Chapitre 5

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« Le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs. »

ALESSANDRO

-Entras. (entre)

Avachies dans le fauteuil de mon bureau avec pour compagnie mon verre de whisky, je réfléchis à la hermana de mi amigos et au bordel qu'elle a semé dans tout le Mexique.

Cet chica à foutue la pagaille ici comme si c'était chez elle.

Elle a baisé tout le Mexique en seulement une semaine. En une putain de semaine, elle a récupéré ce que tout le monde cherche depuis 4 ans.

Et si cette chica est une allié de la DEA et qu'elle leurs donne cette clé, on va tous se retrouver dans un putain de troue.

Ancienne vagabundo (sans abri), stripper (strip-teaseuse) y ella estudia derecho. (étude le droit)

Dans notre monde, on appelle ça una puta.

Une pute a réussi à se procurer cette fichue clé et ça m'énerve particulièrement. Je la cherche depuis des années, en vain et cette stripper arrive à se la procurer alors que ça fait à peine une semaine qu'elle est ici

-Jefe.

Je lève la tête vers Antonio qui garde la tête baissée devant moi, comme la plupart de mes hommes tant que je ne leur donne pas le droit de me regarder.

-Antonio.

-Fabricio, veux vous avoir au téléphone.

-Dit lui d'aller se faire foutre, je ne donnerai rien à cet alcoolique de mierda.

-Il dit que cette fois, c'est lui qui va vous apporter quelque chose.

Ce gros lard ne va pas me lâcher tant que je ne lui aurai pas enfoncé un plomb dans le crâne. Chose que je n'ai pas encore faite et qui est assez surprenant venant de ma part.

Mais je sais que ce cabrón me servira à un moment donné.

-Sales. (sors)

Il sort sans demander son reste et j'arrache le téléphone relié à mon bureau pour lui répondre et savoir quelle merde pourrait bien m'apporter ce bon à rien.

-Tienes tres segundos para decirme lo que quieres antes de que envíe hombres a volar tus sesos.(Tu as trois secondes pour me dire ce que tu veux avant que j'envoie des hommes te faire sauter la cervelle.)

Mon ton est froid, sans émotion. Et si ce qu'il a à me dire n'est pas suffisamment bien à mon goût, cet alcohólico devra réellement préparer ses funérailles. Il me fait perdre beaucoup trop de temps à mon goût.

-J'ai la fille.

Je ne comprends pas pendant quelque instant, je fixe mon verre à l'attente d'explication qui ne vienne pas.

Et je comprends alors... La fille ? Est-ce qu'il parle de la fille ? Ce cabrón a la fille que tout le monde recherche ?

Je ricane en buvant mon verre.

-C'est ça.

Je reçois un email sur mon ordi au même moment de sa part. Je l'ouvre, m'attendant à voir une autre fille que cette petite merde pourrait confondre avec la fille. Mais mes sourcils se haussent en voyant l'image...

-Mes hommes l'on trouvait inconsciente au bord de la route hier soir.

-Tu veux quoi ?

C'est Esmeralda Vazquez, allongée sur un matelas et vêtue cette fois. Je fais attention à chaque trait de son visage, pour être sûr qu'il s'agit d'elle.

Dark StormOù les histoires vivent. Découvrez maintenant