[ Old ] Crossroad 『Détective Conan』

Chapitre 9 - Le vieux chateau『3/4』

Du sang, du sang, toujours du sang. C'est ce que voyait "Yoko" dans son cauchemar.
Récemment, cela s'était atténuer, mais probablement à cause de cette disparition c'était revenue. Mais à la différence d'il y a encore quelques jours, ses camarades de classes y était mêlés. Ils était tous face à cet homme aux longs cheveux qui leur tirait dessus.

La jeune fille se réveilla en sursaut, tremblante et en sueur. Elle tourna la tête, et lâcha un soupire silencieux de soulagement. Les enfants dormaient tranquillement.
Elle se recoucha, bras sur le front, calmant sa respiration et ses tremblement. Puis, elle se frotta les yeux.

Au bout de quelques minutes, elle entendit quelqu'un se redresser. En tournant la tête dans la direction du bruit, elle apperçu Ai.
Cette dernière se leva et quitta discrètement la chambre, apres un arret devant la porte a cause de personnes qui passaient. L'ancienne lycéenne décida de la suivre. Elle s'attacha donc rapidement les cheveux et la rejoignit très vite. Il valait mieux que quelqu'un la surveille.
-Qu'est-ce que tu fais ? Demanda la rousse.
-Heu... Ben... je t'ai vue sortir... Donc je me demandais juste ce que tu faisais...
-... Je vais juste retrouver Edogawa-kun et Agasa-hakase... Je te conseillerais de rester dans la chambre.
-...
Face à ce que sa camarade avait dit, elle ne pu s'empêcher de se frotter les bras. Agasa avaient apparemment lui aussi disparu.
Elle chassa les images de son cauchemar d'un secouement de tête et suivit Ai, tentant de ne pas la perdre de vue.

Cela faisait déjà quelques minutes que les deux filles étaient dans les couloirs. Chaque bout de couloir menait à la méfiance.
A un moment, Ai se retourna, méfiante. Elle fit signe à sa camarade de garder le silence, s'avança un peu avant de faire demi-tour rapidement.
-Ben voyons...
-On est inquiet pour Conan-kun...
-Hakase n'est pas revenu non plus...
-Nous aussi, on va t'aider à les retrouver !
Aux voix, "Yoko" comprit que c'était Ayumi, Genta et Mitsuhiko.
-On est toujours plus fort à cinq ! Lanca le plus gros du groupe après avoir vu la présence de l'ancienne lycéenne.
-Oui, c'est vrai ! Lancèrent ses deux amis.
-D'accord... Ce ne sera pas de ma faute si vous vous faites tuer. Fini par soupirer la brune.
Le stress monta en la gamine aux lunettes, qui serra les dents et prit de la distances.

Le petit groupe marchait discrètement dans les couloirs où il n'y avait personne.
Ai ouvrit la porte d'une pièce, vérifiant qu'il n'y avait personne et entra.
-Tiens ? C'est la chambre où nous étions cet après-midi, non ? Demanda Genta.
"Yoko" entra la dernière, vérifiant prudemment que personne ne les avait suivit. Puis, elle ferma doucement la porte et regarda la rousse déplacer tables et livre, comme durant l'après-midi. Elle monta ensuite sur ce qu'elle avait assemblé, et toucha à l'horloge. Et au bout d'un certain temps, une porte secrète s'ouvrit.

Les enfants s'approchèrent de ce nouvel endroit et regardèrent de quoi il s'agissait. Un passage sombre.
-Si on fait tourner manuellement l'aiguille de l'horloge plusieurs fois, cela déclanche un mécanisme qui ouvre la porte... Expliqua la rousse.
L'ancienne lycéenne fut surprit qu'elle avait comprit cela et par conséquent, que Conan avait lui aussi comprit. Cela correspondait à l'endroit où il avait disparu. Il avait donc su qu'il y avait un passage.

Le petite équipe s'engouffra dans le passage. Ai, à la tête, alluma une lampe. "Yoko" fermait la marche, comme depuis le début. Et les trois autres enfants étaient entre les deux filles.
-Oh ! Ce qu'il est long, cet escalier... S'exclama Genta.
-Conan-kun s'est sûrement perdu ici... Supposa Mitsuhiko.
-Heu... Ce truc qui brille, c'est... Commença Ayumi.
-Ah, ça ? C'est une lampe en forme de montre que Agasa-hakase m'a donnée... Expliqua la rousse.
-Ah ! Toi aussi tu en as ?
Juste après les paroles du garçon aux taches de rousseurs, les trois enfants allumèrent eux aussi une lumière provenant de leur montre. Puis, la fille au serre tête se tourna auprès de son amie aux cheveux attachés.
-Il t'en faudra une à toi aussi ! Dit-elle.
-Hein... ?
Sans avoir le temps de demander pourquoi, ils reprirent leur marche.

Au bout de quelques minutes, celle à la tête du groupe s'arrêta. Elle se baissa et toucha quelque chose.
-Qu'est-ce que c'est ? Demanda le plus maigre des deux garçons.
-Du sang. D'après la couleur et la coagulation, c'est assez recent... Répondit-elle.
-Waouh ! Haibara-san, on dirait Conan-kun ! Lança Ayumi.
-Ne dis pas de bêtises... C'est peut être son sang...
L'ancienne lycéenne recula de un ou deux pas. Elle se força de ne pas penser au pire. Il pouvait juste être blessé, quelque part dans ce passage.

-Di... Dites... On... On pourrait...
La lycéenne se ravissa de suite. Elle ne pouvait pas demander à partir alors que l'un des enfants étaient probablement en danger. De plus, les enfants parlaient entre eux sur ce qui se passait, donc autant ne pas les déranger.
-Qu'il y a-t-il Yoko ? Ne me dit pas que tu as peur ! Engueula presque Genta en s'éloignant.
-C'est... c'est que...
Elle le suivit en marmonnant des choses qu'il ne pouvait comprendre. Elle avait peur en effet. Depuis la disparition de Conan elle avait peur. Mais elle ne pouvait pas en parler, ne pouvant dire la raison. Elle n'en n'était pas capable, et personne ne pourrait la croire.

-Eh ! J'ai trouvé un truc par terre ! Finit par appeler le gros du groupe. Ce sont des lunettes...
-Ce... ce sont celles d'A... d'Agasa-hakase... Non ? Dit "Yoko", quelque peu prise par la peur.
Elle en reconnaissait la forme, bien qu'elle ne connaissait l'homme que depuis maintenant la veille.
-Mais qu'est-ce qu'elles font ici ?! Demanda Genta.
-Elles sont cassées et il y a du sang... Constata inquiète Ayumi.

Ai était sur autre chose. En la voyant vers le mur, ses camarades s'approchèrent, mise à par l'ancienne lycéenne qui se tenait à l'écart.
La rousse appuya sur le mur et elle, Genta, Ayumi ainsi que Mitsuhiko furent poussé à l'extérieur du passage secret par la porte, qui se referma.
-Hein...
"Yoko" s'approcha rapidement et poussa la porte. Du moins, elle essaya. Cela était vain.
En sentant une présence derrière elle, elle se paralysa, effrayée. Elle fut incapable de bouger, encore moins d'éviter le coup qu'on lui infligea.