[ Old ] Crossroad 『Détective Conan』

Chapitre 4 - Une chose étrange...

   -Ici ! Il y a quelqu'un... C'est une enfant !
   -Vous pensez qu'elle est reliée à cette affaire ?
   Des voix. Des voix étaient audible. Kyoka ne comprenait pas très bien. Non pas ce que ces personnes disaient, mais ce qu'elles racontait. Une enfant. Qui était cette enfant ?
   -Elle est blessée et inconsciente. Constata la première voix.
   La lycéenne se força à ouvrir les yeux. La lumière du jour l'eblouissant, elle mit du temps. Mais une fois ce fait, elle pu voir deux personnes. Deux policiers, dont une femme aux courts cheveux.
   -Ça va petite ? Demanda la femme en voyant que Kyoka avait les yeux ouvert.
   Petite ?
   Doucement, la jeune fille se redressa. En s'appuyant sur ses mains, elle remarqua que son gilet était trop long. Ses mains étaient caché dans es manches et le gilet glissait sur ses épaules.
   -Hein... ?... !!
   Soudainement, elle se redressa et tourna la tête vers sa maison. Detruite. Elle était complètement détruit. La blessée n'arrivait pas à réaliser cela.
   -Les habitants de cette maison... ils... ? Tenta t-elle de demander en se mettant debout.
   La policière la regarda avant de répondre.
   -Selon des témoins, l'explosion à eu lieux alors qu'ils étaient à l'intérieur... Il y a peu de chance qu'ils s'en soient sorti...
   Kyoka recula d'un pas, puis deux avant de tomber à genoux. Elle commença a pleurer à grosses larmes, sans réussir à s'arrêter.

   La police avait ramené Kyoka au département de la police, afin de l'interroger. Ou du moins, essayer. Elle n'avait répondu à aucune question, son regard plongé dans le vide. Elle était fatiguée, sans aucune envie de faire quoi que ce soit. Elle avait perdu la notion du temps et n'avait même pas faim.
   La policière qui l'avait accompagné était quelque peu dans l'embarras. Elle ne savait même pas l'identité de la fillette face à elle, bien qu'elle avait comprit qu'elle avait un quelconque lien avec les habitants de la maison ayant exploser. Il allait certainement lui falloir du temps avant qu'elle puisse répondre aux questions.

   -Sato-san, tu n'as toujours rien obtenu ? Demanda un homme aux cheveux brun.
   -Takagi-kun... Non, aucune. Pourrais-tu lui rapporter un verre d'eau ? Elle n'a encore rien bu.
   -Oui !
   Il s'éloigna avant de revenir au bout de quelques minutes après avec ce qui avait été demandé. La dénommée Sato prit le verre d'eau avant de le tendre à la lycéenne. Il y eu quelques secondes avant qu'elle ne réagisse enfin.
   -Merci... Dit-elle faiblement en attrapant l'objet.
   Elle contempla à ce moment là longtemps ses mains cacher dans ses manches. Elle ne savait pas pourquoi ses vêtements étaient devenu trop grand, ni pourquoi tout le monde la qualifiait d'enfant. Elle ne comprenait même pas pourquoi ses pieds ne touchait pas le sol, alors que le siège n'était pas haut.
   Kyoka fixa longuement l'eau, d'un air de plus en plus effrayé, se remémorant de ce qui s'était passé avant qu'elle ne se réveille. Ces deux hommes, ce produit que celui aux cheveux long lui avait fait prendre... Mais le souvenir de sa maison exploser et du cadavre de cet homme du FBI prirent le dessus.
   Elle chassa ces images d'un secouement de tête et tenta de boire, bien que ce fut compliqué. Elle avait la gorge nouée et à la moindre gorgée, des nausées.

   Sato était un peu éloignés, discutant avec un homme aux cheveux bouclés sombres. La jeune fille se mit à les observer lorsqu'elle comprit que les deux policiers parlait d'elle.
   -Elle doit être âgée de six ou sept ans. Elle n'a presque rien dit, mais elle est reliée à l'explosion de la maison...
   En entendant cela, Kyoka détourna le regard. Elle avait les larmes aux yeux.
   -... On ne peut pas la garder toute la nuit ici... Continua la policière.
   L'homme avec lui regarda la fillette fixant le sol. Il s'en approcha.
   -Dis petite, c'est ta maison qui a pété ? Demanda-t-il.
   La jeune fille releva la tête, regardant l'homme. Puis, elle détourna le regard tout en faisant signe que oui. Il s'éloigna ensuite, retournant vers la policière. Il lui parla un peu avant de retourner vers Kyoka.
   -Viens avec moi.
   La lycéenne regarda le policier, ne sachant pas pourquoi il voulait qu'elle le suive. Sato, voyant cette incomprehension, se rapprocha pour lui expliquer.
   -Matsuda-kun va ta ramener chez lui pour la nuit et essayer de t'interroger. Ce sera plus simple et nous ne pouvons pas te garder ici toute la nuit.
   -D'accord...
   Elle descendit de la chaise sur laquelle elle était depuis plusieurs heures et manqua de tombé à cause de son pantalon trop grand. Elle marchait dessus. Sans y prêter plus attention, elle suivit le dénommé Matsuda. Matsuda Jinpei.

   Il faisait déjà nuit. Kyoka fut surprise de cela. Elle avait perdu toutes notions du temps.
   -Ton nom ? Demanda la policier.
   -Hein ?
   -C'est quoi ton prénom ?
   Elle hésita. Pouvait-elle vraiment dire son prénom ? Si ces hommes avaient réussi à la retrouver juste en l'ayant vue, ils pouvaient connaître son prénom. C'était même sûr, étant donné qu'ils avaient récupéré son adresse. Ils étaient sensés l'avoir tué et pourtant elle était encore en vie...
   -T... Tomura Yoko ? Improvisa t-elle.
   Ce fut le premier nom qu'elle eu en tête. Elle ignorait ou non si cela passait ou non.

   Les deux personnes entrèrent dans un appartement non rangé. Kyoka balaya l'ensemble de ce qu'elle voyait.
   -Fait comme chez toi. Lança le policier.
   -... D'accord...
   Après un moment d'hésitation, elle finit par retirer ses chaussures. Elle prit une paire de chaussons et, après quelques secondes d'hésitation, entra dans l'appartement.
   -Je te laisse prendre dans mes vêtements si tu veux te changer.
   Jinpei se coucha sur le canapé en baillant.
   -D... d'accord... Euh... Je dors où ce soir ? Demanda t-elle après une hesitation.
   -Prends mon lit...
   Il lui indiqua ou sa chambre se trouvait avant. Elle s'y dirigea donc, ouvrit la porte et la referma. Elle balaya la pièce peu rangée elle aussi. Elle se permit d'ouvrir le placard, peu sûre d'elle. Et après un nouveau moment d'hésitation, elle prit un t-shirt. Elle retira ses vêtements poussiéreux et s'habilla du vêtement qu'elle avait empreinté. C'était trop grand pour elle, comme ses propres vêtements.
   -... Et si...
   Elle fut prise d'un doute. Cela était inimaginable mais d'un côté, cela avait du sens.
   -J'ai... J'ai rétréci... Ou... Ou rajeunis plutôt ?
   La jeune fille secoua la tête. Elle ne voulait pas y croire, mais vue que tout le monde la définissait d'enfants, cela était possible.
   -...
   Elle fixa ses mains avant de les fermer. Elle ne savait que penser. Elle était déjà assez perdu.