Dark Storm

Chapitre 7

You're taking my heart, by storm

Vous prenez mon coeur par la tempête

I am torn apart by you

Je suis déchiré par vous

RUELLE

ESMERALDA

-Ça va aller... surtout baisse bien les yeux.

Je hoche la tête et suis Carmen retrouvez ce cher Alessandro, sans réellement comprendre pourquoi, est-ce que je ne dois pas le regarder dans les yeux. C'est qui ce type sérieusement pour qu'on doit baisser les yeux devant lui ?

Un mafieux. Un fou.

Ouais, c'est vrai, je l'avais presque oublié. Carmen ouvre la porte et je n'ai pas le temps de sortir de la chambre que l'homme à la mitraillette me saute dessus et me plaque contre le mur.

-¡¿Qué haces?! (Que fais-tu ?!) s'écris Carmen

-Je suis les ordres.

Je ferme les yeux et sers les dents en sentant l'homme me mettre des menottes extrêmement serré. Je sens ensuite un foulard se poser sur mes yeux et ma bouche. Je commence à m' agiter et à essayer de leur hurler de me lâcher, mais le foulard les empêche de me comprendre.

-Je comprends pas ce que tu dis, beauté. rit l'homme

Je jette mon pied en arrière, espérant le toucher et j'y parviens, lui provoquant un grognement. Mais je ne lui ai apparemment pas fait suffisamment mal vu qu'il m'attrape et me jette sur ce qui me semble être son épaule.

Je deviens complètement hystérique, refusant que les mains de cette homme se posent sur mon corps. Je manque de tomber plusieurs fois, le faisant lâcher des jurons, mais il continue sa route en essayant de me maintenir du mieux qu'il le peut.

Mais non, il est hors de question que je me laisse faire.

J'entends une porte s'ouvrir et le bruit de vague me vient directement aux oreilles. Ils vont me jeter à la mer attacher pour que je me noie ?

-Aidez le à l'attacher.

Je crie à travers le foulard en battant des pieds, touchant le corps qui me porte. Je sens qu'il me relâche, mais d'autres mains se posent brutalement sur moi et me posent contre une surface en bois.

Et quand deux mains se posent sur chacune de mes cuisses, je me fige.

« -LÂCHEZ-MOI ! Hurlais-je

Deux hommes s'emparent de chacune de mes jambes et les écarte alors que je hurle en les suppliant de me lâcher.

Non...

-Je suis vierge, je vous le jure... arrêtez s'il-

Et tout se coupe à l'instant où je sens un métal rentrer dans mon intimité. Ma bouche s'entrouvre et les larmes coulent sur mes joues tandis que je sens quelques choses remuées à l'intérieur de moi.

Non, ils ne sont pas en train de faire ça... ce n'est pas possible. De telles atrocités n'existent pas sur terre, tu ne peux pas faire ça à une personne, c'est impossible.

Plus rien n'existe à ce moment-là, j'entends seulement mon cœur battre en sentant cet objet en moi. Je suis seul, en train de me faire violer. Parce que c'est un viol.

Et la tempête qui ravage mon être à cet instant, elle est destructrice. Tous sentiments en moi s'envolent, je ressens seulement le dégoût et le vide. C'est comme si on était en train de me tuer...