XXVII - UNE VINGTAINE DE JOURS.

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TW : relation sexuelle non consentie/viol.
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PS : belle maman lisez pas ce chapitre 👉👈

Point de vue de Lys :

Je me réveille avec la sensation qu'on me martèle le crâne.

Je regarde autour de moi, mais il n'y a rien à analyser.

Tout se passe comme prévu.

La pièce dans laquelle je me trouve ressemble à une sorte de cave. Tout est sombre et l'humidité plane dans l'air. Ce climat ne me gêne pas plus que ça, c'était mon quotidien pendant vingt ans.

En revanche, je ne peux pas fuir cette réalité en regardant par la fenêtre, car il n'y en a pas.

Je n'ai pas ce luxe cette fois. J'ai même rien d'autre. Je suis à même le sol, sans aucun objet à proximité. Le seul éclairage qui me parvient provient du bas de la porte, où un espace existe.

Super.

Il faut que je leur fasse comprendre que je suis réveillée.

Je me relève et commence à avancer vers cette porte que je compte marteler de coups.

Mais à peine ai-je fais un pas que je me fais stopper et qu'un bruit de chaîne raisonne entre ces quatre murs.

Les enfoirés.

Une chaîne relie ma cheville à une encoche dans le mur.

Je vais être obligé d'utiliser ma voix.

-Je suis réveillée, je vous attends, dis-je d'une voix neutre.

A peine ma phrase finie que le bruit de la serrure retentit.

La porte finit par s'ouvrir dans un grincement atroce, mais la personne qui se présente face à moi me fait ouvrir la bouche et écarquiller les yeux, sous mon étonnement.

C'est pas possible, qu'est ce qu'il fait ici? Il est mêlé aux affaires de mon père? Mais...

T'es stupide Lys, ta vie entière n'a été que mensonge et horreur, tu trouves encore le moyen d'être étonnée?

Évidemment qu'il était également relié à ses affaires.

Terrorisée, je recule jusqu'à ce que mon dos heurte le mur opposé à la porte, dans un bruit sourd de claquement de chaînes.

L'homme face à moi se met à ricaner, tout en claquant ses mains.

Mon être tout entier se met à trembler.

Je pensais ne plus jamais le revoir.

Je pensais que c'était finit.

Je veux pas.

Je veux plus.

Mes larmes menacent de couler à tout moment, mais je ne veux pas.

Pas devant lui.

-Comme on se retrouve poupée, je t'ai manqué ?

Marco.

A partir de mes quinze ans, mon père refusait de me voir autre que pour les séances quotidiennes.

Il avait donc chargé l'un ses amis de me laver chaque matin avant que j'aille à l'école.

Forcément c'est Marco qui était assigné à cette tâche. L'ordure qu'il est ne se contentait pas uniquement de me laver, ça aurait été trop beau.

COMBINAISONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant