Chapitre 9

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ESMERALDA

-Don Ivan ne va pas tarder à arriver. nous dit une femme. Asseyez-vous.

Alessandro ne l'écoute pas et continue à regarder son téléphone. Je soupire, mais reste tout de même à côté de lui. Je ne sais pas où nous sommes ni qui est ce Ivan.

-C'est impoli de soupirer chez des gens qui nous ont invités.

Comme si tu portais attention à la politesse, connard.

-C'est impoli de kidnapper des jeunes filles sans leur accord.

-Ça ne serait pas un kidnapping sinon.

Pas con.

-Pourquoi est-ce que je suis là ?

Il ne répond pas. Je peux vous assurez que cet homme a de la chance de faire peur et de posséder une arme, j'aurais surement pété les plombs et aurais voulu le frapper sinon.

T'aurais rien fait, poule mouillée.

J'ai déjà essayé au moins...

Je m'apprête à lui poser de nouveau la question, perdant patience, mais suis coupé par des hommes qui entrent dans la salle, un géant a sa tête.

-¡Dios mio! Es ella ? (Mon Dieu! C'est elle ?) s'exclame-t-il.

Je fronce les sourcils et jette un regard autour de la salle pour vérifier qu'il parle bien de moi. Mais étant la seule femme dans cette pièce, je pense qu'il n'y a pas de doute à avoir. Il me connaît ?

C'est qui lui ?

Sa tête ne me dit rien.

Il est grand, même plus grand qu'Alessandro. Il est chauve avec des tatouages sur tout son corps, même sur son visage. Il semble avoir la quarantaine et les rides sous ses tatouages donnent un rendu pas très beau et surtout flippant.

C'est possible de se tatouer le visage ?!

Je rougis et me sens mal à l'aise en voyant son regard et celui de tous les hommes derrière lui braquer sur moi. Et quand je le vois s'approcher brutalement de moi, mon premier réflexe est de reculer et de me mettre derrière Alessandro.

-Sí, es ella. Apárte. (Oui, c'est elle. Éloigne-toi.)lui répond Alessandro en rangeant son portable dans sa poche.

Le corps immense d' Alessandro me cache ceux de tous les autres à mon plus grand plaisir. Je ne sais pas ce que je fous là, mais j'aurais préféré attendre dans le coffre.

-Désolé, Don Santos. Mais... je suis juste choqué de la ressemble qu'elle a avec mon ami !

Je fronce premièrement les sourcils face au nom d'Alessandro. Don Santos... je suis persuadé d'avoir déjà entendu ce nom...

Puis face aux mots de cet homme, duquel de ses amis est-ce que je ressemble ?

Bordel, qu'est-ce que j'ai à voir avec des mafieux ?!

-Elle a les mêmes yeux que ce cher Alberto !

Je me fige en entendant le prénom de mon père et me décale d'Alessandro pour faire face à l'homme. J'analyse chaque trait de son visage, mais ne reconnais toujours rien.

Dark StormOù les histoires vivent. Découvrez maintenant