Chapitre 4

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« La vie, ce n'est pas attendre que l'orage passe , c'est apprendre à danser sous la pluie."

ALESSANDRO

La haine.

Ma vie est intéressante seulement grâce à mon réseau. Je vis pour ce réseau. C'est là où est ma place, je suis née pour ça. Alors quand on essaye de le toucher, c'est la haine qui prend le dessus.

Comme à présent alors que j'éclate la porte d'un coup de pied pour plomber tous ses gens qui ont tenté de faire tomber Los Rosas. Mes hommes tirent sur tous les hommes de Perez et ils font de même.

C'est un carnage, un vrai bain de sang. Et j'aime tout ce que je vois. Car c'est là maintenant, alors que l'adrénaline coule à flots dans mes veines, que ma vie devient réellement intéressante.

Mes deux Glock en main, je vise directement les têtes, caché derrière un mur. Des balles me frôlent quelquefois, mais aucune ne m'atteint. En même temps, tout le monde sait que si la balle ne vient pas de Lucian Perez en personne, jamais aucune ne m'atteindra.

-Perez vient de sortir, il court vers la forêt à l'arrière. Je dirais qu'une vingtaine d'hommes l'entoure. dit Titouan

Cet enfoiré.

Même pas capable de rester quand ces hommes se font dépouiller.

Lucian Perez était heureux en sortant de chez moi hier, parce qu'il savait que je ne pouvais pas le fumer maintenant, car j'avais passé un pacte. Il était heureux en pensant qu'il m'avait baisé en me montrant la photo de cette niña.

Mais c'est loin d'être le cas. La niña, quel soit la sœur de mon bras droit ou pas, je n'en ai rien à foutre. La seule raison pour laquelle je l'ai laissé penser qu'il m'avait baisé et que je sais que ce cabrón à la clé USB que je recherche.

Et j'ai déjà tout calculé en venant ici. Pendant que notre cher Lucian pense que son problème le plus important est ici, là maintenant, j'ai envoyé une centaine d'hommes à sa planque où il produit sa poudre.

Je suis en train de le baiser de beaucoup plus que les 4 millions de base.

Personne ne me baise.

Jamais.

Et ça, c'est pour bien lui faire passer le message à lui et son bendejo de bambino.

-Tu hermana n'est pas au sous-sol, Adrian. dit Charly

-Ni à l'étage. dit Juan

-Je vais fumer cet hijo de puta. Je le suis.

-Jorge ! Bouge et je t'encule ta grand-mère là bigleuse comprendido ? je m'énerve en me cachant derrière le mur

-Eh bah prévois une soirée chez mamie Julia. ricane Titouan. Je les vois courir au drone vers la forêt avec Adrian.

-Jueputas de mi cojones.

Je sors du mur et tire sur tout le monde, car mes hommes sont trop lents pour le faire.

-BUTTEZ-MOI TOUT CES CABRÓN ET CRAMEZ-MOI CETTE PUTAIN DE BARAQUE !

LUCIAN

-Couvrez-nous !

Je vais enculer la madré de cet hijo de puta.

MA MAISON ! IL A CRAMÉ MA MAISON !

Il n'était pas censé connaître l'emplacement de celle-là. C'est la maison où vivent mes enfants qui heureusement ne sont pas présent appart Mateo.

Dark StormOù les histoires vivent. Découvrez maintenant