Chapitre 5

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ALESSANDRO

-J'ai eu affaire a beaucoup plus fort que vous, vous savez ?

Ils me regardent tous, armés jusqu'aux dents. Qui sont ils ? Je ricane de nerfs.

Si Esmeralda n'avait pas eu la charmante idée de me faire ce charmant cadeau, je les aurais sûrement épargnés étant donné qu'il protège ma femme. Mais malheureusement pour eux, j'ai les nerfs qui ne demandent qu'à exploser.

Je suis si énerver que je vois mon père, là, au coin de la pièce.

-C'est ce qu'on va voir. dit un grand brun, en jetant son arme par terre.

Mon adversaire remonte ses manches, et mes lèvres s'étirent en voyant le tatouage sur son bras.

- Étant donné que Maria a décidé de faire la morte, je peux bien m'en prendre à deux ou trois de ses hommes.

Il s'arrête dans son ascension et tous ses hommes arrêtent de parler.

-Tu connais Maria ?

-Disons que la prochaine fois que je la vois, il y a des chances que je l'étrangle.

Son regard devient plus sombre et en un instant, il se retrouve devant moi. Ils me balancent ses poings, que j'évite avec précision et je remarque qu'il est doué, sa technique est impeccable. Il réussit même à me toucher, une fois.

Il n'y a pas de deuxième, car en une fraction de seconde, j'ai profité de l'ouverture qu'il me donnait pour l'estomaquer de mon genou. Il se relève, ayant du mal à respirer et je lui mets mon merveilleux crochet qui l'envoie au tapis.

-T'as froissé mon costume. T'as de la chance que j'ai promis à Maria de ne pas vous tuer.

Je m'approche des autres et ouvre les bras en grand, les narguant avec mon sourire.

-Il a battu Jordan...

-En seulement deux coups.

- À qui le prochain ?

Ils hésitent, et au même moment, la seule chose qui m'effraie un tant soit peu dans cet univers débarquent. Deux chiens s'approchent doucement et m'encerclent, tous en me grognant dessus.

Deux Rottwieler.

-Bande de chien indigne, vous oublier qui vous a acheter. marmonnais-je.

Les autres, se sentant sûrement en confiance avec ses deux chiens, que je pourrais tuer d'une balle si je ne savais pas qu'il lui appartenant, lève leurs armes.

Mais ils sont coupés par un couteau qui vole et se pointe dans le mur derrière moi, m'éraflant l'oreille.

-Teddy. Sunny.

En un sifflement, les chiens se rangent. Et je frissonne en reconnaissant sa voix, que je n'ai pas entendu depuis plus d'un mois.

Et c'est là que je la vois.

Je la vois.

À l'instant ou elle a mis un pied dans cette salle, avec sa longue robe noir et son visage si parfait, je n'ai pas eu besoin de chercher longtemps. Je savais déjà précisément l'endroit où elle était, mes yeux y ont été attirés comme un aimant. Parce que mon corps réagis de cette façon que lorsqu'elle est là.

Elle a changé.

Je le savais déjà étant donné que je la voyais à distance tous les mercredis. Mais là, de prés, je vois totalement la différence. Ses yeux qui étaient remplis de tristesse ses 6 derniers mois se sont transformer en haine.

Dark StormOù les histoires vivent. Découvrez maintenant