.

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